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<I>On murmure </I> : Un prix « trop lourd » pour la SOTRACO

Publié le mercredi 22 février 2006 à 07h40min

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Il est parvenu à Kantigui que la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) a été retenue comme lauréat 2005 du prix « Arc d’Europe » dans la catégorie Or. Cette distinction salue les performances et le savoir-faire de cette entreprise dans son domaine d’activités.

Le leader du bus dans la capitale burkinabè devrait recevoir sa récompense, le lundi 27 février 2006, à Franckfort en Allemagne. Seulement, ce prix semble « trop lourd » pour la SOTRACO. La société doit en effet payer 3000 euros, soit environ deux (2) millions de F CFA avant de rentrer en possession de sa distinction.

Kantigui a ouï dire que la directrice générale a poliment traduit aux responsables de « Arc d’Europe » toute la reconnaissance de son entreprise pour avoir bénéficié de leur confiance avant de signifier l’impossibilité pour sa société d’effectuer les dépenses liées au voyage en Allemagne et à la caution de 3000 euros.


* Le dessin de presse célébré

Il est parvenu à Kantigui, que l’Union internationale de la presse francophone organise un concours « du dessin de presse africaine » dans le cadre du salon du livre et de la presse de Genève qui se tiendra du 27 avril au 1er mai 2007.

Tout candidat devrait faire parvenir deux exemplaires de son dessin paru dans une publication africaine. Les dessins seront agrandis, encadrés et présentés à l’exposition. Le lauréat sera invité à se rendre à Genève pour recevoir son prix. Kantigui espère que cette invitation fera écho et suscitera beaucoup de candidatures burkinabè.


* Insécurité grandissante : notre part de responsabilité

A Sapouy, l’on constate que l’ensemble des services publics n’ont pas de veilleurs de nuit. Ils ont presque tous été victimes d’un vol à un moment donné. L’on se rappelle toujours du vol massif des plaques solaires de ces services. Mais depuis cette tragédie jusqu’à nos jours, rien n’est fait, c’est-à-dire il n’y a pas eu de changement dans leur fonctionnement. S’il est vrai que l’insécurité est grandissante ici à Sapouy, ne sommes-nous pas en partie responsables ?

Certains nous diront que les moyens financiers font défaut, mais ne peuvent-ils pas développer des initiatives novatrices pour pallier cette difficulté ? Rappelons-nous que la sauvegarde des biens publics est un devoir qui incombe à tous.


* SOS pour la Haute Cour de justice

Officiellement installée depuis le 27 février 2003, la Haute Cour de justice, institution constitutionnelle dont l’importance n’est plus à démontrer (elle est chargée entre autres de connaître des faits de trahison commis par le Président du Faso dans l’exercice de ses fonctions) reste toujours quasiment inconnue dans le paysage institutionnel burkinabè.

On note ainsi que la juridiction que préside l’honorable Larba Yarga n’est toujours pas prise en compte dans les cérémonies publiques, car n’apparaissant pas dans l’ordre protocolaire. Point de préséances et d’honneurs civils donc pour le président Yarga, toute chose qui pourrait donner raison à ceux qui arguent que cette Cour est un « mal nécessaire » pour nos autorités qui l’ont instituée juste pour « meubler le décor ».

Convaincu pour sa part que les autorités de la IVe République sont attachées à la légalité républicaine, Kantigui ne doute pas un instant qu’elles sauront faire diligence pour que cet oubli coupable soit réparé. Le troisième anniversaire de l’institution pourrait constituer, à cet effet, une occasion idoine.


* ENSP Bobo : descentes de la gendarmerie

Kantigui constate que ces derniers temps, la gendarmerie fait des descentes régulières à l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) de Bobo-Dioulasso. De sources généralement bien informées, les pandores seraient à la « pêche » des fraudeurs pendant les concours de la Fonction publique. Ainsi, des élèves de cette école auraient été appréhendés pendant les cours parce que soupçonnés de fraude. Il est alors revenu à l’esprit de Kantigui qu’un réseau de fraudeurs avait été démantelé dans la cité de Sya.


* Tribunal de grande Instance de Manga : fermer pour mieux ouvrir

Quand Kantigui a appris que des Journées portes ouvertes devraient être organisées par le Tribunal de grande Instance de Manga, les 24 et 25 février prochains, il se demandait comment une institution dont la clôture était inachevée s’y prendrait. Surprise ! D’intenses travaux de construction sont entrepris depuis quelques jours.

Questions de « fermer pour ouvrir ». De sources proches du Tribunal de grande Instance, les travaux finiront avant les dates indiquées et les portes donnant accès à l’instance juridictionnelle de Manga s’ouvriront grandement au bénéfice des justiciables.

Kantigui, qui loue cette initiative des autorités judiciaires, invite les populations à s’informer au maximum sur les procédures, fonctionnement et délibération légale, car « nul n’est censé ignorer la loi ».


* Où est passé le terrain destiné au projet REPAJE ?

Kantigui a été écœuré lorsqu’il a appris qu’un terrain de 8 000 m2_ (Références : Section AH Lot unique 05), initialement destiné à la construction du siège du projet Réduction de la pauvreté des jeunes (REPAJE) dans la région des Hauts- Bassins au secteur n°21 de Bobo-Dioulasso a été purement et simplement parcellé et vendu à des particuliers.

Le pot-aux-roses aurait été découvert, a appris Kantigui, lorsque des responsables du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont décidé, en marge de la rencontre du comité de pilotage du projet REPAJE tenue le 07 février dernier à Bobo-Dioulasso, d’y effectuer un tour pour avoir une idée assez précise de l’espace octroyé. C’est donc effarés, irrités et déçus qu’ils auraient constaté que leur terrain a été morcelé et attribué à des particuliers dont certains ont déjà entamé la construction de leur maison.

Cela aurait vraiment mis mal à l’aise les autorités régionales et provinciales au cours de la rencontre de pilotage même si ceux-ci ont tenté de colmater les brèches.Et pourtant, a-t-on soufflé à Kantigui, l’espace, en plus de servir de siège au projet REPAJE était prévu pour abriter un centre de formation et d’accueil des jeunes en difficultés, des ateliers (de mécanique, de menuiserie, de couture) et servir de mini internat pour ces mêmes jeunes.

En outre, à la fin du projet en 2008, cet espace devrait accueillir la direction provinciale de l’Action sociale du Houet. Quand Kantigui pense que les fonds destinés aux travaux de construction (plus de 24 000 000 F CFA) sont là et que les bâtiments devraient être réceptionnés au 3è trimestre 2006, il y a lieu de retrouver le « dealer » de ces 8 000 m2.


* Quarante huit heures de l’enseignant au Zoundwéogo : le MEBA s’invite dans le « champ de gombo »

La ministre de l’Enseignement de base et l’Alphabétisation sera l’hôte des Mangalais à l’occasion des 48 heures de l’enseignant prévues pour les 3 et 4 mars prochains.

Si cela s’avérait, Kantigui espère que la première responsable du système éducatif apportera beaucoup de soutien, moral fut-il, à ceux qui ont opté pour le sacerdoce éducatif, la litanie des préoccupations qui seront évoquées et qui nécessitent réellement qu’on y prête attention.


* « Un député pris à partie pour la construction d’un CEG », Kantigui rétablit les faits

Dans sa livraison du mercredi 25 janvier 2006, Kantigui faisait état d’un problème de construction d’un CEG dans la province du Koulpélogo et mettait en cause un député membre d’un grand parti politique. Renseignements pris, il s’est révélé qu’il n’en est rien, Kantigui s’est laissé gruger par son informateur qui n’a pas pris le soin de vérifier les faits. Le député en question n’est ni de près ni de loin mêlé à cette affaire qui ressemble à des règlements de comptes.

Kantigui qui a fouiné davantage connaît aujourd’hui ceux qui se cachent derrière cette affaire. Et comme Kantigui ne veut pas passer pour une tribune de règlement de comptes, il s’est vu dans le devoir de rétablir les faits.Toutes nos excuses à l’honorable député.


* Radio Pax Manga : 10 000 F dans la boîte à idées

Kantigui s ‘est laissé apprendre de sources proches de la Radio Pax Manga qu’un billet de 10 000 F CFA a été trouvé dans la boîte à idées de ladite station un beau matin.

Kantigui qui considère de tels gestes comme une expression de reconnaissance et d’encouragement à l’endroit des hommes de médias invite les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs des organes de presse à imiter cet acte qui va droit au cœur de ceux qui se battent nuit et jour souvent dans des conditions pénibles pour offrir une information, une sensibilisation et une éducation saines. Cela est d’autant plus significatif que quand ça se passe dans l’anonymat et qu’importe que ce soit en matériel ou en propos.

Merci cher donateur et bon vent à Radio Pax Manga.


* L’ADF/RDA a désormais un siège

Kantigui a appris que l’Alliance pour la démocratie et la fédération / Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) vient de se doter d’un siège à Bobo-Dioulasso. C’est une des cours de feu le Général Babassi située sur l’avenue de l’Unité, à quelques mètres de l’ancien siège du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès) qui servira désormais de pôle de convergence pour les militants du parti de l’éléphant à Sya. Finies donc cette situation de Sans domicile fixe (SDF) ou les rencontres chez le vieux Zoromé à Diarradougou


* Un chargé de communication menace de jeter l’éponge

Selon les informations parvenues à Kantigui, le chargé de communication d’un maire de Bobo-Dioulasso s’apprêterait à démissionner de ses fonctions pour dit-il dénoncer le dénuement matériel dans lequel il exerce. En poste depuis bientôt quatre ans cet homme plein de volonté et nourri d’initiatives a su pourtant donner de la visibilité à sa mairie.

Kantigui qui a poussé plus loin ses investigations pour mieux comprendre aurait donc appris que c’est le manque de motivation de la part de ses supérieurs hiérarchiques, chose indispensable à la bonne marche de son service, qui pousse notre chargé de communication vers la porte. Un poste pourtant stratégique recommandé par l’AMBF qui a souhaité la prise en compte de cette fonction dans les organigrammes des mairies. Alors Kantigui s’interroge. Comment donc vouloir une chose et son contraire ?

Kantigui

Sidwaya

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