Outrée, la mère de l’enfant a porté plainte à la gendarmerie de Tenkodogo à laquelle elle a notifié que sa vie à elle-même est en danger. Il lui est reproché d’avoir dénoncé le chef. Quelques jours après, la femme serait effectivement décédée d’empoisonnement, selon certains. Saisie de cette nouvelle, la gendarmerie de Tenkodogo aurait mis immédiatement au frais le chef de village en question. Les investigations se poursuivent.

Komsilga : les braqueurs à la moto

Deux braqueurs sèment actuellement la terreur dans le département de Komsilga à quelques kilomètres de Ouagadougou. Sur une moto, les malfrats rattrapent leurs victimes et les dépouillent de leurs biens, puis disparaissent dans la nature. La police a bien tenté de les arrêter mais en vain.

Pô sans journaux

Depuis le mardi 2 mai dernier, les fidèles lecteurs des quotidiens de la place sont privés de leurs titres préférés à Pô. Et pour cause, le dépositaire des journaux a rompu son contrat avec les différentes entreprises de presse. Il n’y a que quelques abonnés depuis Ouaga (pas plus de 4) qui continuent de recevoir leurs "canards" : les autres sont donc obligés de subir cette situation jusqu’à ce qu’un autre dépositaire se manifeste. Beaucoup de lecteurs l’ont manifesté aux vendeuses et autres collaborateurs. Ceux-ci ignorent malheureusement que ce n’est pas tout le monde qui lit ou qui s’achète un journal à Pô.

Les journaux, selon des vendeuses, ne s’achètent pas bien, en témoignent les stocks d’invendus qu’elles gardent par-devers elles. Ily a aussi les mauvais payeurs dans le lot d’abonnés de Pô, parmi lesquels des services de l’Etat qui se font livrer les journaux mais ne paient pas. Conséquence, c’est le dépositaire qui doit supporter tous ces frais, ce qui ne l’encourage pas à continuer de ravitailler à ville en journaux.

Des maires analphabètes pour le CDP

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) se frotte les mains après les municipales du 23 avril dernier. Bien qu’ayant perdu des sièges de conseillers municipaux, et donc de maires dans certaines communes , le parti majoritaire occupe l’essentiel des fauteuils municipaux mis en jeu. Toutefois, une grande inquiétude demeure au CDP, car la majorité des candidats qui ont concouru sont des analphabètes.

Comment faire prospérer, dans le monde d’aujourd’hui, des entités communales avec à leur tête des dirigeants de ce type ? Comment iront-ils négocier avec les partenaires potentiels de la commune ? Comment vont-ils présider les conseils municipaux ? L’équation reste entière pour le CDP.

Le CDP annule une rencontre avec la presse

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) avait convié, le jeudi 11 mai 2006 à son siège, les hommes de médias à une conférence de presse. Celle-ci, et comme indiqué dans les lettres d’invitation, devait porter sur les élections municipales du 23 avril 2006. Tous ceux qui, comme nous, ont effectué le déplacement en ce lieu, ont été informés de l’annulation de ladite rencontre.

Le CDP a-t-il opté d’attendre la proclamation des résultats définitifs de ces municipales avant d’échanger avec la presse ? On peut s’interroger. Un parti politique de l’envergure du CDP aurait pu faire preuve de courtoisie, ne serait-ce que par téléphone, en informant les différents organes de presse de cette annulation.

RED Bobo : les auditeurs louent le Seigneur par la chanson

La Radio évangile développement (RED) de Bobo Dioulasso a animé, le dimanche 7 mai dernier, la 6e édition de "La nuit de l’auditeur", qui a vu la présence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins. L’événement, pour lequel le théâtre de l’Amitié a fait le plein de spectateurs, a permis aux fidèles auditeurs de la 106.3 de conjuguer louanges, prières et chansons.

L’organisation de "La nuit de l’auditeur", selon le directeur de cette radio évangélique, Dieudonné Sou, répond au souci d’offrir aux auditeurs un cadre de partage, de prières, de louanges et de communion sur fond de cantiques. Et comme il fallait s’y attendre, la soirée a commencé par une série de prières et de louanges. Il était d’abord question, pour les serviteurs de Dieu, de rendre grâce au Seigneur pour toutes les œuvres de la RED.

Puis s’en est suivie une série de prestations des artistes invités. Il y avait, entre autres, Fanta Drabo, Mikman, Florentia, Simon Kologo, des fanfares venues de Ouaga, Antenne-ville, etc. Les auditeurs de la RED, qui ne se sont pas fait prier pour esquisser des pas de danse dans les gradins du théâtre de l’Amitié, ont pu voir se produire ces artistes dont ils écoutent régulièrement les cantiques sur les ondes de la 106.3

Le CCF Henri-Matisse souffle ses 40 bougies

Le Centre culturel français Henri-Matisse (CCF/HM) de Bobo Dioulasso souffle cette année ses 40 bougies. A cette occasion, il est prévu le jeudi 18 mai prochain, une série d’activités autour du thème : "40 années au service de la diffusion et de la création artistique et culturelle".

L’occasion va être mise à profit par le CCF Henri Matisse pour rendre un hommage particulier au danseur/musicien-burkinabè Souleymane Porgo, décédé le 24 avril dernier. Le programme du jeudi 18 mai prévoit donc, de 15 h à l’aube, du cinéma, de la musique, de la danse, des contes, de la percussion, un café-concert, un bal- poussière, etc.

Cuba-Inde : une usine biotechnologique inaugurée

On a inauguré en Inde, une usine moderne pour produire un anticorps monoclonal humanisé, développé par des spécialistes cubains, qui s’emploie avec des résultats prometteurs dans le traitement de tumeurs de la tête et du cou, avec radiothérapie. Le h-R3 ou CIMAher enregistré dans l’île depuis 2002 avec des brevets dans 17 pays, a été développé au Centre d’immunologie moléculaire (CIM) appartenant au pôle scientifique de l’ouest de la Havane, dont les laboratoires travaillent en ce moment sur 22 produits, entre autres, des vaccins contre le cancer.

La nouvelle usine fait partie de l’entreprise mixte Biocon biopharmaceutical, représentée par la firme cubaine CIMAB et l’Indienne Biocon qui se chargera aussi de la commercialisation de l’anticorps monoclonal.

Artistes-musiciens, à vos marques !

Le grand prix national de la chanson moderne est dans sa dernière ligne droite. Cette manifestation culturelle, du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) se tiendra finalement les 25, 26 et 27 mai prochains à Gorom-Gorom.

A la direction des Arts, du spectacle et de la coopération culturelle (DASC), les organisateurs s’activent pour la réussite de l’événement. De sources proches du département d’Aline Koala, aucun grand prix national n’a enregistré autant de participations. Plus de 40 artistes se sont inscrits contre seulement une vingtaine à sa dernière édition. En rappel, le GPN a été créé en 1997 sous l’impulsion du gouvernement burkinabè afin de promouvoir certaines disciplines artistiques et la décentralisation des activités culturelles. Il a pour mission première d’offrir un cadre d’expression pour les musiciens amateurs ou professionnels de la chanson moderne, de susciter des initiatives de recherche et de créativité dans le sens d’une promotion de la musique nationale moderne. D’ailleurs, les deux artistes retenus, Djata Ilébou et Sissao Awa pour l’animation de cette 6e, sont elles-mêmes des révélations du Grand prix national.

Le Pays