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Désastre dans la forêt classée de Maro !

Publié le samedi 2 décembre 2006 à 08h24min

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Une entreprise chargée du bitumage de la route Bobo-Dédougou (RN 10) a abattu des arbres en plein milieu de la forêt sur une superficie de plus de 5 ha et sur plus de 1,5 km de longueur. Le spectacle qui s’offre au visiteur sur le site est vraiment désolant.

Tout ce gâchis uniquement pour extraire de la terre destinée au chargement de la voie en bitumage. Mais à quel prix ? Sur le site aujourd’hui, il est très difficile d’admettre qu’il y avait là auparavant un couvert végétal très dense. Et l’on est tenté de croire à un acte délibéré d’autant plus que tous les arbres abattus ont disparu de l’endroit. Selon des indiscrétions, ils auraient fait l’objet de commerce de la part des employés.

Il ne reste plus sur place que de la terre entassée sous forme de dunes, 12 en tout, d’une hauteur d’environ 8 mètres chacune. On se croirait en plein désert. Deux des bulldozers utilisés pour cette destruction massive sont encore garées sur place. Selon des informations recueillies dans les environs, la direction régionale de l’environnement et du cadre de vie des Hauts-Bassins (DRECV/HB) aurait mis l’endroit « sous scellés ». Les villageois eux, sont dans la désolation.

Des handicapés coiffeuses installées grâce à la Caisse nationale de sécurité sociale

La demande d’aide des handicapés coiffeuses de Koudougou a eu un écho favorable auprès de la direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale. En effet, l’association Tegawendé qui regroupe 18 membres tous handicapés, a reçu de la part de cette direction un lot de matériel en vue de mener à bien ses activités de coiffure.

Le matériel remis était constitué de coiffeuse, d’un casque, d’un lave-tête, d’un carton de petits matériaux de coiffure et une somme de 50 000 F CFA pour acheter un miroir de salon sur place. Le tout pour un coût global de 250 000 F CFA. Voilà un geste qui donnera du sourire à ces personnes qui ne cherchent qu’à être présent dans la vie et se sentir exister par leur propre moyen.

Le Syndicat des travailleurs de l’éducation et de la recherche de Léo fait sa rentrée

C’est le samedi 18 novembre dernier que les syndicalistes du SYNTER de Léo ont choisi pour opérer leur rentrée syndicale. A l’affiche de cette journée, des rencontre-débats autour des textes régissant l’emploi au Burkina Faso et des activités de nettoyage des lycées provincial et municipal ont été inscrit.

La rencontre-débat a été l’occasion, pour les responsables du syndicat, les militants et les élèves de prendre connaissance ou de reprendre connaissance avec les textes portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de la fonction publique, le code du travail et les documents régissant la gestion et le fonctionnement des établissements d’enseignement public au Burkina Faso. Cette rentrée a permis aux uns et aux autres de renforcer leurs connaissances en vue de jouer pleinement leur partition dans le développement du Burkina Faso.

La politique nationale de lutte contre la corruption au menu d’une conférence à Titao

La haute autorité de coordination de la lutte contre la corruption (HACLC) poursuit inlassablement son objectif premier qui est d’atteindre la tolérance zéro dans la lutte contre ce fléau. A Titao, elle a donné une conférence à cet effet sous le thème : « politique nationale de lutte contre la corruption au Burkina Faso » animée par le docteur Tiemtoré, membre du HACLC. Dans son exposé, il a stigmatisé la corruption en mettant à nue ses manifestations, ses causes et le plan d’action élaboré en 7 lignes directrices en vue de l’éradiquer dans 5 ans.

Ainsi, pour le conférencier les manifestations de la corruption sont les pots de vin, la concussion, le racket, les détournements de deniers publics, la surfacturation, l’enrichissement illicite, les contrôles abusifs et la corruption électorale. Les causes, selon le docteur Tiemtoré, sont liées à la pauvreté, à l’ignorance, à l’analphabétisme, à la perte des valeurs morales et sociales, au mal gouvernance pour ne citer que celles-ci.

En guise de solution, la HACLC propose l’implication de tous les acteurs du développement dans la lutte,, la généralisation du code de déontologie et de l’éthique à tous les secteurs d’activités, l’amélioration de la transparence et de l’efficacité des services publics. Car, « la lutte ne doit pas être de tout repos, si l’on veut sauver l’économie du pays des hommes intègres ».

La Rédaction Internet

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 2 décembre 2006 à 16:52 En réponse à : > Désastre dans la forêt classée de Maro !

    Quelle agaçante manie de ne jamais citer les noms de celles ou ceux qu’on indexe, au Faso ! A quand la fin des précautionneuses petites frilosités ? On nomme l’erreur et l’auteur de l’erreur, d’où qu’il vienne, ou on se tait. A quoi bon parler dans le vide ! Le saccage de la forêt classée de Maro n’est pas la première ni la dernière atteinte je-men-foutiste à l’environnement déjà passablement méprisé et désintégrée ? Il me souvient que l’entreprise du ’bienfaiteur’ Kanazoé avait eu exactement la même désinvolture avec le Parc national Kaboré Tambi, percé de pistes, parsemé d’entrepôts de gravillons et de semblables clairières abrasées lors de la réfection de la nationale Ouaga-Po... L’exemple vient d’en haut, dit-on... Ben voyons !
    Frédéric Bacuez, Sénégal.

  • Le 3 décembre 2006 à 00:55 En réponse à : > Désastre dans la forêt classée de Maro !

    L’homme est vraiment désespérant. Dans le cher Faso, se permettre de tels crimmes contre l’environnement quand on voit les effets au quotidien des petites actions.... On parle de rechauffement climatique, on organise des conférences, des populations sont mobilisées sur différents chantiers, des élèves traversent l’océan, le désert pour nous aider à planter le couvert végétal et des individus voulant économiser quelques litres de carburant se livrent à des actes criminels envers toute la collectivité. Doient-ils faire penitence, doit-on les engager à reboiser au nom du principe du capitalisme moderne "pollueur-payeur". Bref, il faut inciter à ce que la morale et surtout l’ethique traverse de temps en temps l’esprit de nos décideurs. Doit-on attendre que les populations sortent avec des Gourdins comme à Gaoua pour faire respecter un minimum de principes. Qu’est ce que cela fait mal.... bref, j’arrête...

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