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<I>Une lettre pour Laye</I> : Les députés préparent leurs vieux jours

Publié le vendredi 24 mars 2006 à 08h23min

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Cher Wambi,

Cela fait bien des lustres que je n’ai pas mis les pieds au village, mais j’ose emprunter la célèbre expression de l’illustre édile de la capitale pour dire, "Yaa mûi !". En d’autres termes, tout baigne, en dépit de la psychose de la grippe aviaire et des bruits de plus en plus assourdissants d’une épidémie de méningite.

Dieu et les ancêtres fassent alors que nos rêves les plus fous se réalisent en cette période de canicule ! Dans cette attente, cher cousin, j’ouvre cette page hebdomadaire en t’apprenant que Yayi Boni, futur président élu du Bénin, est le meilleur héritage au plan africain que nous aura légué la semaine qui s’achève.

L’outsider est donc rentré en tête des prétendants au trône du "caméléon" de Natitingou et portera certainement ses nouveaux habits le 6 avril à venir. Voilà qui va inspirer les intellectuels de notre pays qui se contentent du strapontin de membre d’un bureau politique plutôt que d’oser.

A l’évidence, cher cousin, les Béninois, à haute et intelligible voix, ont choisi de rompre d’avec la vieille garde, puisque l’heureux vainqueur du scrutin présidentiel s’en est tiré avec 75% des suffrages. En tout cas, c’est une nouvelle voie que viennent d’emprunter les Dahoméyens d’hier, qui mériterait d’être explorée.

Chez nous au Faso, la fièvre monte au fur et à mesure qu’approchent les joutes électorales. C’est te dire que le scrutin municipal du 23 avril 2006, qui précède les législatives tant attendues de 2007, est dans la ligne de mire de chaque acteur politique, tant de la mouvance présidentielle que de l’opposition.

Les listes ont été constituées, d’accord, mais s’est ouverte ensuite une lutte de positionnement. Ainsi, me revient-il, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) se serait lézardé dans le Boulgou au profit de l’Union pour la République (UPR). Au Sanguié, c’est la même atmosphère qui règne, où le député Véronique Kando et Mme Rosalie Bassolet s’étriperaient pour le leadership provincial.

A l’ADF/RDA, le climat serait des moins sereins où la section du Zoundwéogo aurait envoyé une lettre de déception au président Gilbert Noël Ouédraogo pour promesses non tenues. A ce que l’on dit, les militants seraient en train de faire leur baluchon, mais pour quelle destination, je ne saurais te le dire pour l’instant, cher cousin.

Ce qui est sûr, l’héritier politique du Duc du Yatenga aura fort à faire pour resserrer les rangs, et le député I. Raphaël Bado lui en voudrait toujours d’avoir effectué lui-même le saut périlleux dans l’équipe gouvernementale Paramanga III.

Que se profile-t-il à l’horizon dans le domaine de l’Eléphant ? Quand on sait qu’avant de convoler en justes noces avec l’ADF/RDA, le député Raphaël Bado a cheminé avec le CDP et le PAREN, les spéculations sur un éventuel divorce ne sont pas à écarter. Mais pourquoi épiloguer encore sur ce que d’aucuns considèrent comme une question de temps, cher cousin ?


Tu l’as certainement déjà appris, par décret n° 2006-112/PRES du 20 mars 2006, le président du Faso, Blaise Compaoré, a procédé à la nomination des membres du Conseil supérieur de la communication (CSC). A titre documentaire, je te propose ci-après l’intégralité dudit décret dont les services du Conseil supérieur de la communication m’ont fait l’honneur de m’en donner copie. Je t’informe que la prestation de serment des conseillers se déroulera le vendredi 31 mars 2006 à partir de 9 heures au Palais de justice de Ouagadougou.

Et voici donc :

Décret n° 2006-112/PRES portant nomination des membres du Conseil supérieur de la communication (CSC)

Le président du Faso, président du Conseil des ministres,

Décrète

Article 1 : En application de l’article 05 de la loi n°028-2005/AN du 14 juin 2005, les personnes dont les noms suivent sont nommées membres du Conseil supérieur de la communication pour un mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Présidence du Faso

- Monsieur Nassirou BA, professeur ;
- Monsieur Beyon Luc Adolphe TIAO, Conseiller en Sciences et Techniques de l’Information ;
- Madame Béatrice Marie Virginie TIENDREBEOGO, Chef de section de l’Information ;
- Monsieur N. Amadou YARO, Professeur.

Au titre de l’Assemblée nationale

- Monsieur Mounkayla Hamadou MAIGA ;
- Monsieur André YAMEOGO ;
- Madame Fati OUEDRAOGO/ZIZIEN.

Au titre du Conseil Constitutionnel

- Monsieur Jean-Baptiste ILBOUDO

Au titre des organisations socioprofessionnelles

- Monsieur Césaire DAH, retraité ;
- Monsieur Victor SANOU, Conseiller en Sciences et Techniques de l’Information ;
- Monsieur Yaya TAMANI, Conseiller en Sciences et Techniques de l’Information ;
- Madame Sita KAM, Assistante en Sciences et Techniques de l’Information

ARTICLE 2 :

Le présent décret sera publié au Journal Officiel du Faso.

Ouagadougou, le 20 mars 2006

Blaise COMPAORE


Tu te rappelles, cher cousin, dans une de mes récentes lettres, je t’annonçais l’évacuation en France du président du MBDHP et de l’UIDH, Me Halidou Ouédraogo, des suites d’une attaque cérébrale. Aux dernières nouvelles, le président du "pays réel" serait en train de récupérer au grand soulagement de ses parents et amis.

Après l’hôpital américain de Neully où il a été admis dans un premier temps, Halidou Ouédraogo a ensuite transité par la Clinique Mirabeau, avant d’entamer sa rééducation dans un centre spécial à Lyon. Au "Pays des hommes intègres", l’Amicale pour le soutien à Halidou Ouédraogo (ASHO) ne cesse de multiplier les initiatives.

Dernière en date, l’ASHO vient de solliciter des prières de grâce sur toute l’étendue du territoire national en faveur de l’illustre malade. En tout cas, cher cousin, des correspondances à cet effet ont été adressées au pasteur Samuel Yaméogo, à Cheick Aboubacar Maïga II, à Cheick Doukouré, à Mgr Jean-Marie Compaoré, au président de la Fédération des musulmans du Burkina Faso, à toute organisation estudiantine et scolaire du Burkina, et au Moogho Naaba.


J’en avais entendu parler vaguement jusqu’à ce que me parviennent copies de l’arrêté et de la décision pris par Roch Marc Christian Kaboré, le président de l’Assemblée nationale, le 10 mars dernier. Il est, en effet, créé un groupe de travail sur la retraite des députés, composé ainsi qu’il suit :

Arrêté n° 2006-08/AN/PRES, portant création, attributions et composition d’un Groupe de travail sur la retraite des députés

Le président de l’Assemblée nationale

Arrête

Article 1 : Il est créé un Groupe de travail sur la retraite des députés dont les attributions et la composition sont fixées par les dispositions du présent arrêté.

Article 2 : Le Groupe de travail est chargé notamment de :
- réfléchir sur la question de la retraite des députés ;
- d’examiner toutes les questions relatives à la pension des députés ;
- mener les recherches et de consulter toutes documentations pertinentes disponibles sur la question ;
- faire des propositions de solutions pratiques, adaptées et durables pour la retraite des députés ;
- élaborer un avant-projet de proposition de loi sur la retraite des députés, à soumettre au Bureau de l’Assemblée nationale.

Article 3 : La composition du Groupe de travail est la suivante :
- Groupe parlementaire ADF/RDA : 1 député ;
- Groupe parlementaire CFR : 1 député ;
- Groupe parlementaire PDP/PS et apparenté RDEB : 1 député ;
- Groupe parlementaire Justice & Démocratie : 1 député ;
- Groupe parlementaire CDP : 2 députés ;
- Association burkinabè des anciens parlementaires (ABAP) : 2 députés.

Article 4 : Le Groupe de travail élira en son sein un bureau composé ainsi qu’il suit :
- Un Président ;
- Un Vice-président ;
- Un Rapporteur général ;
- Un Rapporteur général adjoint.

Article 5 : Le Groupe de travail peut se faire assister par toute personne de son choix jugée compétente.

Article 6 : Le Groupe de travail a un délai de 15 jours, à compter de son installation, pour déposer les conclusions de ses travaux auprès du Président de l’Assemblée nationale.

Article 7 : Le Premier Questeur et le Secrétaire général sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent arrêté qui sera publié au Journal Officiel du Faso.

Ouagadougou, le 10 mars 2006

Roch Marc Christian KABORE

Décision n° 2006-08/AN/PRES portant nomination des membres du Groupe de travail sur la retraite des députés

Le président de l’Assemblée nationale

Décide

Article 1 : Les personnes dont les noms suivent sont nommées membres du Groupe de travail sur la retraite des députés. Ce sont :
- DA Houonne Théodule, Groupe parlementaire CFR ;
- SAWADOGO D. Théodore, Groupe parlementaire PDP/PS et apparenté RDEB ;
- TAMBOURA Ousséni, Groupe parlementaire ADF/RDA ;
- TOE Fidèle, Groupe parlementaire Justice et Démocratie ;
- GUE Béli Etienne, Groupe parlementaire CDP ;
- NABARE T. Bernard, Groupe parlementaire CDP ;
- RAMDE Somlassida, ABAP ;
- OUEDRAOGO B. Levis, ABAP.

Article 2 : Le député NABARE T. Bernard, doyen d’âge du groupe est chargé de coordonner le groupe jusqu’à la mise en place de son bureau.

Article 3 : Le premier questeur et le secrétaire général sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la présente décision qui sera publiée au Journal du Faso.

Ouagadougou, le 10 mars 2006

Roch Marc Christian KABORE


Maintenant, cher cousin, avant de t’ouvrir le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, je te demande d’être mon porte-parole auprès des communautés peulh et yarsé pour leur annoncer qu’à l’occasion de la Journée nationale de pardon commémorée le 30 mars, l’Association Défense des droits et diversité culturelle des personnes appartenant à des minorités (ADCPM) organise au stade René Monory à Ouagadougou un match de football entre Peulhs et Yarsé.

Déjà, on m’apprend que si du côté des Peulhs, Yéro Boly, le ministre de la Défense, sera tout naturellement le libero, du côté des Yarsé, il y aura un illustre encadreur technique nommé El Hadj Oumarou Kanazoé. Le moins que l’on puisse dire, cher cousin, c’est que le stade de la municipalité sera riche de bonnets ce jeudi 30 mars. Un rendez-vous à ne pas manquer donc.


Que s’est-il passé au siège de la BICIA-B le 14 mars 2006 qui a valu le courroux du personnel contre le chef de département ? L’information officielle venue de l’avenue Kwamé N’Krumah est la suivante : "A leur demande, les délégués du personnel représentés par Mme Sawadogo Thérèse, M. Segueda L. Ousseni, M. Zonou Guillaume et M. Ouédraogo Boureima ont été reçus par la direction générale (M. Bajon-Arnal, Mme Diallo et M. Fauvel) le vendredi 17 mars à 17h 30 dans la salle du Conseil pour évoquer l’intervention de la gendarmerie le 16/03/06 à la succursale vers 12h 30.

Rappel des faits générateurs

Suite à une erreur de caisse d’un montant d’un million dans la journée du 14/03/06, les vérifications entreprises ont mis en évidence un doute sérieux sur un versement en espèces précis réalisé par un client. L’attitude du client, convoqué, a conforté nos équipes dans leur idée première. Cependant, l’aveu du client ne parvenant pas à être obtenu, l’aide de la gendarmerie a été sollicitée aux fins de faire éclater la vérité et dédouaner par là même notre caissier.

La suite

Alors que l’on s’attendait à voir arriver un ou deux gendarmes, c’est une brigade d’intervention de 6 (en armes avec gilet pare-balles) qui s’est présentée. Après avoir été informés du problème, ils ont demandé au client et à notre collaborateur de les suivre jusqu’à leur véhicule, malheureusement garé devant l’entrée de Burkina Moto, ce qui a pu laisser croire que notre collaborateur était en état d’arrestation (alors qu’il n’en était rien).

Comprenant l’inquiétude toute légitime du personnel, relayée par les délégués, le directeur général a présenté ses excuses sur la forme et le constat final, alors qu’il s’agissait bien d’essayer de réparer au mieux une erreur grave de manipulation. Il a assuré les délégués que tous les enseignements seraient tirés de cet excès de zèle regrettable. Les délégués ont été remerciés de leur contribution active pour établir la véracité des faits et mettre en lumière les faiblesses.


Sous le très haut patronage du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, et de l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina Faso, sous le haut parrainage du Consul honoraire du Royaume du Maroc, aura lieu ce vendredi à partir de 9h 30 l’ouverture officielle du nouveau siège de l’Association des Amis de Sa Majesté le roi Mohammed VI (AAMMB). Pour ceux qui l’ignoreraient, ce nouveau siège est sis à la résidence d’El hadj Oumarou Kanazoé à Pissy au secteur 17 de Ouagadougou.


Ce samedi 25 mars 2006, le cercle familial du Zonta club de Ouagadougou s’agrandira avec la remise de la charte du Zonta club Ouagadougou Crystal. Une grandiose cérémonie, qui aura lieu au cours d’une soirée de gala, dans le cadre enchanteur de l’hôtel Sofitel Ouaga 2000 sous le haut parrainage de M. Lansiné Diawara, premier vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat de Ouagadougou à partir de 20h. Les bénéfices de cette soirée serviront à contribuer à l’amélioration du statut de la femme par la réalisation d’œuvres sociales.


Suite à l’inauguration du Centre d’éducation routière des enfants le mardi 28 février 2006, l’Association pour l’éducation routière des enfants (AERE) et Total Burkina ont engagé une opération d’éducation et de sensibilisation à la prévention routière. Les cours théoriques (code de route) et pratiques (conduite de deux roues) seront dispensés au Centre d’éducation routière des enfants sis au secteur 4 sur l’Avenue de la Paix dans la zone de l’ex-Boês yaaré. Les cours s’adressent aux enfants du primaire et du secondaire.

Une initiative qui est à saluer, à en juger par la croissance des accidents de la circulation dont nos enfants sont victimes du fait de la méconnaissance et du non-respect du code de la route.


Deux rendez-vous à ne pas manquer ce samedi 25 mars 2006. Tout d’abord, le "Basga" , la fête coutumière du Balkoui Naaba Sôoré dont la cérémonie officielle est prévue à 16h. Ensuite, la première fête coutumière de Naaba Bulga de Dayongo. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Dayongo, banlieue située à 7 km au sud-est de Ouagadougou, s’appelait jadis "Bant tenga". Le Naaba Bulga, qui célèbre sa fête ce samedi, a été intronisé le 8 juillet 2003, succédant à son père après une vacance du trône de 28 ans.


Sauf changement de dernière minute, le premier ministre ivoirien Charles Konan Banny était attendu hier en fin d’après-midi à Ouagadougou. Il devait être reçu en audience par le président Blaise Compaoré à partir de 18h 30. Une visite rapprochée liée certainement à la résolution de la crise qui secoue les bords de la lagune Ebrié depuis le 12 septembre 2002. On se rappelle, en effet, qu’il y a à peine deux semaines, l’ancien gouverneur de la BCEAO était déjà dans nos murs.

"Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 24 mars 2006 à 13:46 En réponse à : > <I>Une lettre pour Laye</I> : Les députés préparent leurs vieux jours

    ils n’ont pas honte de prétendre bouffer l’argent du peuple même après leurs mandat !!
    Argent, quand tu nous tiens....

    • Le 24 mars 2006 à 17:01 En réponse à : > <I>Une lettre pour Laye</I> : Les députés préparent leurs vieux jours

      C’est plutôt toi qui devrait avoir honte de leur refuser la pitance pour leurs vieux jours après avoir voté les lois de ce pays. Que crois-tu ? Que la démocratie est gratuite ? Une "CNSS" pour députés n’est pas une trouvaille du Faso : elle existe dans beaucoup de pays qui se disent en démocratie, du Nord au Sud et d’Est en Ouest. Informe-toi sur ce qui se passe ailleurs.
      Nous ne les aimons (les députés) pas parce qu’il sont dans le beurre et nous dans la pauvrété : c’est un sentiment négatif (jalousie), mais hélas, regardons la réalité en face : si nous avons accepté la démocratie alors il faudra aussi accepter son coût et les errances diverses, dues à la liberté que confère cette "démocratie".
      Sans rancune mon pote.

      • Le 25 mars 2006 à 11:06 En réponse à : > <I>Une lettre pour Laye</I> : Les députés préparent leurs vieux jours

        C’est vrai que la democratie a un prix, mais jusqu’à vouloir sacrifier des générations pour satisfaire des gens qui ont le temps de se servirr, c’est triste et c’est grave. Dire que nos deputés demandent une retraite parlementaire après leur passage à l’assemblée ne devra pas beaucoup étonner. Ce sont des gens qui se soucient peu de l’avenir de ce pays. sinon comment comprendre que dans un pays pauvre qui ne vit que sur l’aide exterieure et les dettes, on veut adopter ces choses là. Tandis que les autres croupissent sous la misère.
        On contracte des dettes que nous enfants vont rembourser dans 20 ans pour sataisfaire des gens qui ont leur passé dernier eux et qui en realité n’ont pas servi le pays.

        • Le 25 mars 2006 à 16:56 En réponse à : > <I>Une lettre pour Laye</I> : Les députés préparent leurs vieux jours

          Qu’est ce que vous croyez les gars. Democratie = mangecratie en afrique. Et vous allez voir que pour cette question opposition et majourité vont bien se tenir les mains. C’est ca l’assemblée Nationale au Burkina. ah OUI. Vive la mangecratie ...

          • Le 13 avril 2006 à 07:11 En réponse à : > <I>Une lettre pour Laye</I> : Les députés préparent leurs vieux jours

            Encore une trouvaille de nos cheres autorites .L’imagination ne manque surtout pas quand il s’agit de ses propres interets n’est pas les deputes ?Surtout que les lois sont entre vos mains il est clair que vous voulez agir avant qu’il ne soit trop tard.Chers deputes avec tout le respect que le peuple vous doit (etant donne que vous etes des elus du peuple) le peuple aimerait si vous lui permettez vous poser une question :le mot "depute" est ce une fonction a part entiere ou un titre ?La confusion merite d’etre levee honorables deputes.Jusqu’a preuve du contraire nous pensons que c’est un titre .Le peuple vous accorde ce titre en principe pour un mandat determine bien sur renouvelable.Mais faire de ce titre une fonction a part entiere on se poserait la question a savoir quelle democratie avons nous au Burkina Faso pays des Hommes Integres ?Si c’est le cas vous mettez en doute votre integrite honorables deputes.Avant d’etre depute vous occupiez des postes administratifs(pour la plus part).Ainsi une fois l’age de la retraire sonne vous percevrez une pension pour cette fonction occupee avant d’etre depute et une autre pour avoir etre depute ;Parce que ce mini club d’elus ,elus par les elus du peuple (les deputes) n’aurait pour option minimale que vous octroyer pour ne pas dire de s’octroyer une autre pension.Sinon quelle autre action pourrait vous etre utile pendant vos vieux jours ?Ne soyons pas trop sures les surprises ne manquent surtout pas.Supposons qu’une autre pension vous est octroyee.Chers elus en toute franchise rejeterez vous ce projet ?Il y a un adage qui dit chez nous au faso "trop de viande dans la sauce ne gate pas la sauce".Ce serait plutot un reel plaisir de le voter.Et si c’etait le cas vous accepterez et recevrez ainsi deux (2) pensions a votre retraire pendant que vos electeurs d’hiers recevrons une pension leur permettant de survivre a peine (pour ne pas dire miserable).Si cela sera une realite honorables deputes vous etes venus vous servir et non servir le peuple .Le peuple Burkinabe vous observe S’il vous plait ne le decevez pas.
            "Vive l’Afrique et vive le Burkina Faso"
            Un Africain et Burkinabe fier de l’etre et qui croit a un lendemain meilleur pour l’Afrique et le Burkina Faso

  • Le 25 mars 2006 à 12:45, par jeromalp En réponse à : > <I>Une lettre pour Laye</I> : Les députés préparent leurs vieux jours

    Quelqu’un peut il m’éclairer la dessus ?
    Je pensais jusqu’a present que le deputé etait élu pour un mandat, et qu’il pouvait être reconduit. Avant d ’être députe, ces gens ont des professions. Donc pour moi être deputé n’est pas une profession.
    Alors si on me parle de rétraite pour les députés j’avoue que je ne comprend plus rien.
    On dira sans doute dire que l’on peut être deputé pendant plusieurs années vie c’est à dire être reconduit n fois. Mais est ce que cela est normal ? Ne devrons nous pas limité le nombre de mandats a l’assemblée ?

    Ils vont se faire du beurre sur notre dos toute leur vie durant et pourtant ne foutent rien et meme souvent ne comprennent rien de ce que le pouvoir leur envoie comme projet de loi.
    Pauvre de nous.

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