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<I>Pot-pourri</I> : Le cadeau à problèmes de Simon Compaoré à la presse

Publié le vendredi 26 janvier 2007 à 08h05min

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Le maire de Ouagadougou, qui croyait bien faire en offrant 1 million de F CFA aux journalistes pour un pot, a plutôt suscité des appétits chez certains journalistes, en témoigne cette information que nous a transmise le Directeur général de Canal3, Koen Ros. On aurait cependant voulu que Canal citât le nom des journalistes qui ont eu ce comportement afin de lever toute équivoque.

"Monsieur Le Directeur général,

Le vendredi 12 janvier 2007, dans la présentation de voeux de la mairie de Ouagadougou à la presse, le directeur des programmes de Canal3 a reçu, au titre de porte-parole de la presse, une somme d’un million de F CFA.

Cette somme, aux dires du maire, a été donnée aux directeurs des organes de presse afin qu’ils organisent un cocktail qu’il aurait dû leur offrir, n’eussent été ses ennuis de santé.

Grande a été notre surprise de voir dès la fin de la cérémonie, des journalistes assaillir les locaux de Canal3, insultant le personnel, dont le directeur des programmes, et exigeant le partage de ladite somme au prorata des journalistes ayant assuré la couverture médiatique de la cérémonie.

Une telle attitude, au-delà du préjudice qu’elle cause à l’image de Canal3, est encore plus dévalorisante pour la profession entière. Les passants qui voyaient ainsi des journalistes crier à en perdre la voix sur le parking de Canal3 ont dû se dire que cette presse burkinabè était pitoyable.

Je souhaiterais que vous attiriez l’attention desdits journalistes afin que la probité, la dignité et l’éthique, essentielles dans l’exercice de ce métier, leur donnent la retenue suffisante pour ne pas se jeter sur une somme d’argent comme des chiens à la vue d’un os.

Ladite somme, nous avons pris le soin d’en confier la destination finale aux patrons de presse par le biais de la SEP et de l’UNALFA, qui contacteront également les organisations et associations professionnelles.

En vous remerciant de votre écoute, je vous prie de recevoir, Monsieur le Directeur général, mes salutations respectueuses."


Marche-meeting du 3 février : le Collectif s’active

La Coordination du Collectif des organisations démocratiques de masses et de partis politiques a tenu une assemblée générale hier, à la Bourse du travail. Cette AG qui réunissait des militants du Kadiogo devait opérer des réglages en vue de la marche-meeting du 3 février prochain. Les thèmes qui seront abordés lors cette manifestation porteront notamment sur la réouverture du dossier Norbert Zongo, la lutte contre la vie chère et pour les libertés.


"Laissez la détectrice de voleurs tranquille !"

Depuis la Belgique, ce lecteur nous a adressé un mail pour se plaindre du sort réservé à la "détectrice de voleurs" arrêtée à Bobo Dioulasso.

"Je vous écris pour saluer les efforts du journal "Le Pays" pour nous résumer régulièrement l’actualité du pays. Je voudrais revenir sur l’émission "Yelsolma" que j’ai suivie sur Internet et au journal télévisé du 22 janvier 2007. Je ne suis pas content de la réaction de la gendarmerie. C’est tout cela qui fait que nous sommes en train de perdre notre culture au profit de celle des Blancs. Que dire de celui qui fait "venir la pluie" ? A-t-on une explication rationnelle à cela aussi ?

Ce qui me déplaît surtout, c’est que cette réaction va décourager beaucoup d’autres connaisseurs du traditionnel qui étaient sans doute prêts à passer à la télé pour nous montrer de bonnes choses. Je propose que la gendarmerie aille plus loin. Si c’est vraiment de l’escroquerie, qu’elle interdise la pratique mais qu’elle laisse la dame tranquille. SVP."


Bobo : Alfred Sanou fait le ménage

Le député Alfred Sanou a fait sortir la grosse artillerie le mercredi 24 janvier dans son quartier de Bobo, au secteur 17. Des rues de ce quartier ont subi l’assaut des engins pour faire disparaître les bosses et autres crevasses qui constituaient des obstacles pour la circulation. Cette action, quoique salutaire pour les riverains, suscite cependant quelques interrogations. Les législatives étant pour bientôt, n’est-ce pas là un moyen de séduction des électeurs ?


Bogodogo : une affaire de parcelle qui fait des vagues

Dans une lettre en date du 27 novembre 2006, le représentant de l’OSEO au Burkina, Paul Taryam Ilboudo, informait la présidente de l’OFUS, Aminata Patricia Zougounoma/Yoda, du "transfert" du centre, sis à Kalgondin, à la mairie de Bogodogo. M. Ilboudo invoque notamment la fin de la coopération entre l’OSEO et l’OFUS, ce qui lui donne le droit, conformément à l’article 20 de l’accord, "de décider de l’affectation des biens dont l’OSEO a doté le projet".

Mais la présidente de l’OFUS ne l’entend pas de cette oreille, parle "d’expropriation" et accuse le représentant de l’OSEO de "manoeuvres pour récupérer le centre à son profit". Car Mme Yoda dit ne rien se reprocher des griefs qui lui sont faits par l’OSEO pour justifier le "transfert" du centre à la mairie. Elle se dit en tout cas prête à se battre, y compris devant la Justice, pour "défendre ses droits".


Championnat d’Afrique de boxe : Irissa Kaboré défend son titre le 2 février

Le détenteur de la ceinture des super-welters, le Burkinabè Irissa Kaboré, dit le Caïd, va enfin défendre son titre. Le combat, attendu depuis quelques mois, va finalement l’opposer au Togolais Mama Djobévi Kokou Balogoun, le vendredi 2 février 2007 à partir de 20 h à la maison du Peuple. Ce championnat d’Afrique sera précédé de combats professionnels de préparation pour les champions d’Afrique en poids coq, Alexis Kaboré, dit Yoyo, et en super-moyens, Boniface Kaboré, dit le python.


Gala des anciens étudiants "soviétiques"

L’Amicale des anciens étudiants et stagiaires burkinabè de l’ex-URSS (AES-SOYOUZ) organise un gala de présentation de vœux le samedi 10 février 2007 à partir de 19 h au mess des sous-officiers.

Tous les membres de l’amicale, les anciens étudiants et stagiaires de l’ex-URSS, les membres des associations sœurs, et les sympathisants sont conviés à cette cérémonie de retrouvailles et de souvenirs. Il nous revient que les amateurs de vodka seront bien servis.


Bitel Communication reprend du service

Innocent Belemtougri, opérateur culturel et directeur général de Bitel Communication, fait part, ici, de la reprise des activités de son agence professionnelle d’événementiels.

"Bonjour à tous ! J’ai le grand plaisir de vous informer qu’après une bonne année de vacances bien méritées prises à la suite des dix ans consacrés à la promotion de la musique burkinabè, africaine et mondiale en général, l’agence professionnelle d’événementiels Bitel Communication reprend du service à partir du 30 janvier 2007. Avis est donc lancé à tous ceux qui auraient des projets sur le Burkina Faso ou la région ouest-africaine de nous approcher pour toute collaboration.

Amicalement vôtre !"


Ouahigouya : une association d’assistance aux sinistrés

Il est né à Ouahigouya une structure dénommée "Association assistance aux sinistrés". Dirigée par Boukary Diallo, boucher au secteur 13, cette association a pour objectifs, entre autres, de "localiser rapidement les zones sinistrées et avertir les autorités, soutenir et assister matériellement et moralement les sinistrés".

L’association a pour membres d’honneur Simplice N. Ouédraogo, conseiller des Affaires économiques, et Mahamadou Ouédraogo, ex-ambassadeur.


BLOC-NOTES

Signature de la convention de financement de Rood-Woko ce vendredi à 11h30 entre la mairie et l’AFD.

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Vos commentaires

  • Le 26 janvier 2007 à 14:03, par Dugu Lamini Sadjan En réponse à : > <I>Pot-pourri</I> : La dame de Bobo trouve les coupables

    Je crois qu’il faut bien situer les choses car je parle ici en tant que téléspectateur. Pour l’une des rares fois où j’ai zappé et que je suis tombé sur quelque chose de « bien » à la télé nationale, je me suis dit, « tiens, nous avons des choses à montrer nous aussi... ». Et voilà quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai appris que les gendarmes se sont pointés chez la pauvre dame. La dame n’a rien fait de mal, elle a simplement participé à une émission de télévision et s’il y a quelqu’un à interpeller, c’est bien d’abord les responsable de la chaîne de télé qui devront démontrer leur part de responsabilité dans ce show que plus d’un ont apprécié, en tout cas mieux que les nuits creuses de « clip d’or » ou de « koundé... »
    Il faut dire que les gens maîtrisent l’art de s’occuper de ce qui ne les regarde pas. Pourquoi la gendarmerie va-t-elle interpeller une dame qui dit détecter les voleurs ? Qu’à telle fait de mal ? ou du moins contraire à la loi ?
    Il faut bien situer les choses pour ne pas spéculer dans le vide. Il y a, comme l’a dit un magistrat, un vide juridique total sur ces genres de dossiers dans notre droit. En termes claires, du point de vu de la constitution, elle n’enfreint aucunement à la loi.
    Dans ce cas, la gendarmerie l’interpelle en faisant « un abus d’autorité » puisque ceux qui sont aller chercher la pauvre dame n’ont pas été mandaté par un juge après une plainte de qui que ce soit.
    En outre, « la culpabilité est une question de preuve ». Il faut prouver qu’elle a fait de l’escroquerie sinon nous sommes dans la diffamation. On peut bien vous démontrer que les personnes que tout le monde a vues à la télé ne sont que des comédiens comme nous le voyons dans des show télévisés sur des chaînes étrangères.
    Vous pouvez croire ou ne pas croire, c’est bien votre droit mais vous ne pouvez pas empêcher les honnêtes gens de se distraire

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