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<I>Confidences du week end </I> : Me Sankara : rien à voir avec les 650 millions

Publié le lundi 20 mars 2006 à 08h20min

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Me Bénéwendé Sankara réagit ici à notre "pot-pourri" du 17 mars dernier faisant état d’un pactole de 650 millions de F CFA qu’aurait reçu Hermann Yaméogo et dont une partie serait destinée à séduire Me Sankara. En rappel, nous n’avons repris qu’une information de Sidwaya, en nous interrogeant sur la vraisemblance des faits sous le titre suivant : "Pactole du discrédit ou machination ?".

"Sous votre rubrique pot-pourri, du vendredi 17 mars 2006, faisant allusion à un article paru dans Sidwaya n°5550 du 16 mars 2006, vous entretenez la confusion dans l’esprit de vos lecteurs en laissant croire que Me Bénéwendé Sankara serait directement ou indirectement concerné par une cagnotte de 650 millions dans le cadre d’une opération baptisée "hibou lugubre".

Cette assertion tendancieuse, calomnieuse et diffamatoire ne peut servir qu’aux régimes en perte de vitesse. Nous interpellons la presse dans son ensemble à faire preuve de vigilance pour ne pas être les instruments de personnes qui se sont toujours révélées comme de véritables ennemies de notre peuple. Je vous prie donc de faire savoir au peuple burkinabè que Maître Bénéwendé S. Sankara n’est ni de près ni de loin objet de financement de puissances extérieures.

Toutefois, je constate que ces 650 millions, au cas où ils auraient été effectivement donnés, n’ont pas suffi à ébranler un régime aussi impopulaire que celui de Blaise Compaoré. Combien les tombeurs de Thomas Sankara ont-ils alors reçu de leurs parrains qu’étaient Houphouët Boigny, Gnassingbé Eyadéma et autres ?

L’Union pour la Renaissance / Mouvement sankariste, a toujours été hostile au financement des acteurs politiques nationaux par des puissances étrangères en raison des graves implications qui en découlent. Nous avons ainsi condamné le fait que pour sa campagne électorale, Blaise Compaoré ait reçu des milliards de la part de Faure Eyadéma du Togo, de Kadhafi et de biens d’autres.

Le peuple ne doit pas se tromper de combat et d’allié. J’invite le peuple burkinabè à ne pas se laisser prendre par des manoeuvres qui n’ont d’autre visée que de saper les espoirs d’une renaissance pour le Burkina et le reste de l’Afrique".


Côte d’Ivoire - Niger : les relations se renforcent

La Côte d’Ivoire vient de matérialiser ses relations avec celles du Niger, à travers une représentation diplomatique. Le diplomate chargé de la gérer n’est autre que l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Burkina, le Dr Kodjo Richard qui voit ainsi son champ de compétences s’élargir.

En effet, il est depuis quelque temps, ambassadeur de Côte d’Ivoire au Niger avec résidence à Ouagadougou. Pour la circonstance, Dr Kodjo Richard a séjourné à Niamey où il a présenté ses lettres de créance au président de la République du Niger, Mamadou Tandja dans la matinée du mardi 14 mars dernier. L’ambassadeur a saisi l’opportunité pour avoir une rencontre d’échanges le mercredi 15 mars avec la communauté ivoirienne pour la plupart exerçant dans des institutions sous-régionales et internationales.


Des vigiles réclament un mois de salaire

Des agents d’une société privée de sécurité basée à Ouagadougou réclament un mois de salaire auprès de leur patron. Ces vigiles qui sont au nombre de cinq, après avoir servi dans ladite société, ont trouvé mieux dans une autre entreprise où ils ont finalement déposé leurs valises, nous a déclaré un des leurs.

Entre-temps, ils avaient travaillé pendant un mois sans percevoir leur salaire. C’est ce qu’ils réclament aujourd’hui. Après plusieurs démarches, ces vigiles déclarent n’avoir rien perçu et auraient été même menacés par le responsable de la société. Les convocations de l’Inspecteur du travail n’ont également pas eu de suite, nous a indiqué celui qui semble être leur porte-parole.


Woolio, le plus "Senghorien" des rappeurs émergents

Le concours de rap baptisé "Franco-Rap" organisé par la structure Afrik’heur dans le cadre des festivités marquant la célébration de la journée internationale de la francophonie, a connu son dénouement le 17 mars dernier dans un jardin de la musique Reem doogo plein à craquer.

Le poète-président Léopold Sédar Senghor était encore à l’honneur à cette fête du Hip-hop à laquelle participaient des personnalités dont le secrétaire général de la commission nationale de la francophonie, Paul Ismaël Ouédraogo et Chrystel Ferret Balner. Outre une prestation sur un texte au choix, les six artistes et groupes finalistes ont compéti sur un texte tiré du recueil de poèmes "Ethiopiques" de Senghor.

La palme du meilleur "franco-rappeur" pour cette première édition est revenue à une voix prometteuse venue du quartier Wemtenga, Woolio, de son vrai nom Ousmane Woolio, à la satisfaction d’un public qui était acquis à sa cause. Il bénéficie ainsi d’un soutien à la production d’une valeur de 200 000 F CFA en plus du trophée.


Manga : un coureur de jupon échappe à la mort

Les faits qui continuent de nourrir les causeries dans les cabarets et les lieux publics de Manga se sont déroulés dans la nuit du mardi 14 mars dernier. Cette nuit-là, monsieur X surprend sa femme dans les bras de son amant. Piqué au vif, le cocufié se jette sur l’amant et le roue de coups. L’amant qui ne serait pas à sa première aventure avec madame X a échappé de justesse à la mort grâce à l’intervention des voisins. Transporté dans la même nuit auprès d’un rebouteux qui lui a remis en place les "os déplacés", l’amant, bien connu dans la ville, se déplace à l’aide d’une béquille. Ce qui est drôle, c’est que le cocufié et l’amant sont du même service.


OMS : le bureau Afrique investit Ouagadougou

A partir de ce lundi 20 mars, la capitale du Burkina, Ouagadougou, sera celle du bureau régional Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). En effet, l’OMS/AFRO, comme on appelle ce bureau, organise deux réunions jugées importantes. La première va porter sur l’initiative de l’accès universel pour le traitement du Sida et s’ouvre aujourd’hui pour 48 heures. Cette rencontre est à mi-chemin entre une autre tenue récemment à Brazzaville, siège du bureau régional, sur le même sujet et une autre qui aura lieu en mai prochain à New York et dont la présente sera mise à profit pour la préparer.

La deuxième rencontre de l’OMS/AFRO qu’abritera notre capitale est la 36e réunion régionale du programme (RPM), un des organes de gestion du bureau. Celle-ci aura lieu en principe les 22 et 23 mars et verra la présence, outre du directeur du bureau régional, Dr Luis Gomes Sambo, de 17 représentants de l’OMS dans les pays africains, de ceux accrédités auprès de l’Union européenne, l’Union africaine, les Nations unies, etc.


Aline Koala : de la SNC au GPN

La prochaine édition de la Semaine nationale de la Culture, prévue du 25 mars au 3 avril 2006, marquera du même coup le baptême du feu de Aline Koala, ministre successeur de Mahamoudou Ouédraogo à la tête du département de la Culture, des arts et du tourisme. De sources proches de ce département, après la SNC Bobo 2006, Aline Koala se rendra à Gorom-Gorom dans l’Oudalan pour le lancement du Grand prix national de la chanson moderne (GPM), catégorie vedette et orchestre.

Le ministre Aline Koala devrait assurer la présidence effective de cette édition de la DASC que dirige Raphaël Kompaoré, pour prolonger, pourrait-on dire, son baptême du feu en tant que premier responsable du monde de la culture et des arts de notre pays.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 21 mars 2006 à 16:37 En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Me Sankara : rien à voir avec les 650 millions

    Me Bénéwendé SANKARA, si on aspire à exercer la fonction présidentielle et si on a la qualité d’avocat, on doit se garder de faire des déclarations dont on ne dispose des pièces à conviction.
    Si il appartient à celui qui allègue vous avoir donné des millions d’en rapporter la preuve, (ce qui n’existe pas en l’espèce jusqu’à la preuve du contraire) vous ne rapportez pas non plus la preuve de ce que le pouvoir actuel a reçu des sous de qui que soit lors de la disparition brutale et sanglante du Capitaine Sankara ; cette affirmation (sans aucune preuve matérielle à l’appui en direction des internautes) constitue sans aucun doute (et vous le savez) une dénonciation calomnieuse passible de sanction pénale. si vous étiez sanctionné certains de vos militants verront là une injustice certainement. La démocratie n’autorise pas de raconter n’importe quoi...et c’est là une appréciation objective...

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