Affrontements à la frontière Burkina-Mali : 8 morts côté burkinabè
Le 30 juin dernier, un affrontement entre populations burkinabè (du village de Ouorakuy dans le département de Djibasso) et celles d’un village malien aurait fait 8 morts côté burkinabè. Un problème foncier est à l’origine de cet affrontement sanglant et meurtrier. Les Maliens auraient même amputé les membres inférieurs des victimes qu’ils ont été présenter dans leur village comme trophées de guerre.
La situation a nécessité l’envoi, le 2 juillet, d’une équipe de la CRS de Dédougou pour des mesures sécuritaires, et face à la gravité de la situation, le directeur régional de la police de la Boucle du Mouhoun se rend en principe aujourd’hui 4 juillet sur les lieux pour mieux cerner les contours de l’affrontement. Le gouverneur
de la région de la Boucle du Mouhoun pourrait également être du voyage sans doute pour apaiser les coeurs. Tout devrait être mis en oeuvre pour ramener le calme entre les populations des deux côtés de la frontière qui n’ont aucun intérêt à s’affronter.
En effet, aussi loin que remonte l’histoire, le peuple malien et le peuple burkinabè qui sont les mêmes ont toujours su vivre l’expérience bénéfique de la complémentarité et de l’intégration. Nous y reviendrons plus en détail.
Par Serge COULIBALY
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 4 juillet 2006 à 19:03, par duguba En réponse à : > Affrontements à la frontière Burkina-Mali : 8 morts côté burkinabè
Je crois que vous d’autres hommes de presse, vous devez faire beaucoup attention dans la manipulation de certains mots. S’agit-il d’un affrontement (pour des problèmes fonciers) entre deux villages ou entre Burkinabè et Maliens ? Je pense, pour ma part que ce sont des choses qui arrivent tout le temps surtout dans cette région où la frontière n’existe même pas (sauf dans la tête de ceux qui la voient). Je pense qu’il vaut mieux laisser la police (malien ou burkinabè ou les deux) faire le constat de crime (s’il y a mort d’homme) et les tribunaux doivent juger de la compétence des cours en la matière. Il faut arrêtrer avec ces histoires de geurre tribale car, sans être sur place, je peux donner l’assurance (connaissant la région) qu’il s’agit bien d’un même peuple bwa. Les affaires se règlent dans le sang chez les Bwa. Et qui sait avec ces élections municipales qui se sont mal passées dans la zone s’il n’y a pas de raison de chercher les causes et l’identié des acteurs ailleurs.
Raconté et laisser la justice faire son travail.
Duguba