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Palais du chef de Kokologho : Aline Koala, Seydou Bouda, Hubert Yaméogo interdits d’accès

Publié le lundi 26 mars 2007 à 08h34min

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Pour des "raisons familiales et non administratives et politiques", Dr François M. Jérôme Kaboré, membre de la Cour royale de Kokologho, rappelle à certaines personnes, dont deux ministres, le maire de Koudougou et le directeur général de la SONABHY, qu’elles sont "persona non grata" au palais du chef de Kokologho.

"Lettre ouverte à :
. Madame Aline Koala
. Monsieur Seydou Zagré
. Monsieur Seydou Bouda
. Monsieur Hubert Yaméogo
. Dr. Jean Baptiste Yaméogo
. Monsieur Théophile Zongo
. Monsieur Bertin Ouya

Madame, Messieurs,

Le lundi 19 mars 2007, je vous ai individuellement adressé une correspondance pour vous notifier la décision que j’ai prise, le dimanche 18 mars 2007 à Kokologho, de vous interdire désormais l’accès au palais du Chef de Kokologho.

En rappel, je vous invitais humblement à respecter cette décision, afin de préserver et sauvegarder les intérêts de toutes les parties. Comme je le soulignais, les raisons étant familiales et non administratives ou politiques, vous comprendrez que je ne veuille vous en dire plus.

En Afrique, depuis toujours, et encore pendant longtemps je l’espère, une famille, à l’image de toute forme d’organisation sociale, se fonde, s’organise et fonctionne suivant des règles, des principes, etc., qui s’appuient sur ce qu’il convient d’appeler le patrimoine culturel du clan ou de la tribu.

Ceci pour vous dire, à chacun et à tous, que c’est en vertu des responsabilités que j’exerce que je me suis fais le devoir de prendre cette décision et de vous la notifier en des termes clairs, courtois, et de la manière la plus ferme qui convienne.

Madame, Messieurs, j’ai appris avec grande surprise que nombre d’entre vous ont fait fi de cette décision et entreprennent, depuis, d’user de certaines pratiques et méthodes pour des raisons que j’ignore.

C’est pourquoi, je voudrais une fois de plus vous inviter à beaucoup plus de discernement et de retenue comme le conseille la sagesse.

Recevez, Madame et Messieurs, mes salutations distinguées."


Kologh-Naba : un vigile abattu, le domicile du patron incendié

Décidément, Ouagadougou semble être sous l’emprise de la déesse Némésis. Après la furie dévastatrice des 16 et 17 mars derniers sur les biens du présumé meurtrier, le sieur Maïga, ainsi que ceux de la chaîne des Kundé, le quartier Kologh-Naba a été le théâtre d’événements similaires, le samedi 2 mars dans la soirée.

Le domicile paternel d’un responsable d’une société de gardiennage a encore fait les frais de la colère d’un groupe de jeunes. L’un des leurs, un vigile, aurait été abattu avec une arme à feu par ce responsable pour s’être rendu chez lui aux fins de réclamer son dû (une somme de 6 000 FCFA).

Dans sa démarche pour trouver satisfaction, il aurait menacé la soeur du responsable à l’aide d’un couteau, ce qui aurait poussé son "créancier" à utiliser la méthode forte et fatale.


Le Maouloud sera célébré le 31 mars

Dans le communiqué ci-dessous, on apprend que la célébration du Maouloud aura lieu le 31 mars.

"Le Président du Présidium de la Fédération des associations Islamiques du Burkina (FAIB), El Hadj Oumarou KANAZOE, a le plaisir d’informer les musulmans et le public burkinabè en général, que le croissant lunaire de Rabiou El Awal a été observé le mardi 20 mars 2007, dans plusieurs localités du pays dont la capitale Ouagadougou.

Par conséquent, la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSl), appelée couramment « Mouloud », aura lieu dans la nuit du 31/03 au 1er/04/2007 sur l’étendue du territoire national."


Afrique éducation : un brûlot contre Blaise Compaoré

L’un des derniers numéros du bimensuel "Afrique éducation", paraissant à Paris, ne fait pas de cadeau à Blaise Compaoré. Le journal s’en est violemment pris au chef de l’Etat burkinabè, remettant en cause sa bonne foi dans les médiations qu’il a engagées dans les crises togolaise et ivoirienne. Cet article vient comme pour jeter une ombre aux succès diplomatiques de Blaise Compaoré.

En tout cas, le numéro en question s’est acheté comme de petits pains, à telle enseigne qu’on a même enregistré une rupture de stock. Pour le lire, il faut se référer à des photocopies. Il n’est pas de Burkinabè, jusqu’à ceux vivant aux Etats-Unis, qui n’aient pas entendu parler de cet article au vitriol.


Les Espoirs burkinabè tombent au Ghana

Hier dimanche 25 mars, les Espoirs burkinabè jouaient le match retour des éliminatoires des jeux olympiques. On se rappelle qu’en match aller joué à Ouagadougou le 7 février dernier, les Etalons Espoirs victorieux sur le terrain par 2 buts à O ont perdu sur tapis vert par 3 buts à 0.

Le challenge était donc très difficile, voire impossible à relever par les Etalons dans l’antre des Ghanéens à Sunyani. Finalement, les nôtres sont tombés par 2 buts à 0, sur des réalisations du même joueur, Boukari Sada aux 55e et 64e mn. Notre envoyé spécial au Ghana reviendra sur le voyage et la prestation des Etalons à Sunyani, dans nos prochaines éditions.


Un groupe d’instituteurs mécontents des affectations

Ce groupe d’instituteurs adresse cette lettre au ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation pour lui signifier leur mécontentement en ce qui concerne la manière dont se font les affectations.

"Madame le ministre, nous voudrions bien vous poser quelques questions.

Nous aimerons savoir si les affectations font partie des droits des instituteurs. Si oui, et nous le croyons, il faudrait revoir les textes et dire aux inspecteurs qui menacent des collègues de bloquer les demandes d’affectation qu’ils n’ont pas ce droit. Nous voulons qu’on nous permette de bien travailler, pour une bonne éducation de nos enfants.

Mais comment comprendre que des enseignants, depuis 2003, soient affectés de certaines localités et n’aient pas la possibilité d’en partir ? Madame le ministre, si les droits des enseignants sont bafoués, l’éducation de nos enfants, sans aucun doute, en prendra un coup. Nous vous demandons de permettre aux uns et aux autres de rejoindre les régions de leur choix, pour travailler dans de bonnes conditions.

Car, s’il est vrai qu’il faut un esprit sain dans un corps sain, de même, il faut un environnement propice pour l’enseignant, qui a un rôle plus social que professionnel."


Secteurs 10, 11 et 12 : des résidents mécontents

Dans l’arrondissement de Baskuy, des poches entières des secteurs 10, 11 et 12 demeurent non loties. Les résidents se demandent pourquoi les autorités municipales traînent dans le lotissement de ces zones. Pour manifester leur déception, ils menacent d’organiser une marche de protestation contre des personnalités qu’ils suspectent de bloquer le dossier.


Avocats stagiaires : dossier en cours d’examen

Les avocats stagiaires issus de la CAPA 2006 trépignent d’impatience. Mis en stage depuis quelques mois, ils s’inquiètent de n’avoir pas encore prêté serment. Du côté du barreau, on prend son temps afin de respecter les procédures en la matière. On dit donc comprendre l’impatience des stagiaires.

Le sujet sera abordé très prochainement par le Conseil de l’Ordre, apprend-on. C’est seulement après que le barreau saisira la Cour d’appel pour demander une date de prestation de serment.


Accident de la circulation : la RN 14 fait une victime

Un cycliste a été fauché par un camion 10 tonnes de la SOFITEX et en est mort suite à ses blessures. L’accident s’est produit sur la Route nationale n° 14 le mardi 20 mars dernier. Le chauffeur du camion aurait quitté la SOFITEX Koudougou et se dirigeait vers le centre-ville sur la RN 14 quand l’accident eut lieu.

Evacuée au CHR, la victime rendit l’âme suite à ses blessures. Il faut préciser qu’il s’agit d’un mécanicien âgé de 27 ans et résidant au secteur 9 de Koudougou. Aux dires de ses proches, il laisse derrière lui une femme et un bébé de 6 mois.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 26 mars 2007 à 19:39, par Bersany Touré En réponse à : > Palais du chef de Kokologho : Aline Koala, Seydou Bouda, Hubert Yaméogo interdits d’accès

    Sont -ils liés à un quelconque interdit provenant des siècles passés ou est-ce une décision arbitraire du souverain que vous êtes ? Pour permettre aux Burkinabé de comprendre ce qui se passe nous vous serions obligés de bien vouloir nous situer sur cette partie de l’histoire du royaume de Kokologho. Car en language imagée nous sommes tentés de croire qu’il s’agit du fait du prince et si le peuple doit ignorer cette page de l’histoire il ne fallait pas non plus utiliser les journaux car des voies traditionnelles doivent exister au royaume de Kokologho pour gerer ces indésirables dans votre palais.Comme passer par un des ministres du Mogho Naba pour leur rappeler les traditions qu’ils auraient oublié suite à leur nommination à des postes ministériels et autres.La coïncidence troublante est que l’ensemble de ces indésirables semblent être de la zone autour de Koudougou
    Avec tout le respect que je vous dois monseigneur je vous présente mes excuses si mes propos vous dérangent car j’ai l’impression de m’immiscer dans un tourbillon ou la ségregation ( apartheid - le sionnisme- Nazisme .... ) est le siège. Encore toutes mes excuses monseigneur

    • Le 26 mars 2007 à 23:41 En réponse à : > Palais du chef de Kokologho : Aline Koala, Seydou Bouda, Hubert Yaméogo interdits d’accès

      Au secours, on trahit l’hospitalité chère à la famille royale.
      Je ne crois pas que cette interdiction rélève à une décision familiale, elle est simplement et purement politique.
      Mais connaissant la hauteur de vue, la profondeur d’analyse et le rayonnement moral de sa Majesté le Chef naaba Kaongo, je crois que ce dérapage sera peut être corrigé au plus vite. Premettez moi de dire à Mr François que ce n’est pas en criant fort qu’on se fait écouter. Il ne peut pas non plus prendre une décision délicate qui trahit l’hospitalité de la famille royale. Qu’on nous définisse la famille royale et le rôle de celui qui a le pouvoir d’interdir l’accès dans la cours du chef. La famille royale est trés élargie il n’est pas le seul prince et effectivement Kokologho a une histoire, la chefferie a une histoire, d’autres princes sont aussi intelligents et ont des valeurs morales. Attention il ne faut pas trop pousser le bouchon.

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