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Passoré : La police abat un malfrat au secteur n°6 de Yako

Publié le vendredi 13 janvier 2006 à 07h31min

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Au cours d’une de ses interventions de terrain dans le cadre de la protection et de sécurisation des personnes et des biens, la police de Yako a abattu un malfrat le 6 janvier en plein jour aux environs de 14 h au secteur n°6 de la ville de Yako à 200m de la route Yako-Ouagadougou. Le délinquant avait en sa possession 22 moutons qu’il a volés à Zambélé, village situé à 7 km au nord-est de Yako.

L’homme qui a perdu la vie au cours de cette intervention policière selon les documents retrouvés dans un sac qu’il portait (une carte d’identité nationale burkinabè), se nommerait Ouédraogo Assami. Il est né en 1977 à Météo un des villages du département de Tô dans la Sissili. Son père s’appelle Ouédraogo Tasséré et sa mère Bagué Salamata. En plus de la carte d’identité, dans le sac, la police à retrouvé un pistolet de fabrication locale, trois (3) cartouches, de la drogue et une hache de fabrication artisanale.

Ces différentes armes retrouvées parmi des effets d’habillement, le tout contenu dans un sac, ont fini par convaincre les uns et les autres que le voleur de moutons n’est pas à son premier forfait. Son caractère agressif, les armes, la drogue dans son sac laissent penser aisément que notre voleur de moutons est un bandit de grand chemin au même titre que les autres malfaiteurs. Les moutons volés, au nombre de 22, appartiennent à un certain Simporé Souleymane cultivateur de son état, habitant Zambélé.

Comment sommes-nous arrivés à cette situation irréparable ?

Selon des sources policières et selon de nombreux autres témoignages, ce sont des jeunes du secteur n° 6 de Yako qui ont été les premiers à apercevoir le voleur des moutons non loin de la route Yako-Ouagadougou. Il avait l’air étrange, les yeux hagards, le pas pressé, un sac au dos et conduisant avec difficulté les animaux. Ne comprenant rien, les jeunes l’interpellent. Il refuse le dialogue. Le ton monte des deux côtés. Un des jeunes appelle à leur secours la police.

Un agent part aux nouvelles. Dès que le jeune homme l’a aperçu, il fait sortir une arme et engage une lutte avec l’agent de police. Il tente même de lui enlever son pistolet (P.A). C’est dans cette situation que l’agent naturellement en voulant aussi se défendre a réussi à l’abattre.

Belibi Francis Yaro
AIB/Yako

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 13 janvier 2006 à 10:18, par Passakziri En réponse à : > Passoré : La police abat un malfrat au secteur n°6 de Yako

    `La police abbat un malfrat : ca sonne bien quand on se réfère à la situation d insécurité qui prévaut dans le pays .
    Mais apRés le drame de Balpouré et ce nouvel évènement à Kaya, il faut que les uns et les autres commencent à s intérroger sur la légalité de l#abbatage systematique des suspecte ; je dis bien suspecte ;
    Apres avoir lu cet article, je me pose la question , pourquoi n avoir pas interpellé l’individu simplement,selon les strategies policières ? Le fait même qu une lutte ait pu s engager me reste tres flou, car la logique voudrait que les policiers n aillent pas seuls en mission, et qu une distance respectable soit gardée ;Et les "nombreux" temoins ? Ne sont -ils pas intervenus pour maîtriser ce supect excité ?
    Pour lutter éfficacement contre l’insécurité, nos forces de l`’ordre gagneraient à assainir leur rangs qui vraissemblament sont aussi impliqués dans cette monté de la criminalité.
    faisons beaucoup attention, car chacun parait supect à tel ou tel individu, selon les circonstances.
    Passakziri

  • Le 17 janvier 2006 à 09:35, par salassane En réponse à : > Passoré : La police abat un malfrat au secteur n°6 de Yako

    les actions des forces de l’ordre sont a louer car elles ont contribuées a baisser le taux d’insecurité dans notre pays.neanmoins le peuple doit rester vigilant quant a certains comportements jugés deplorables de certains agents de securite.concernant l’abattage de cet homme dans cette circonstance douteuse, il va faloir que nos force de l’ordre soient plus professionnels dans l’exercice de leur fonction .

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