Et chacun doit faire attention, tourner trois fois sa langue dans la bouche avant de charger et d’accuser les autres et principalement le juge Wenceslas Ilboudo.
Méfions-nous de tous ceux qui envahissent les médias avec des certitudes qu’ils sont incapables de défendre face à la justice. Ce n’est point avec des « il semble », « il parait » que nous ferons la lumière sur l’assassinat de notre confrère.

Il faut rendre à César ce qui est à César. Même si certains ne veulent pas reconnaître le mérite du juge, il faut tout de même qu’ils acceptent de reconnaître qu’il n’a pas chômé. Plus de cent cinq (105) témoins entendus et certains plus d’une fois. L’interview de notre confrère Liermé Somé (Directeur de publication) de l’Indépendant, est une preuve de diabolisation du juge, et cela est étonnant car l’homme est bien placé pour savoir ce que tout le monde ne sait pas, ayant été lui-même auditionné sur l’affaire Norbert Zongo.

Lorsque Liermé Somé affirme : « Il semble qu’après, il a voulu entendre Naon et que ce dernier a refusé » (in l’Observateur Paalga n° 6687 P6), cela est inexact.
Naon a bel et bien été entendu par le juge « Wences » plus d’une fois sur le dossier Norbert Zongo et nous donnerons la preuve dans nos prochaines éditions. Des éléments de Naon, nous en parlerons aussi et de bien d’autres éléments dits nouveaux.

Il est important que l’Opinion nationale sache que les journalistes nationaux qui ont plus ou moins livré des « scoops » sur l’affaire Norbert Zongo ont été entendus. De Germain Bitou Nama à Newton Ahmed Barry en passant par Liermé Somé à Issaka Lingany tous ont été entendus.
Et le plus souvent, la montagne a accouché d’une souris. Certains « bravtchê » de la plume ont perdu leur langue. Ils étaient incapables de fournir une seule preuve de leurs affirmations.

Kantigui remuera pour livrer les « secrets » de certaines rencontres. Il est temps que notre justice joue à la transparence totale.

Le peuple burkinabè est fatigué d’être manipulé par des médias qui doivent contribuer à la recherche de la vérité plutôt que de jouer à obscurcir le dossier avec des revélations « bidonnées » et qui gardent le silence sur leurs sources face au juge.

Norbert Zongo avait averti : « Il faut se méfier du silence des hommes bien ». Kantigui partage cette pensée.

* Où sont passés les avocats de Marcel Kafando ?

Pendant que le collectif des avocats de Norbert Zongo « coaché » par Me Bénéwendé S. Sankara est actif, présent dans les médias nationaux et internationaux, convoque une conférence de presse et multiplie les contacts tout en entretenant un « lobbying » au sein des journalistes, ceux de Marcel Kafando sont portés disparus.
Personne ne répond au bout du fil.

Ils n’ont pas besoin d’un charlatan pour savoir que les médias attendent leur vision de la décision de justice, si vision ils en ont. S’ils sont ainsi absents, qu’ils ne s’étonnent pas que l’opinion qui n’entend qu’un seul son de cloche finisse par succomber.

Ce dossier a été politisé. Si les avocats de Marcel Kafando ne l’ont pas compris, alors qu’ils se désistent. S’ils ne veulent pas se « mouiller », pourquoi ont-ils accepté de défendre le dossier ?

Dans cette affaire, tous les avocats doivent être présents. L’opinion a besoin de savoir, et de comprendre. Ce n’est pas en restant au chaud dans leur chaumière et en laissant la justice sous l’orage que ces avocats feront avancer l’affaire Norbert Zongo ni la cause de leur client.

Et chacun doit savoir que Norbert Zongo défendait tellement la justice qu’il ne voudrait pas que des personnes soient injustement punies pour son crime.
C’est pourquoi nous devons faire violence sur nous-mêmes. Eviter la passion haineuse pour rassembler les preuves irréfutables avant de condamner. Ainsi Norbert Zongo reposera en paix. Parole de Kantigui.

* Cycle A de l’ENAM : les questions d’un recalé

Kantigui a reçu d’un candidat malheureux au concours professionnel de l’ENAM, des questionnements. Selon l’intéressé, préfet dans un département de notre pays, sur soixante-quatre (64) candidats au concours professionnel de l’ENAM cycle A administration générale, vingt-sept (27) personnes ont obtenu l’admissibilité et finalement quatre (4) personnes ont été retenues au nombre desquelles un seul préfet !

Question du candidat malheureux : les soixante (60) autres sont-ils des « cancres », surtout que parmi eux il y avait des préfets et que le sujet de culture générale qui portait sur le développement des Etats africains est tributaire de la décentralisation de leur administration appelant chaque candidat à apprécier cette citation. Selon lui, « C’est ce que les préfets font chaque fois », ce qui fait qu’il ne s’explique pas que sur quarante préfets candidats, c’est un seul seulement qui soit admis.

* Journée internationale de la jeunesse au Burkina : le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi s’active

Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays, célèbre chaque année, la Journée internationale de la Jeunesse le 12 août.

Cette année, Kantigui a ouï dire que cette journée sera célébrée à Bobo-Dioulasso par le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi pour marquer l’engagement des hautes autorités du Burkina à lutter fermement contre le chômage et la pauvreté. Selon les sources de Kantigui, la célébration de la Journée nationale de la jeunesse vise à valoriser la participation de la jeunesse au processus de développement en cours dans notre pays.

Aussi, elle envisage favoriser le brassage des jeunes en vue de renforcer et consolider l’unité et la solidarité nationale ainsi que sensibiliser les jeunes face aux défis majeurs du moment sur le plan santé, environnement, éducation, formation et emploi. Kantigui a pu jeter un clin d’œil sur le programme d’activités de cette journée et a noté quatre activités dominantes. Les deux premières sont centrées sur l’adresse du ministre de la Jeunesse et de l’Emploi, Justin Koutaba, aux jeunes et des travaux d’intérêt communautaires (TIC).

Les deux dernières activités de la Journée portent sur l’organisation de soirées festives (méga concerts, animations sportive et culturelle) et au lancement du Fonds national d’appui aux initiatives des jeunes (FNAIJ). Enfin, Kantigui a été informé que la veille du 12 août 2006, soit le 11 août à 20 heures, le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi s’adressera à la jeunesse

* La chaîne des maquis Kundé soutient le handball !

A côté du football, sport roi au Burkina Faso qui récompense ses meilleurs acteurs chaque année, un autre sport, selon l’information parvenue à Kantigui, serait en train de suivre cet exemple. Il semblerait en effet que demain 27 juillet 2006, les meilleurs acteurs (joueurs, arbitres, entraîneurs, personnalités) du handball burkinabè seront récompensés pour leurs mérites.

A ce sujet, Kantigui aurait appris de ses sources que c’est la chaîne des maquis les Kundés qui sponsorise l’activité à plus d’un million de F CFA. L’événement aura d’ailleurs lieu au maquis Kundé de la Cité An II

* Des carcasses de moutons et des dattes pour le Burkina

Kantigui a été informé de l’arrivée très prochaine de près de 2500 carcasses de moutons de sacrifice du Hadj 2006 au Burkina Faso. Cette importante quantité de viande mise à la disposition du pays par le royaume d’Arabie Saoudite n’est pas la première du genre.

Kantigui se souvient que par le passé, le Burkina a bénéficié de cette viande qui, en somme, constitue les offrandes que les pèlerins ont consenties à la faveur de leur séjour aux lieux saints de l’Islam. Dans le même ordre d’idée, Kantigui a ouï dire que le gouvernement saoudien a décidé de l’octroi d’environ 200 tonnes de dattes au profit du pays des Hommes intègres. Cet autre don du royaume d’Arabie Saoudite devrait arriver au Burkina Faso dans les tout prochains jours.

Loterie de visas d’immigrants aux États-Unis : 82 000 candidats sélectionnés

De sources proches du bureau des Programmes d’information internationale du Département d’Etat américain et parvenu à Kantigui près de 82 000 personnes de 175 pays ont reçu une lettre du département d’Etat les informant du fait qu’elles ont été sélectionnées pour faire une demande de visa de résident permanent aux Etats-Unis.

Seulement 50 000 visas sont octroyés chaque année dans le cadre d’un programme connu sous le nom de Loterie de visas d’immigrants. Plus de 5,5 millions de personnes ont fait une demande lors de la dernière période d’inscription, en 2005.

Une circulaire publiée par le Département d’Etat le 18 juillet indique que ces 82 000 candidats ont été sélectionnés au hasard dans le cadre de la loterie. Il est fort probable que nombre des candidats initiaux ne donneront pas suite à leur démarche initiale.
C’est la raison pour laquelle le Département d’Etat sélectionne plus de 80 000 dossiers afin de s’assurer que tous les visas disponibles dans le cadre de ce programme seront effectivement distribués.

Cette loterie, conçue de façon à renforcer la diversité raciale et ethnique aux Etats-Unis, offre des visas de résident permanent à des personnes originaires de pays ayant de faibles taux d’immigration au Etat-Unis.
Toute personne inscrite qui n’a pas reçu de lettre l’invitant à faire sa demande de visa est désormais exclue du processus de cette année et devra se préparer à s’inscrire, en fin d’année, pour la prochaine loterie.
Les dates d’inscriptions à la prochaine loterie seront annoncées en août.

En Afrique, les citoyens de cinquante pays ont pu s’inscrire à la loterie de visas. C’est au Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique, que l’on récence le plus de gagnants (9 800).

Viennent ensuite l’Egypte, avec 7 200 et l’Ethiopie, avec près de 6 900.
En Asie, c’est le Bangladesh qui arrive en tête de liste, avec 5 900 candidats sélectionnés. Mille cinq cents (1 500) Népalais ont aussi eu cette chance, ainsi que 1 300 Iraniens.

Des citoyens qui ont vécu autrefois sous l’influence de l’Union Soviétique ont également gagné la chance d’immigrer aux Etats-Unis. Plus de
7 200 Ukrainiens ont été sélectionnés, ainsi que 2 000 Albanais et 1 700 Bulgares.

* Banques : Un client déboussolé

Kantigui a été témoin des frustrations d’un client qui, allé pour percevoir son dû dans une institution bancaire qui, actuellement, fait un véritable tapage médiatique pour appeler les citoyens à exiger des reçus après chaque prestation de service.

Selon ce monsieur, arrivé à 10h 50 devant l’Institution bancaire qui affiche l’heure de fermeture à 11h 30, il s’est vu refuser d’être servi par la guichetière qui tournait les pouces.
Après avoir souhaité qu’on s’occupât de lui, il s’est entendu dire : « revenez le soir », c’est-à-dire à 15h 30mn.

* Divagation des animaux dans la ville de Koupèla : la municipalité interpellée...

La divagation des animaux, surtout celle des porcs, commence à embêter sérieusement les citoyens de la ville de Koupèla.

Il se passe rarement deux jours sans qu’un cochon ne provoque la culbute d’un cycliste ou d’un motocycliste. Le dimanche 23 juillet dernier, nous avons encore été témoins d’un accident pour le moins spectaculaire provoqué par un porc en plein centre ville de Koupèla.

La victime, un motocycliste d’une cinquantaine d’années environ. Projeté par le choc, le malheureux a achevé sa chute sur le hangar d’une boutique. Nous ne sommes pas contre l’élevage urbain des porcs, mais nous pensons qu’il est inacceptable que la municipalité continue de fermer les yeux sur cette divagation de ses animaux en pleine ville.

* RDEB : démission du secrétaire à la communication

Zinguim Hermann Yabré ,
Secrétaire à la communication

A

Monsieur le président du
Rassemblement des Ecologistes
Du Burkina (RDEB)

Objet : Ma démission du RDEB

Monsieur le président,

J’ai l’honneur, par la présente, de vous présenter ma démission du (RDEB) pour compter de ce jour 24 juillet 2006 pour convenances personnelles.

En effet, après mûre réflexion, j’ai décidé de prendre du recul vis-à-vis de l’action politique dans laquelle j’ai beaucoup appris, pour me consacrer à ma carrière professionnelle.

Au moment où je prends cette décision importante mais longuement mûrie, je voudrais vous remercier pour tout ce que nous avons pu faire ensemble pour la promotion et l’ancrage de la démocratie dans notre pays et vous rassurer de mon amitié qui, nul doute saura survivre à la différence de nos itinéraires personnels o

* L’ADF/RDA grippe la machine du conseil municipal de Manga

La première session du conseil municipal de Manga convoquée pour le 24 juillet 2006 a été reportée au lundi 31 juillet suivant. Kantigui a ouï dire que ce report est dû au départ des 15 conseillers ADF/RDA sur les 36 que compte le conseil municipal.

Dans une déclaration tombée entre les mains de Kantigui, il ressort, selon Idrissa Ouédraogo conseiller municipal de l’ADF/RDA, que le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) est réticent quant à l’ouverture du bureau du conseil aux élus de l’ADF/RDA.

Dans la même déclaration, M. Ouédraogo s’insurge contre la formule lettre circulaire par laquelle a été convoquée l’assemblée locale et les pressions et intimidations du méga parti sur ses camarades de l’ADF/RDA. Affaire à suivre, promesse de Kantigui

Kantigui

Sidwaya