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<I>Une lettre pour Laye</I> : Pas de saut para pour les poulets

Publié le vendredi 9 février 2007 à 07h45min

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Cher Wambi,

Tout d’abord un rappel : le nouveau président en exercice de la CEDEAO, Blaise Compaoré, a mis en chantier depuis lundi dernier, dans notre capitale, le dialogue interivoirien.

L’aboutissement de cette première phase sera la concrétisation, les jours à venir, du dialogue direct entre Laurent Gbagbo et Guillaume Soro. C’est dans cette attente d’ailleurs que le patron de la rébellion est arrivé à Ouagadougou mercredi dernier. Sûr que dans les heures ou les jours qui suivent, Gbagbo prendra, lui aussi, le chemin de Ouagadougou pour cette rencontre historique devant sceller l’issue de la crise, qui n’a que trop duré.


Oui, cher cousin, à l’heure où tu me lis, les acteurs du monde rural sont réunis à Dori, la capitale du Séno et du Sahel burkinabè, où se tient la Journée nationale du paysan (JNP) autour du président du Faso. Pendant quelque 72 heures, décideurs et acteurs directs échangeront sur les problèmes liés au développement agricole dans notre pays, et sur la gestion des terroirs.

Malgré le déficit en infrastructures des villes qui reçoivent cette rencontre annuelle, il faut souligner qu’elle a l’avantage de permettre à certains de toucher du doigt les dures réalités du Burkina profond. N’est-ce pas que pour la dernière édition, tenue à Manga, certains participants avaient dû camper à Ouaga, Kombissiri ou encore à Pô ?

Cette année encore, cher cousin, ils sont nombreux qui, pour être de la fête des paysans à Dori, seront contraints de résider à Kaya, Tougouri ou encore Gorom-Gorom. D’où l’idée géniale que pourraient avoir les organisateurs d’ériger, dans chaque ville retenue pour ces retrouvailles annuelles, un hôtel du Paysan. Une idée certes alléchante, mais où trouver les fonds pour un tel investissement et comment le rentabiliser une fois la fête passée ?


Cher Wambi, comme tu le sais sans doute, le dossier judiciaire Norbert Zongo a donné l’impression de revenir en surface ces dernières semaines avant que les espoirs de ceux qui réclament justice et vérité depuis plus de 8 ans ne soient de nouveau déçus. A l’origine de ce nième épisode, tu le sais, les déclarations de Moïse Ouédraogo dans L’Evénement.

Dans un entretien accordé à notre confrère, ce cousin de feu David Ouédraogo, un ancien employé d’Air Burkina, qui a fait la prison pour une histoire de vol de kérosène, a, en effet, chargé volontiers François Compaoré, le frère cadet du président, d’avoir acheté leur silence et leur complicité au plus fort de l’affaire David, avec la complicité de personnalités comme Mamady Sanoh, le coordonnateur du groupe IPS au Burkina et PCA d’Air Burkina.

Révélations d’un repenti pour les uns, propos peu crédibles d’un ancien détenu animé de vengeance pour les autres, ces éléments nouveaux n’auront pas permis, en tout cas, cher cousin, de rouvrir le dossier, déposé au greffe du Parquet depuis que l’adjudant Marcel Kafando de la garde présidentielle, seul inculpé jusqu’alors, a bénéficié d’un non-lieu le 18 juillet 2006.

Le parquet, qui a rejeté ces "charges nouvelles" au cours d’une conférence de presse, a tiré argument de ce que certaines des personnes citées par Moïse sont mortes et que d’autres n’ont pas confirmé ses confessions.

Mais que se passerait-il si l’un des protagonistes revenait sur ses dépositions, quand on sait que c’est parce que Racine Yaméogo, seul témoin à charge de Marcel Kafando, s’est dédit après de nombreuses années que le juge d’instruction d’alors, Wensceslas Ilboudo, a jeté l’éponge ?

Je ne le sais trop, cher Wambi. J’apprends, en tout cas, que l’une des personnes citées par le désormais célèbre Moïse, son cousin Dieudonné Ouédraogo, qui travaille à Fasoplast (appartenant au même groupe IPS), est en train d’être travaillé au corps pour qu’il revienne sur ses déclarations et, donc, confirme les dires de Moïse. On passerait même par ses parents pour y parvenir. Vrai ou faux, je ne saurais te le dire.

En réalité, dans cette affaire, Sanoh Mamady, si je crois ce que j’entends, serait une victime collatérale, car si c’est François Compaoré qui intéresse particulièrement les parties prenantes à l’affaire Norbert, ce serait Sanoh qui intéresserait surtout Moïse. J’entends dire qu’il s’est juré d’avoir sa peau, allant jusqu’à contacter les responsables du groupe de l’Aga Khan, dont sa "cible" fait partie. Car, dit-il, "Je n’ai plus rien à perdre". Pour quelles raisons ? Je ne saurais te le dire.

Il y a quelque temps, le bruit a même couru que des gens voulaient s’en prendre à Fasoplast.


Cher cousin, pendant que je traçais ces lignes, des sources concordantes m’ont appris que le procureur du Faso a, lui aussi, fait appel du jugement rendu lors du procès qui a opposé François Compaoré à L’Evénement. Les jours à venir, nous en saurons davantage.


A l’approche des consultations électorales, cher cousin, les politiciens où tous ceux qui se réclament de la politique ne manquent point de manœuvres pour déstabiliser leurs adversaires. Je n’en aurais rien dit si de telles manœuvres n’étaient pas ourdies par des militants contre des camarades de leur propre parti.

Mais que veux-tu, quand certains se mettent à rêver qu’ils n’ont de destin qu’au sein du Conseil municipal ou à l’Assemblée nationale, laissant aux autres le seul devoir de voter ?

Ainsi me revient-il, cher cousin, qu’on menacerait d’exhumer les dossiers sales d’un candidat à la candidature sous la bannière du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), si jamais il ne revoyait pas ses ambitions à la baisse.

Mais que lui reproche-t-on ?

En fait, l’indésirable d’aujourd’hui, du temps de sa splendeur politique, aurait "dîné", avec bien d’autres, des fonds destinés à la construction d’un barrage hydroagricole. Lui a certainement déjà oublié, mais ni les électeurs agriculteurs ni ses camarades politiques n’ont oublié. Alors, notre candidat reculera-t-il ou foncera-t-il pour se noyer dans les eaux du barrage ?


Cher Wambi, c’est en toute légitimité que des populations du Sourou se posent la question qui suit, et tu vas comprendre pourquoi : "Où est passé ce fameux centre de formation pour jeunes filles, dont la première pierre a été posée en 2004 ?" Question légitime, en effet, quand on revit un peu l’affaire.

En 2004, une illustre personnalité dirigeant alors une institution sous-régionale basée à Ouagadougou remettait un chèque d’une valeur de 5 millions de nos francs à un(e) représentant(e) du peuple pour la réalisation du projet ci-dessus évoqué.

Il s’ensuivit, quelques mois plus tard, la pose d’une brique devant matérialiser le démarrage imminent des travaux. Mais depuis, plus rien, et d’aucuns même disent qu’il serait impossible, de nos jours, de localiser le site initialement prévu, car tant de boue et d’intrigues se sont amassées dessus. Mais comme dirait l’autre, vraiment, il est des gens qui ne connaissent pas la honte sous nos yeux. Surtout dans le milieu politique.

Sinon, argumentent-ils, comment après une telle forfaiture, visible à l’œil nu, comme une plaie sur un crâne rasé, et tant d’autres manquements graves à la déontologie "représentative", l’auteur se bombe le torse pour clamer haut et fort, même à qui ne voudrait pas l’entendre, que sans lui, le Sourou ne saurait aller de l’avant ?

Il est vrai qu’en période postélectorale on peut tout se permettre dans nos cités bananières, même acheter des consciences avec d’éphémères billets de banque, mais tout de même ! Il faut bien qu’un jour nous puissions avoir le courage de dire : "Je suis trop sale, alors j’abdique !". Ce serait vraiment un grand bond qu’aura alors effectué notre monde politique vers sa réhabilitation aux yeux des observateurs.


Plus loin du Sourou, dans la province du Boulgou, ce sont les voix des membres de la sous-section CDP et de 19 conseillers municipaux de Zabré qui s’élèvent contre la candidature de Bossim Issaka Joseph "De Gaulle", candidat titulaire dudit département. Voici les raisons avancées, qu’ils livrent à l’appréciation du commissaire politique régional du CDP, sans les noms des signataires :

Le Secrétaire général de la sous-section CDP de Zabré Au Camarade commissaire politique régional S/C voie hiérarchique

"Comme suite aux résultats des travaux du collège d’appréciation des candidatures de la province du Boulgou, tenus le 28 janvier 2007 à Tenkodogo, les résultats provisoires de l’axe des 3Z (Zabré, Zonsé, Zoaga) ne sont pas de nature à favoriser le bon déroulement de la campagne dans les 3Z en général et en particulier dans le département de Zabré.

En effet, le candidat titulaire du département de Zabré, retenu en bonne place dans le classement, n’était pas connu comme militant du parti avant le mois de janvier 2007. De plus, il n’a jamais pris part à une rencontre politique du CDP à Zabré et à Ouaga.

L’intéressé est resté sans action en faveur du CDP pendant la campagne municipale d’avril 2006 ; ce qui a permis à l’UPR de conquérir les deux sièges de conseillers de son village.

Quant à la récupération de ces conseillers UPR pour le compte du CDP en mi-janvier 2007, cela a fait l’objet de plusieurs sorties et démarches sur le terrain, depuis novembre 2006, des membres de la sous-section, de la section provinciale ainsi que des conseillers du CDP résidant à Ouagadougou.

Aussi, les membres du bureau de la sous-section et les conseillers élus, dont la liste est en annexe, voudraient, par la présente, attirer votre attention sur cet état de fait et vous prient de bien vouloir porter une attention particulière au choix de la personne dans cette zone. Veuillez recevoir, camarade commissaire politique, l’expression de mes salutations militantes."

Windm Gouba


Cher Wambi, tu le sais déjà, les quelque seize mille électeurs de la commune de Pô sont, de nouveau, convoqués aux urnes le dimanche 18 février 2007 pour le renouvellement de leur Conseil municipal, dissout par décision du Conseil des ministres du 7 septembre 2006.

Tu as certainement appris (si tu ne le savais pas déjà), dans les colonnes de l’Observateur paalga du mercredi dernier, les raisons qui ont conduit à cette dissolution et qu’une ambiance de morosité et de lassitude généralisée marque actuellement la campagne électorale.

Pendant que les candidats aux postes de conseillers promettent monts et merveilles aux populations locales au cas où ils seraient élus, une catégorie de citoyens n’a pas du tout l’oreille attentive aux chants de sirènes. Motif ? C’est sur elle que frappent directement les contrecoups de la dissolution du Conseil municipal.

En effet, les agents communaux, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, dont les salaires sont payés à partir du budget municipal, n’ont perçu aucun kopeck au mois de janvier. L’ancien organe de délibération n’a pu voter, avant son renvoi par le Conseil des ministres, le budget de l’exercice 2007.

Pourtant, selon des sources très proches de la comptabilité de la mairie de Pô, promesse avait été faite par le ministère de la Décentralisation de parer à de tels arriérés de paiement des salaires.

Trahis ou oubliés par la tutelle, victimes innocentes de la turpitude des acteurs politiques locaux, les agents des services communaux entendent protester bruyamment, dans les jours à venir, contre ce qu’ils qualifient de mépris à leur égard.

Surtout que si rien n’est fait, demain n’est pas la veille de la fin du calvaire des salariés de la mairie. Il faut, à ce que l’on dit, qu’au moins deux mois s’écoulent après les élections du 18 février pour que le budget 2007 soit voté. Encore faut-il, murmurent certains, qu’une autre crise ne vienne pas paralyser le fonctionnement de la future équipe dirigeante.


Tu te souviens, cher Wambi, du retour à ses ancêtres de Moaga et à Dieu, le 29 avril 2004 à Ouaga, de notre Karan-Saamba de vénérée mémoire, Daogo Mathias Sorgho, à l’âge de 84 ans ? Ce départ nous avait d’autant plus bouleversés qu’il intervenait huit jours seulement après le décès, à Brazzaville, de son fils aîné, Germain.

Eh bien, leurs funérailles chrétiennes auront lieu les 10 et 11 février 2007, c’est-à-dire ce week-end même, à Moaga, province du Boulgou, route de Ouargaye. Elles seront essentiellement marquées par une veillée de prières ce samedi 10 à partir de 20h30, et une messe le dimanche 11 en l’église Sainte-Rita de Moaga à partir de 9h00. Que la vieille terre de Zoungrana leur soit légère !


Et puisque nous parlons du Boulgou, dont la capitale n’est autre que Tenkodogo, je te soumets l’éternel questionnement d’une de tes nièces, cher cousin. Il revient à toi et aux bibliothèques vivantes du Burkina d’éclairer sa lanterne.

Lis donc, cher cousin : "Je m’interroge sur l’identité de mon grand-père Rialé. Pourquoi n’a-t-il pas tous les honneurs dus à son rang d’ancêtre d’un grand peuple auquel j’appartiens à savoir le grand groupe ethnique mossi ?

Pourquoi est-il relégué au second rang quand il s’agit de parler de mon peuple ? Pourquoi faut-il que ce soit notre grand-mère Yennenga qui soit à l’avant-garde de l’histoire de mon peuple, alors qu’on sait que la société à laquelle il appartient n’est pas une société matriarcale ? Dirigez votre regard avec moi sur un certain nombre de faits :

- pas de grandes rues baptisées du nom de mon ancêtre ;
- pas de monuments à son honneur ;
- pas de grands établissements scolaires ou universitaires qui portent son nom...

Enfin, pour terminer et enterrer définitivement le nom de mon ancêtre, l’un des lieux publics connus qui portait le nom de Rialé, à savoir le Ciné Rialé de Ouagadougou, est en train d’être rasé après sa vente au privé. Pourquoi ?"

Ouédraogo Alizèta

Eh bien, cher cousin, en nourrissant l’espoir que ta chère nièce aura une réponse à son questionnement, je t’invite, maintenant, à découvrir le contenu du carnet secret de Tipoko l’Intrigante.


- La guerre des fabricants et marchands de tôles qui empoisonnait le monde industriel de Kossodo, mille et une fois relatée par la presse, semble avoir trouvé sa solution au Conseil d’Etat. "A preuve, cet arrêt du 26 janvier 2007 :

Je soussignée, Tiendrébéogo Elisabeth, greffier en chef, atteste que le Conseil d’Etat a rendu un arrêt dans la procédure : la société industrielle des tubes d’acier, la société PROFEL et la société industrielle de transformation d’acier au Burkina contre l’Etat burkinabè (Ministère du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat et ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme) dont le dispositif :

Le Conseil, statuant publiquement et contradictoirement en matière de sursis à exécution :
- Déclare la requête des sociétés industrielles des tubes d’acier PROFEL et industrielle de transformation d’acier au Burkina recevable en la forme ; Au fond :
- Ordonne le sursis à exécution de l’arrêté n° 06-125/MCPEA/MHU du 13 novembre 2006 jusqu’à ce qu’il soit autrement statué sur le fond ;
- met les dépens à la charge du Trésor public. En foi de quoi, la présente attestation est délivrée pour servir et valoir ce que de droit."

Le Greffier en chef,

Elisabeth Tiendrébéogo


- Arrivés au Camp Ouezzin Coulibaly de Bobo pour suivre une formation en saut para, une cinquantaine d’agents de la compagnie républicaine de sécurité (CRS) ont vu leur stage annulé. La décision, qui est tombée lundi matin après la montée des couleurs, aurait, dit-ont, surpris les stagiaires, qui avaient été admis au Centre d’instruction des troupes aéroportées (CITAP) de la deuxième région militaire et qui devaient, alors, s’essayer au saut para ; et cela, en plus de la formation commune de base (FCB), dont ils bénéficient avec le GIFA (Groupement d’instruction des forces armées) à l’instar des autres corps paramilitaires (douane, eaux et forêts).

Ils ont donc été invités à rejoindre leurs commissariats respectifs, mais l’annulation de ce stage a donné lieu à de nombreuses spéculations et certains n’hésitent pas à établir un rapport avec les événements malheureux des 20 et 21 décembre dernier entre policiers et militaires à Ouagadougou, qui avaient fait 5 morts.

A ce qu’on dit, ils sont nombreux, les bérets rouges à se frotter les mains et qui voyaient d’un mauvais œil ce stage en saut para, qui serait de trop et qui, selon eux, allait au-delà des prérogatives, des missions assignées à la CRS. Peut-être qu’on en saura davantage dans les jours à venir, car, officiellement, rien n’a encore filtré de cette décision d’annulation du stage des CRS au CITAP de Bobo.


En match comptant pour la 3e journée du championnat national de D1, l’USY est venue battre l’ASFA/Y au stade du 4-Août sur le score de 2 buts à 0. C’était le samedi 3 février dernier. Mécontents, certains supporters des "Jaune-Vert" s’en sont pris aux dirigeants à la sortie du stade. Ils ont même menacé de brûler le véhicule de Zacharie Yanogo.

On croyait la rancœur terminée après leur dispersion par les forces de l’ordre. Mais la même scène s’est répétée, et Simon Kafando ainsi que Zacharie Yanogo n’ont dû leur salut qu’à l’intervention des "vrais supporters". Et l’affaire a quitté le rectangle vert pour atterrir sur les bureaux du procureur.

En effet, une plainte datée du 6 février 2007 a été déposée au parquet par les deux "pestiférés" contre leurs agresseurs : il s’agit d’Abdoulaye Kaboré, de Seyni Yabyouré, de Madi, Moussa et d’un gérant de parking, appelé "le Gourounsi".

C’est vrai que le football est un sport de passion, mais il ne faut pas oublier que c’est avant tout un jeu. Alors, il faut savoir perdre quand on n’a pas gagné. Et puis, s’agit-il réellement de supporters ? Reste à le savoir.


- La grippe aviaire, on en reparle. Après la panique suscitée, il y a quelques mois, par cette maladie, on avait fini par croire à une fausse alerte.

Pourtant, elle persiste et signe. Il ne faut donc pas baisser la garde. Cette pandémie de la volaille commence à inquiéter de nouveau, avec les victimes humaines enregistrées non loin de chez nous, plus précisément au Nigeria.

Arrivée d’abord au Nigeria, au Bénin, au Niger, puis au "pays des hommes intègres", cette épizootie fait perdre le sommeil surtout quand on sait qu’elle vient de faire une victime au Nigeria. Mieux vaut prévenir que guérir, dit un adage.

C’est peut-être dans cette optique que le centre d’enseignement à distance de Ouagadougou (CEDO) organise, le lundi 12 février 2007, de 7 h à 10 h, à son siège, une formation et des échanges d’expériences sur cette maladie. Outre des experts burkinabè, il y aura ceux des Etats-Unis et de l’Asie.


- En prélude au Sommet Afrique/France de Cannes (16-17 février), se tiendra, le 12 février 2007 à la Cité des Sciences et de l’Industrie, un "Forum Afrique avenir-Rencontres des réussites africaines", qui sera animé par l’Agence française de développement (AFD).

Au nombre des 60 "sélectionnés" qui pourront y intervenir, on compte deux Burkinabè qui sont :
- François Traoré, président de l’Association des producteurs de coton africains ;
- Bintou Diallo, directrice générale de la SN-CITEC.


- Bonnes nouvelles de Washington. Après le Mali, qui a engrangé en novembre 2006 la bagatelle de 245 milliards de F CFA des fonds du Millenium challenge corporation (MCC), c’est le tour du Burkina de passer maintenant à la caisse. Mais quel sera le montant du pactole ?

Mystère et boule de gomme. Ce qui est sûr, Bissiri Joseph Sirima, le patron national du Millenium challenge corporate, peut d’ores et déjà se frotter les mains.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.
Au revoir.

Ton cousin,
Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 9 février 2007 à 19:28 En réponse à : > <I>Une lettre pour Laye</I> : Pas de saut para pour les poulets

    Eh bien toi la mossi il faut savoir que les mossis ont honte que Rialé fut un chasseur Bissa. C’est pourquoi ils taisent son histoire et brandissent Yennega qui serait venue du Ghana.

    Je connais bien son histoire car elle m’a été racontée par un ami samo diplomé en yennegalogie. Je te la raconterai prochainement.

    Merci de ta curiosité

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