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<I>Pot-pourri </I> : 55 bougies pour Blaise Compaoré

Publié le vendredi 3 février 2006 à 07h49min

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Aujourd’hui, Blaise Compaoré fête son anniversaire. L’an passé, l’événement l’a trouvé à Dakar au Sénégal où il participait au premier forum agricole, le "Dakar’agricole". A cette occasion, le chef de l’Etat avait partagé avec la délégation qui l’accompagnait quelques verres de champagne dans sa suite de l’hôtel Méridien où étaient logés les chefs d’Etat et leur suite.

Au nom des Burkinabè, Salif Diallo, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques avait souhaité joyeux anniversaire au chef de l’Etat. Une fois encore, bon anniversaire M. le président !


DGI : grogne des contractuels

La direction générale des impôts a lancé hier 2 février l’opération de recensement fiscal dans la ville de Ouagadougou. Mais, à peine entamée, voilà qu’une grogne gagne les rangs des 200 contractuels recrutés pour six mois. Ce jeudi 2 février, après le top départ officiel donné par le DG des impôts, Paténéma Kalmogho, ils se concertaient pour trouver des solutions à leurs incompréhensions. De quoi s’agit-il exactement ?

A les entendre, plusieurs zones d’ombre existent dans leur contrat. Etudiants pour la plupart, recrutés sur la base du baccalauréat, ils ne comprennent pas pourquoi on doit prélever l’IUTS et la CNSS sur leurs traitements (3 500 F CFA par jour). Ils s’inquiètent également de ne pas avoir de badges pour les identifier dans les 30 secteurs de Ouagadougou qu’ils vont quadriller. Enfin, ils s’attendaient à ce que leur formation soit rémunérée, ce que les responsables des impôts refusent. Au total, ces contractuels qui, ont déjà signé le "fameux sésame", veulent voir plus clair dedans. Mais, ils espèrent que leurs revendications seront entendues pour leur permettre de travailler sereinement.


Manque de matériel au Palais de justice

Au niveau du Palais de justice de Ouaga, tout n’est pas encore rose malgré les réformes et les autres efforts qui sont entrepris par le ministère de la Justice pour doter les différents services en matériel. Si les agents et des juges se plaignent dans cette logique, c’est surtout au grand dam des justiciables que cette situation perdure. Le manque de formulaires pour certains actes et surtout de machines à écrire et d’ordinateurs est le problème crucial qui empêche le fonctionnement normal de tous les tribunaux. C’est ainsi que la rédaction de jugements se fait avec beaucoup de difficultés et met du coup en retard l’évolution des dossiers.


Les avocats déjà en pré-campagne

C’est en principe en juin que le mandat du Bâtonnier Barthélemy Kéré arrive à terme, mais c’est déjà l’effervescence au niveau de l’Ordre des avocats. Une sorte de pré-campagne se mène dans les couloirs où les plus ambitieux essaient de se positionner. Il n’y a pas encore des noms qui se dégagent avec précision dans la course au fauteuil de Me Kéré qui, du reste, a la possibilité de rebeloter comme le stipulent les textes. En effet, le mandat est de 3 ans renouvelable une fois.


Cybercafés : l’APROTIC harmonise les prix

Les promoteurs de cybercafés veulent harmoniser les prix. Cette décision a été prise lors d’une assemblée générale tenue à Ouagadougou le 21 janvier dernier. Ainsi, l’AG a décidé que le tarif minimal de navigation internet sera désormais de 400 F CFA sur toute l’étendue du territoire et ce, à partir du 1er mars 2006. L’APROTIC (Association pour la promotion des technologies de l’information et de la communication) dit vouloir ainsi rendre plus professionnel le contenu des services offerts dans les cybercafés.

Pour ce faire, 6 responsables ont été retenus pour surveiller les différentes zones. L’occasion de l’AG a été mise à profit pour réorganiser le bureau (de 15 à 9 membres). Il se compose comme suit :

- Président : Emma Kaboré (Africanet)
- Vice-présidente : Angèle Dabilgou (Davy’s Link)
- Secrétaire général : Philippe Sawadogo (Cyber 4.12)
- Secrétaire à la formation : Denis Somé (Enercom)
- Secrétaire à la communication : Alidou Bissiri (Notre cyber)
- Secrétaire adjoint à la communication : Eugène Bonkoungou (Cogergom)
- Secrétaire à l’organisation : Moctar Consimbo (Maldo)
- Trésorier : Hermann Nagalo (l’Envol)
- Trésorière adjointe : Clémentine Sombié (Le Web)
- Benjamin -Bayala, promoteur d’un cybercafé à Koudougou, a été désigné par l’AG comme représentant de l’APROTIC à Koudougou et coordonnateur pour le suivi de l’application de la décision d’uniformisation des prix dans sa région.


La démocratie burkinabè sous l’oeil des intellectuels

Né dans le tumulte consécutif à l’assassinat de Norbert Zongo en 1998, le Mouvement des intellectuels du Manifeste pour la liberté est dirigé par le philosophe Mahamadé Savadogo, enseignant à l’université de Ouagadougou. Le Mouvement vient enfin d’obtenir sa reconnaissance légale. Pour l’occasion, l’association compte organiser une conférence de presse très prochainement. En attendant, on peut avoir une idée de l’action du Mouvement, à travers sa revue "Hakili" dont le cinquième numéro vient de paraître sous le thème des "limites de la démocratie au Burkina". D’éminents universitaires y ont collaboré, comme Luc Marius Ibriga et Salif Yonaba. Kassoum Kambou, magistrat, conseiller à la Cour de cassation, a traité du sujet des constitutions africaines.


80 lutteurs pour un fauteuil

La Fédération burkinabè de lutte a choisi les dates des 3 et 4 février 2006 pour l’organisation du championnat national de cette discipline. C’est Toma, une terre de lutte, qui va accueillir ce rendez-vous national, et précisément dans l’arène de lutte offerte par le président du Faso. Ce sont 13 provinces et 80 lutteurs qui s’affronteront en individuel et en équipes. Ce sera sous l’oeil du ministre Jean-Pierre Palm, patron de cet événement et du député Dieudonné Bonanet, parrain de ce championnat national.


Alliance du ruban blanc : un Burkinabè dans le CA

Suite au renouvellement du Conseil d’administration de l’Alliance du ruban blanc, un Burkinabè a eu l’honneur d’y être élu sur un total de 9 membres. Il s’agit de Jérémie Zoungrana, directeur national de JHPIEGO. Il y siégera pendant 2 ans. L’Alliance du ruban blanc est une coalition d’associations et d’individus basée aux Etats-Unis, dont le but est la réduction de la mortalité maternelle et infantile.


Titao : le périmètre du député visité

Dimanche dernier, les élèves de l’école A de Titao ont pris d’assaut le périmètre maraîcher du député Taho, natif de la province. Cette sortie de terrain visait à intéresser les enfants aux activités maraîchères. Ce fut une demi-journée d’exercice pratique que les élèves et leur maître ont accompli sur le périmètre du député. En retour, ce dernier a offert des fournitures scolaires pour encourager les bambins dans leur travail scolaire tout en gardant contact avec la terre.


Le Festival du reggae de Ouagadougou démarre aujourd’hui

Ils sont tous là et leurs répétitions déménagent comme si c’était déjà le show. En effet, Hamad Rabbin, Fadal Dey, ZMO, Iron Bender, Jah Verity, Les Vitalo, Rickson, Madess, Sams’K Le Jah, Ismael Issaac, sont à Ouaga, dans le cadre de la 2e édition du Festival du reggae de Ouagadougou (FREDO).

Zêdess, l’Etalon de la musique burkinabè, a mis le paquet pour réunir, sur un même plateau ce vendredi 3 au jardin de la musique Reem Doogo et demain 4 février au Ciné Oubri à partir de 20h, la crème de la musique reggae. Le FREDO, c’est du son en live, et le matériel de sonorisation est exceptionnel, selon les organisateurs du FREDO, le festival ayant pris du galon sur le plan national et international.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 3 février 2006 à 21:47, par Kéré, Nancy En réponse à : > <I>Pot-pourri </I> : 55 bougies pour Blaise Compaoré

    Joyeux Anniversaire Monsieur Le Président. A 55 ans, on est encore très jeune surtout si on assure le "footing" quotidien et je n’en doute point. C’est indispensable pour faire face aux nombreuses sollicitations et occupations qu’exige votre fonction de premier Magistrat des burkinabè. Que Dieu vous accorde une longue vie afin que vous puissiez souffler encore d’autres nombreuses bougies pour le bien-être des burkinabè. Kéré, Nancy

    • Le 4 février 2006 à 03:38, par Arc en ciel, En réponse à : > <I>Pot-pourri </I> : 55 bougies pour Blaise Compaoré

      Ca commence a sentir de l’opportunisme mon cher Me de Nancy.

      • Le 7 février 2006 à 18:34 En réponse à : peut-on parler ?

        Juste pour dire que les opportunistes sont dans l’ombre. Kéré est burkinabé et rien de mauvais que de dire joyeux anniversaire publiquement à son président !

        • Le 17 février 2006 à 21:44, par kéré, nancy En réponse à : > peut-on parler ?

          J’ajoute même, à l’attention de ce (tte) brave "arc en ciel" que je supporte publiquement notre Président pour son courage légendaire, son abnégation, j’en passe ses qualités...d’homme d’Etat responsable et j’accepte encore, publiquement, (puisque l’occasion m’est offerte sur un plateau d’argent), bien volontiers, d’être qualifié d’opportuniste vis-à-vis de Monsieur Blaise COMPAORE pour qui, j’ai du mal à cacher ma sincère admiration. Pour gouverner les burkinabè, il faut se lever de bonne heure. Et le Président COMPAORE le fait bien avec son calme, sa serennité déconcertante..... Il suffit, pour s’en convaincre, d’observer, objectivement, le parcours politique de cet homme. C’est un homme très intelligent qui constitue, inéluctablement, une chance inouë pour les burkinabè. S’en rendent-ils compte véritablement ? Nous qui sommes relativement nantis et vivant en France dans des pavillons luxueux, avions une vision claire, car nous ne sommes pas dans le bain burkinabè. Vous aurez encore, cher (e) "Arc en ciel" largement le temps de vous rendre compte des qualités de cet homme si Dieu lui prête longue vie. Le problème, c’est que je suis, à l’heure actuelle, dans l’incapacité matérielle aux fins de lui venir en aide afin qu’il réussisse son programme politique quinquenal. Alors, je ne peux, humblement, que le porter dans mes prières quotidiennes pour l’amour du Burkina.Ceux qui me connaissent, même à travers ce forum, ne peuvent contester ma sincérité. Et cela me suffit amplement. Alors je ne retire aucune virgule à l’intégralité des compliments faits au Président COMPAORE et à son équipe dirigeante actuelle. Tenez bon Monsieur Le Président car il est plus facile de "détruire" que de construire. Kéré, Nancy

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