Lutte contre la pratique de l’excision : Les comités de vigilance de Boulsa outillés
La radio Nayinere de Boulsa en partenariat avec l’UNICEF a, dans le cadre du renforcement de la capacité opérationnelle des cellules-relais de lutte contre la pratique de l’excision au Namentenga, remis 5 bicyclettes à chacun des 12 villages, le 29 août 2006 à Boulsa.
La remise de bicyclettes aux cellules-relais dans les villages vise à faciliter leurs actions d’information et de sensibilisation sur les méfaits de l’excision et la loi y relative. Elle permet également de dénoncer à temps, toute tentative ou pratique de l’excision aux services compétents.
cet effet, le directeur provincial de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du Namentenga a, en embouchant la même trompette que les bénéficiaires, témoigné toute la reconnaissance du haut-commissaire de la province à l’UNICEF, à monsieur Samuel Bamogo, président de l’Association communautaire de développement, structure partenaire de l’UNICEF et représentée à Boulsa par la radio Nayinere pour leurs diverses contributions à la lutte contre la pratique de l’excision.
En félicitant les bénéficiaires, il leur a demandé de ne point se décourager face aux provocations et toutes autres formes d’intimidation dont ils peuvent être l’objet.
Leur récompense, dira-t-il, sera d’avoir éradiqué cette pratique ignoble qui avilit la fille dans leurs localités respectives.
Jean-Baptiste DAMIBA
AIB/Boulsa
Vos commentaires
1. Le 16 septembre 2006 à 11:21, par Magid En réponse à : > Lutte contre la pratique de l’excision : Les comités de vigilance de Boulsa outillés
Quand reconnaitras t’on l’excision du prépuce de la même manière ? L’UNICEF se décribilise un peu plus chaque jour. Certes, il est louable de lutter contre les mutilations sexuelles mais se limiter aux filles est non seulement du sexisme mais également de la non assistance à des enfants pour qu’ils puissent juir d’un corps entier jusqu’au moins être adulte. Une "vraie" association internationale AMNESTY INTERNATIONAL ne fait pas de distinction entre les filles et les garçons et cherche à faire interdire les mutilations sexuelles sans aucune distinction. Félicitations à ces derniers, en espérant qu’ils servent d’exemples aux autres dont l’UNICEF.
Magid
Le 16 septembre 2006 à 22:40, par WOAT En réponse à : > Lutte contre la pratique de l’excision : Les comités de vigilance de Boulsa outillés
JE vois que M Magid n’a rien compris au problème de l’excision.Il n’ya pas à comparer excision et circoncision.Le premier est une mutulation c’est à dire l’ablation d’un ou de plusieurs organes avec des conséquences très néfastes sur la santé.Par contre le second est l’ablation d’un simple morceau de peau(le prépuce) sans aucune conséquence sur la santé.D’ailleurs ça peut aider à plus de propreté et de plaisir.
Le 17 septembre 2006 à 14:46, par Magid En réponse à : > Lutte contre la pratique de l’excision : Les comités de vigilance de Boulsa outillés
Je vois que certaines personnes n’ont pas compris le rôle, la composition et l’importance du prépuce. L’excision de ce dernier (car c’est une excision même si on appele "l’opération" une circoncision) entraine une perte de sensation du gland. En terme médical, çà s’appelle kératinisation. Le gland devant normallement se différencié du reste de la verge, une fois mis-à-nu, ce n’est donc plus le cas est indirectement, privé du prépuce proctecteur, c’est comme s’il mourrait. Il reste un peu de sensibilité mais à la base du gland comme aux femmes excisées, le plaisir peut encore se faire partiellement au niveau du vagin. Je suis jaloux de ceux qui ont la chance de pouvoir un gland hyper sensible. Il s’agit donc d’une amputation "indirecte du gland". Autre énorme erreur, le prépuce n’est pas constitué que de peau, certes pour la partie extérieure (et encore...) mais la partie interne est composée du muqueuse. Une muqueuse trés particulière que seul les hommes ont (comme les femmes disposent des muqueuses utérines). Quand à la propreté, je suis circoncis et je me considère naturellement comme malpropre du sexe. La partie la plus intime de mon corps (le gland) qui normallement devrait être protégée se trouve en permanence exposée aux microbes, infections et bien sûr à des saletés comme des résidus d’excréments. Je ne puis me laver plusieurs fois mon sexe avant des relations sexuelles de peur de polluer le sexe de ma partenaire. Que je voudrais redisposer du prépuce protecteur que des adultes ont mutilés quand j’étais enfant naïf et sans défense !
Sur le forum du FASO.NET, j’ai expliqué tout çà...