Le fils de Kadhafi à Pouytenga : Tel père, tel fils
Juste 30 mn. Il n’a même pas ouvert la bouche. Mais toute la ville de Pouytenga a su qu’un hôte hors du commun était dans ses murs, ce mardi 7 mars 2006. Le fils du guide libyen Saif Al Islam président de la fondation Kadhafi, venu procéder à la pose de la première pierre d’un lot d’infrastructures au bénéfice des populations.
Pouytenga, ville bénie ? Oui, répond sans hésitation un habitant de cette ville et de poursuivre : « Sinon comment comprendre que parmi tant de villes prétendantes, ce soit uniquement Pouytenga qui ait été élue par la fondation Kadhafi pour bénéficier d’importantes réalisations d’infrastructures socioéconomiques de développement ? ».
En tout cas, beaucoup à Pouytenga ne croyaient pas trop à la bonne nouvelle jusqu’à ce mardi 7 mars 2006 où le fils du guide libyen a été annoncé à Pouytenga. Dès 8h00, le lieu de la cérémonie était déjà noir de monde. Malgré la canicule, la foule attendra jusqu’à 12h46 où enfin elle voit descendre l’hôte tant attendu.
Celui-ci était accompagné du ministre d’Etat, Salif Diallo et du commandant Diendéré. Juste, une lecture du Coran, un doua et quelques courtes allocutions. Les actes disent mieux. L’illustre hôte d’un midi, économisera ses paroles et passera à l’essentiel à savoir la pose de la première pierre pour la réalisation d’infrastructures. Il n’y a plus de doute. Pouytenga, l’heureuse ville élue, bénéficiera d’importants investissements dont, dans l’immédiat un centre polytechnique, un centre médical avec un personnel soignant libyen, une école supérieure de formation arabe. La joie des populations est immense.
Le conseil municipal, par la voix du maire, annonce qu’une parcelle en bonne et due forme est offerte à l’illustre hôte. Présentation de nouveaux convertis à l’Islam dont un chef coutumier de Pouytenga. Fin de la cérémonie. Puis, comme lors des passages de Kadhafi père, des liasses de billets craquants de banque jaillissent des limousines. C’est la ruée. Les plus chanceux ou les plus forts s’en sortent avec quelques dizaines de mille. Un personnage hors du commun était de passage. Tel père, tel fils. Pouytenga, elle, se frotte les mains.
Onésime Aké Loba LANKOANDE (onesimeakeloba@yahoo.fr)
AIB/Koupèla
Vos commentaires
1. Le 22 mars 2006 à 22:09, par kéré, Nancy En réponse à : > Le fils de Kadhafi à Pouytenga : Tel père, tel fils
Juste un rectificatif pour le journaliste de l’A.I.B. de Koupéla.
Gilbert DIENDERE est maintenant Colonel et non commandant.
Comme quoi, il faut, comme le disait le Général français BIGEARD, que les civils apprennent également l’art militaire (donc les grades)
Pour ma part, j’ai satisfait à cette exigence en 1983 au CENEC à Pô quant le colonel DIENDERE était encore Lieutenant. Depuis le temps, il a gravi naturellement les échélons (civil) (pardon !!!, les grades) pour devenir Colonel et non pas commandant.
Je ne pense pas que le Colonel tienne rigueur à un civil qui ne connaît pas les grades militaires. Alors Lankoandé, vous êtes tout pardonné et bravo pour votre article. Kéré, Nancy
2. Le 23 mars 2006 à 23:31 En réponse à : > Le fils de Kadhafi à Pouytenga : Tel père, tel fils
tout cela c’est l’impèrialisme Kadhafi e musulman. Faut pas nous vendre Compaoré ?
Le 21 avril 2013 à 23:32, par Banse En réponse à : > Le fils de Kadhafi à Pouytenga : Tel père, tel fils
vive KADHAFI ,VIVE SON FILS . les mort ne sont pas mort.
3. Le 18 avril 2013 à 00:26, par Yacou Tinto En réponse à : Le fils de Kadhafi à Pouytenga : Tel père, tel fils
Saif al-Islam n’est-il pas en prison ?
Le 19 avril 2013 à 13:54, par Greek En réponse à : Le fils de Kadhafi à Pouytenga : Tel père, tel fils
Regarde la date !!!! Il s’agit d’un fait qui remonte à 2006 !
Le 25 avril 2013 à 07:35 En réponse à : Le fils de Kadhafi à Pouytenga : Tel père, tel fils
AIE YACOU. Relire l’article pour savoir s’il n’est plus en prison
Le 28 avril 2013 à 18:45, par LeYoug En réponse à : Le fils de Kadhafi à Pouytenga : Tel père, tel fils
Yadega, tu t’es pas rendu compte que tu as voyagé dans le temps ?
Tu es en 2006