Ces merveilles vestimentaires sont l’oeuvre de la styliste
burkinabè Clara Lawson. Une fois de plus, Clara fait la preuve
qu’au Burkina Faso, nous disposons non seulement du matériel
pour réaliser de belles choses, mais aussi d’une expertise
locale qui n’a rien à envier au made in... ailleurs. On n’a donc
plus besoin d’aller en Europe, aux Etats Unis ou en Asie pour
acheter à prix très élevés des vêtements qui n’ont aucun lien
avec nos valeurs culturelles. A tous les coins de rue de
Ouagadougou, nous avons de grands couturiers qui n’attendent
que nos commandes pour se mettre en valeur.

El Hadj Abdou Sakho, nouveau commissaire de l’Union
monétaire ouest-africaine, prêtera serment le mercredi 7 avril
2004, devant la cour de justice de l’UEMOA. La cérémonie se
déroulera à partir de 10 h, dans la salle d’audience de ladite
cour, au siège des organes de l’union. Rappelons que l’UEMOA
compte 8 pays membres : Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire,
Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

L’Institut supérieur d’informatique de gestion (ISIG) organise du
7 au 10 avril, les "journées du gestionnaire commercial". Thème
de réflexion : "Quel rôle pour le gestionnaire commercial dans
l’émergence d’une entreprise burkinabè concurrentielle au sein
de l’espace UEMOA". La cérémonie d’ouverture aura lieu au sein
de l’établissement et sera présidée par le ministre du
Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat,
Benoît Ouattara. Elle sera suivie d’une Table-ronde des chefs
d’entreprise, enseignants, étudiants, autorités en charge du
commerce, etc. Plusieurs communications sont également
inscrites à l’ordre du jour. Le 10 avril, un match de football
opposera sur le terrain de l’EFEC, les étudiants au personnel de
la Radio-Télévision du Burkina.

A propos de surarmement (d’aucuns parlent de 600 milliards
de F CFA) de la Côte d’Ivoire, le ministre d’Etat, ministre de
l’Economie et des Finances, tout en qualifiant ce chiffre
d’imaginaire, a revélé qu’en décembre 2002, l’Etat a dépensé
16,56 milliards de F CFA, 22,424 milliards de F CFA de janvier à
décembre 2003.

Selon le grand argentier de Laurent Gbagbo,
au total 38,999 milliards de F CFA ont été dépensés de
septembre 2002 à décembre 2003. En janvier 2004, 5,148
milliards CFA ont été dépensés, soit une valeur globale de
44,148 milliards de F CFA en fin janvier 2004. En conclusion, le
ministre a indiqué, qu’au total dans la gestion de la crise,
s’affiche à 155,1 milliards de F CFA. On n’aurait rien à dire si ces
sommes dépensées avaient servi à acheter des armes pour
faire face à une agression extérieure et non pour mater
d’innocentes populations qui revendiquent un minimum de
démocratie et pour alimenter des charniers.

On tombe surtout
des nues quand le ministre dit "qu’il y a beaucoup d’armes et
autres équipements militaires qui rentrent en Côte d’Ivoire, mais
n’appartiennent pas forcément à ce pays. Périodiquement, nous
notons un mouvement important au port d’Abidjan et à la douane
pour le passage des chars et autres...". Si cela est avéré, il faut
avouer que le pouvoir échappe réellement à Gbagbo.

Alors qu’il se rendait avec sa moto à Ouagadougou le soir du
jeudi 1er avril, un professeur en service à Ziniaré a été retrouvé
tout ensanglanté et agonisant tard dans la nuit sur la voie juste à
proximité du bâtiment de l’ex- société Burkina Granit situé à la
sortie de Ziniaré. Transporté d’urgence au Centre hospitalier de
ladite ville, il succombera. L’infortuné a été retrouvé dans un bain
de sang, avec son engin. A Ziniaré, l’on se pose beaucoup de
questions sur les raisons de sa mort.

Le ministre de la Sécurité Yipénè Djibril Bassolé vient de perdre
sa mère à Nouna d’où elle est originaire. L’enterrement a eu lieu
le samedi 3 avril 2004 dans ladite localité. La rédaction des
Editions "Le Pays" présente ses condoléances les plus
attristées à la famille Bassolé.

A l’issue d’une audience que Blaise Compaoré a accordée
samedi 3 avril au ministre ivoirien chargé de l’Intégration, le
président de la Fédération burkinabè de football, Seydou Diakité,
s’apprêtait également à être reçu. Qu’est ce que le premier
responsable du football burkinabè est allé dire ou demander au
chef de l’Etat ? Les deux hommes ont-ils abordé la question du
bilan de la CAN 2004 ou parlé d’autres choses qui n’ont rien à
voir avec le football ?

A l’heure où le Burkina Faso est à la recherche d’un entraîneur
pour les Etalons et en train de réorganiser la direction technique
nationale, on peut croire que Seydou Diakité en a parlé avec
Blaise Compaoré. Sans doute que d’ici à quelques jours, on en
saura davantage.

Réuni en Congrès extraordinaire les 2 et 3 avril derniers, au
lycée Nelson Mandela, le SNEP/EB (Syndicat national des
encadreurs pédagogiques de l’Education de Base) vient de se
doter d’un nouveau bureau de 12 membres dont le secrétariat
général est désormais assuré par Boubacar Lompo. Trois jours
durant, les congressistes ont eu à passer en revue, les
problèmes qui minent leur tâche d’encadrement. Entre autres
entraves, le manque d’équipements pour les inspections et
l’absence de moyens logistiques. Avant de se séparer, les
congressistes ont mis en place une commission de 5 membres
chargée du règlement des litiges. Rappelons que ce congrès
qui avait réuni les inspecteurs de l’Enseignement du premier
degré et les conseillers pédagogiques itinérants était placé
sous le thème "Rôle de l’encadreur pédagogique dans la
dynamique du MEBA (Ministère de l’Enseignement de Base et
de l’Alphabétisation).

Le "quatro kora" congolais Koffi Olomidé, n’a pas pu donner le
concert tant attendu par des mélomanes burkinabè. Selon les
organisateurs du spectable, appuyés par des images et des
propos de l’artiste lui-même, ce faux-bond est lié à des raisons
de santé de la star. Koffi est un être humain et n’est donc pas à
l’abri des ennuis de santé. Toutefois, lorsqu’il a été reçu le
samedi 3 avril à 20h TU dans le journal Afrique de ITV, l’artiste a
affirmé qu’il donne un concert le 10 avril prochain à Paris.
Peut-être qu’après cela, il pourra honorer l’engagement qu’il a
pris avec le public burkinabè. Une autre source lie par contre le
rendez-vous râté de Koffi Olomidé au programme français du
musicien congolais, qui serait en train de préparer un album.

Au
cours de leur séjour dans l’Hexagone, des membres du groupe
de Koffi auraient vu leur visa arrivé à expiration et s’ils venaient
au Burkina Faso, ils auraient des problèmes pour retourner en
France. Où se trouve la vraie version ? De toutes façons, les
organisateurs du concert de Koffi Olomidé l’ont promis, "ce n’est
que partie remise".

Le Pays