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<B>Confidences du week-end </B> : Un maire gifle le secrétaire d’un préfet

Publié le lundi 30 octobre 2006 à 07h20min

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Scène surréaliste que celle qui s’est passée le 28 octobre 2006 dans une commune rurale dans le Centre-sud du Burkina. Un maire s’en est pris publiquement à un secrétaire d’une préfecture qu’il a giflé au cours d’une cérémonie à laquelle participait un ministre de la République.

A ce que l’on dit, la discorde serait partie de la mobilisation des femmes du département pour la cérémonie en question. Cette mission, à ce que l’on dit également, a été confiée au secrétaire par le préfet.

Au moment où l’agent s’exécutait, le maire se serait également mis de la partie mais en faisant le travail inverse c’est-à-dire en démobilisant les mêmes femmes afin qu’elles ne prennent pas part à la cérémonie. C’est en rapportant cet agissement de l’édile local à une autre personne au téléphone que le secrétaire a été giflé par la personne mise en cause qui était à côté et écoutait ce qui se disait à son propos.


Une association des diplômés et anciens stagiaires burkinabè du CESTI

Une association de journalistes vient de voir le jour. Baptisée ACAD-BF, l’Association des diplômés et anciens stagiaires burkinabè résidant au Burkina, du CESTI (Centre d’études des sciences et techniques de l’information) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, regroupe une quarantaine de confrères. Notons que le ministre actuel de l’Information, Joseph Kahoun, le président du Conseil supérieur de la communication, Luc Adolphe Tiao, et les anciens ministres Mahamoudou Ouédraogo et Raymond Edouard Ouédraogo, pour ne citer que ceux-là, sont des anciens du CESTI.

L’ACAD-BF poursuit les objectifs suivants : valoriser le diplôme du CESTI au Burkina ; revaloriser la profession et assurer la formation permanente des journalistes et communicateurs ; contribuer à la réflexion sur la problématique de l’information et de la communication au Burkina, en Afrique et dans le monde ; aider au renforcement des liens de conformité entre journalistes burkinabè, en particulier, et journalistes africains en général, à la promotion et à la liberté de la presse ; faciliter les rapports avec les membres des autres associations nationales des anciens du CESTI en Afrique, et contribuer à toute réflexion sur la situation d’ensemble du CESTI.

L’organe dirigeant de l’ACAD-BF se présente comme suit :

* Président : Raymond Edouard Ouédraogo

* Secrétaire général : Gnanou Yaya Tamani

* Responsable aux finances : Timbila Roger Nikiéma

* Responsable à la communication et aux relations publiques : Bernard Kaboré

* Secrétaire à l’organisation : Issouf Osiris Sawadogo.


Détachement militaire de Banfora : le lieutenant Simboro devient capitaine

A vos ordres, mon capitaine ! C’est désormais en ces termes que les hommes du détachement militaire de Banfora répondront à leur chef, Simboro Salou, le commandant d’armes de la place. Il a reçu sa lettre de notification en fin de semaine dernière à la satisfaction de ses hommes, ses proches collaborateurs, ses amis et les membres de sa famille.


Le projet "des Milliers aux Millions"

L’IFDC et la direction de la coopération néerlandaise (DGIS) ont conclu début 2006 une Alliance stratégique pour le développement de l’agriculture en Afrique de l’Ouest (SAADA), pour une durée de cinq ans. La partie la plus importante de cette alliance est désignée sous le nom du projet "des Milliers aux Millions : accélérer l’intensification agricole et la croissance économique durable en Afrique de l’Ouest" (1000s+).

Le but du projet 1000s+ est de faciliter l’intensification agricole et d’améliorer la sécurité alimentaire et les conditions de vie pour un million de ménages agricoles et d’environ deux mille cinq cents entrepreneurs en Afrique de l’Ouest à travers la formation des réseaux d’acteurs autour des filières porteuses.

Cet atelier aura lieu du lundi 30 au mardi 31 octobre 2006 Ouagadougou. L’un de ses objectifs est de permettre aux représentants des différentes structures d’échanger et de proposer la composition d’un comité de pilotage tout en jetant les bases de critères à considérer pour le choix des plans d’action des organisations paysannes à partir de 2007. Ces organisations assureront la présidence du comité de pilotage.


Soum : un lancement de campagne dans une salle de réunions

A Djibo, la cérémonie de lancement officiel de la campagne de lutte contre la schistosomiase urinaire ou bilharziose n’a pas été un grand succès. Pas de sensibilisation, pas de mobilisation. C’est la toute première fois, dit-on dans la région, que se tient un lancement de cette envergure dans une salle de réunions. De telles cérémonies au plan national ne devraient pas se limiter à un regroupement de vingt personnes enfermées dans une salle. Certains disent qu’il y a anguille sous roche, et personne ne souhaite que cela se répète. N’eût été le spot de la télé sur cette campagne, les populations n’auraient pas appris grand-chose sur ce fléau. Alors que le Sahel est bel et bien concerné.


Message d’internaute

Voici la réaction de Ouya Koeta, un internaute, par rapport à notre éditorial du 12 octobre 2006.

"Bonjour à toute l’équipe du journal. Je viens de lire votre article "Ethique au Burkina : des funérailles de première classe" sur lefaso.net et je suis quand même soulagé malgré cette situation peinte en noire : c’est osé mais très courageux de votre part de dénoncer une situation qui n’a que trop duré. C’est osé parce que ça peut paraître provocant, et c’est courageux parce que beaucoup de Burkinabè pensent ainsi mais n’osent pas le faire savoir.

Je salue donc votre courage. C’est un effort fort bien appréciable qui participe au développement de notre Faso à tous. Je le dis souvent, notre problème est l’éducation. Notre système éducatif, tel que conçu, est fait pour alphabétiser, rien de plus. Nous avons les solutions à notre problème mais on refuse de les appliquer, et c’est dommage.

Vivement que ça change ! Bravo pour ce que vous faites !

Je vous souhaite une bonne réception.

Bonne journée."


Islam : trois chefs traditionnels et leur suite se convertissent

Le 30 septembre 2006 restera une date inoubliable dans l’histoire de Nioniogo, un village du département de Gombousgou, situé à 12 km à l’est de Yako. Car, c’est ce jour de ce mois béni de Dieu, le Ramadan, que 907 personnes, avec à leur tête trois chefs traditionnels, venant de Nioniogo, Toessé et Messomnonguin, ont embrassé l’Islam lors d’une cérémonie présidée par le responsable des affaires islamiques de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), le Cheick Mahamoudou Bandé.

Etaient aussi présentes à cette cérémonie de conversion, des délégations de la communauté musulmane locale, de l’Association mondiale de l’appel islamique (AMAl), de l’Agence des musulmans d’Afrique (AMA), du Mouvement sunnite et de l’association de la Tidiania. Les nouveaux convertis ont répété la shaada (profession de foi).

"C’est une véritable joie pour la communauté musulmane tout entière du Burkina Faso d’accueillir dans ses rangs ces nouveaux convertis", se sont réjouis les responsables de la CMBF. Le responsable des affaires islamiques de la CMBF a félicité les nouveaux convertis qui ont choisi l’Islam.

En leur indiquant le Coran et la sunna du prophète comme repères dans leur vie de tous les jours, il a tenu à leur dire de vivre pleinement leur foi, en harmonie avec tous les frères des autres religions. A l’intention des nouveaux convertis, il a aussi été rappelé les cinq piliers de l’Islam, qui sont la shaada, les cinq prières quotidiennes, la zakat (l’aumône légale), le jeûne du mois de Ramadan et le pèlerinage à la Mecque.

Le Pays

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