Des difficultés d’écoulement de la tomate sur le marché
La production de la tomate a été bonne cette année, au point de créer des soucis chez les producteurs pour son écoulement. Un kilogramme de tomates à 50 francs CFA, voire moins par endroits.
Le phénomène observé aujourd’hui avec la tomate est le même avec la plupart des produits agricoles qui, par manque de planification dans les cultures, souffrent de fait d’aide cruciale à la transformation et à la distribution.
Face à ces nouvelles contraintes des associations et groupements féminins, le Projet d’appui régional d’économie sociale en Afrique (PARESOC) va mettre en place au Burkina Faso sous l’égide de son comité de pilotage, un réseau pour le développement des filières. Souhaitons que ce réseau puisse prendre en compte un jour le financement de la caution de garantie au profit des 302 associations et groupements féminins actuellement animés par la Mutuelle femme et développement (MUFEDE).
Cette structure de microfinance a chaque fois volé au secours des productrices, transformatrices face à l’aggravation des conditions économiques et sociales et à leurs effets pervers qui frappent les femmes des villes et des campagnes, au moyen de l’information, de la formation et de la sensibilisation.
* De nouvelles infrastructures marchandes bientôt à Kalgondin
Qui l’eût cru ? Les commerçants du marché de Kalgondin, à côté du château d’eau du secteur n°14, se sont transformés subitement en ouvriers avec l’ouverture de leur chantier. Munis de pics, pioches et barres à mine, les commerçants s’attaquent eux-mêmes à leur propre boutique avec le secret espoir de la voir améliorée sous peu grâce au soutien de la mairie de Ouagadougou en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre de la politique périurbaine de Ouagadougou.
Soutien ou sans soutien, la réalité que nous supportons difficilement aujourd’hui est le caractère désuet de la plupart de nos marchés périurbains souvent construits avec des matériaux de fortune sans plan de circulation et d’exposition. Les marchandises sont souvent étalées en vrac et il n’y a pas de dessertes.
Avec cette nouvelle politique de construction d’infrastructures dans les zones périurbaines, les citoyens s’attendent à voir une amélioration de leurs services marchands.
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 23 mars 2007 à 22:18, par Elfriede En réponse à : > Des difficultés d’écoulement de la tomate sur le marché
La folie du monde : aujourd’hui le 23 mars 2007, sur les marchés de gros en Europe la tomate est introuvable : qu’elle vienne des Canaries, du Maroc ou d’Espagne, il faut payer 1.30 Euro/kg -soit au détail j’imagine de 2.50 à 3.00/kg !! Et il y a trois semaines les Marocains ne recouvraient qu’avec peine leur prix de revient...