Mme André Audibert, épouse de feu son Excellence l’ambassadeur Jean Audibert, ancien administrateur de la France d’Outre-mer en Haute Volta (Burkina Faso) vient de faire paraître un livre intitulé « Jamais je n’ai cessé d’apprendre l’Afrique ». Des échanges sur l’ouvrage avec l’auteur ont eu lieu mercredi 8 février 2006 au Centre culturel français Georges Méliès.

L’ouvrage a été publié aux Editions Karthala et compte 256 pages plus une vingtaine de pages d’illustration.

L’initiative est d’abord partie du mari, Jean Audibert puis poursuivie par l’épouse : « Après le décès de mon mari, j’ai retrouvé ses manuscrits.

J’ai ensuite contacté des amis qui ont collaboré avec lui en Afrique subsaharienne et en Algérie et grâce aux diverses interviews de Jeune Afrique, de journalistes algériens et français, ses interventions, discours et exposés les plus déterminants ont été rassemblés dans cet ouvrage posthume », a expliqué Mme Audibert.

L’ouvrage « Jamais je n’ai cessé d’apprendre l’Afrique » ramène en souvenir des lecteurs, des problèmes comme le concept d’ingérence, l’évolution démographique, l’avènement de la démocratie, l’aide française au développement. Mme Audibert a indiqué que l’ouvrage est intéressant à plus d’un titre.
D’abord, il permet à la jeune génération de savoir ce qui s’est passé en Afrique, donc un repère historique. C’est ainsi que dans la première partie, il est question de la période coloniale à celui de l’indépendance.

La seconde partie de l’œuvre est entièrement consacrée à l’Algérie, pays où Jean Audibert a longtemps servi. L’œuvre est aussi intéressant à cause des questions récurrentes qui y sont exposées : de quelle coopération l’Afrique a-t-elle besoin ? La surpopulation est-elle une menace pour la paix ? Quel plan Marshall pour l’Afrique ? Comment arrêter la violence ? etc.

Dans l’esprit de cet ouvrage, « Jamais je n’ai cessé d’apprendre l’Afrique », le lecteur revisitera au fil des pages, les dernières années de l’époque coloniale, le temps des indépendances et les quarante années qui ont suivi avec leurs échecs, leurs réussites et les espérances qu’elles ont portées.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Sidwaya