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Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

Publié le dimanche 20 février 2022 à 19h39min

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Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

La France est présente au Mali depuis 2013 pour lutter contre le terrorisme et à la demande des autorités maliennes. Avec l’avènement de la junte militaire au pouvoir, les relations entre ces deux pays vont tourner au vinaigre avec pour conséquence le départ sans délai des forces Barkhane et Takuba du territoire malien. Dans chronique d’un divorce forcé " Barkhane se retire du Mali....Wagner accoste. Et après", le politologue, juriste d’entreprise et spécialiste du droit des enfants, Oumarou Ouédraogo se préoccupe de l’après Barkhane. Lisez !

Nous sommes en 2013…les unes après les autres les positions de l’armée malienne tombent devant l’avancée des groupes armées terroristes. Bientôt, c’est le tour des camps ! Au lieu d’offrir une résistance, les militaires maliens préfèrent fuir que de combattre, laissant derrière le matériel de guerre. On verra par la suite que l’arsenal des groupes djihadistes est constitué en majorité par ces prises réalisées en début de conflit. Face à l’absence de résistance, l’ennemi, se sentant pousser des ailes, envisage de prendre la capitale Bamako. Sur demande des autorités maliennes d’alors, la France intervient, c’est Serval. Après avoir stoppé la colonne de véhicules déferlant sur la capitale, les jours qui suivent la France entame la récupération des zones occupées.

De nuit, les forces spéciales françaises sont larguées par parachutes et au petit matin libèrent les villes occupées. On a encore à l’image les forces françaises accueillant les troupes de l’armée malienne à l’entrée de Tombouctou leur assurant que la ville était sous contrôle et qu’ils pouvaient y entrer sans aucune crainte. Peu rassurés, des soldats maliens, la peur se lisant sur les visages, insistent pour s’assurer que la ville était vraiment libre et sous contrôle. Drôle de soldats, se disait-on à la vue de cette scène pratiquement surréaliste ! Symptomatique de la situation, à Bamako, on pouvait entendre dans une chanson « Mali malitairou aborila » » (traduction en Français : les militaires maliens ont fui devant l’ennemi). Ce qui apparaît alors comme un affront à l’image de l’armée malienne vaudra des menaces de mort à l’artiste auteur de cette chanson.

Les jours qui suivent, Français et Tchadiens mettent le cap dans les "Ifoghas" avec sa redoutable vallée d’Amettetai durant 15 jours d’intenses combats dans des conditions rudes (60 degré Celsius). Français et Tchadiens viennent finalement à bout des terroristes. Où sont alors les soldats maliens pendant ce temps ? Ils sont en train de prendre du bon thé dont les Maliens ont seuls le secret de la recette ! Le combat dans les "Ifoghas" vaudra aux troupes tchadiennes la considération des soldats français ; c’est-à-dire le respect et le mérite par l’action, comme on le dit dans le jargon militaire. En effet, les troupes libératrices, dans leurs avancées, ont eu à faire avec une chaleur parfois étouffante, des marches à pieds sur des kilomètres de roches coupantes dues à l’effet du soleil. Et pour la petite histoire, pour continuer l’avancée, les soldats français ont dû recevoir de nouvelles chaussures de leurs pairs stationnés à Abidjan ; les pierres tranchantes ayant usé les leurs.

Pourtant, le couac intervient lorsque les troupes maliennes sont interdites de rentrer dans Kidal après les combats. La France dit craindre un génocide touareg, son image étant déjà ébranlée au Rwanda. Pour le Mali, c’est un affront. Bamako estime que la plupart des attaques terroristes sont planifiées depuis Kidal. Il faut donc que l’armée malienne y mette pieds.

Alléluia ou plutôt Alhamdoulillah ! Aujourd’hui, la France quitte le Mali sur la pointe des pieds, accusée à tort ou à raison. Soit ! Mais le fait est qu’elle ne serait jamais venue si les forces de défense maliennes avaient fait ce pourquoi la nation les avait chargés !

On avance parfois le manque de moyens de nos armées pour justifier l’avancée des groupes terroristes. Cela laisse perplexe tant les images parlent ! Les groupes djihadistes utilisent pour la plupart la kalachnikov comme nos soldats. Ne faut-il pas chercher la cause ailleurs ? Il ne s’agit pas de nier la nécessité d’acquérir de nouveaux matériels de combat. Il s’agit de reconnaître que la différence réside dans le mental des djihadistes. Ils sont convaincus de la vraie fausse idéologie qu’ils mènent une bonne cause. A cela, on peut ajouter l’effet de surprise que ces terroristes imposent à nos troupes.

Le jeune Déby, aujourd’hui au pouvoir à Ndjamena, acteur au côté des troupes françaises pour la libération du nord du Mali, affirmait récemment, dans une interview, que la détermination des forces tchadiennes à défendre leur sol les avaient permis de venir à bout de la puissance de feu de l’armée libyenne. Pour lui, une armée n’a pas besoin de tous les moyens pour venir à bout de l’ennemi. Chez nous, le président Sankara nous a appris qu’une armée qui attend que lui soit fournie tous les moyens pour faire la guerre n’en n’est pas une !

La France part du Mali ! Et, comme le dit le président Ouattara, cela créera un vide qu’il va falloir vite combler ! Faut-il pleurer ou rire de la déclaration du gouvernement malien de transition invitant Paris à quitter sans délai le territoire malien ? La question mérite d’être posée quand on note que le gouvernement malien argumente qu’en 2013 la France n’a pas atteint ses objectifs dont l’un était de restaurer l’intégrité du territoire du Mali, oubliant que les soldats maliens fuyaient pour se réfugier à Bamako ! Déjà, il faut attendre de voir comment il fera pour imposer à la France ce retrait sans délai surtout quand on sait que les soldats maliens refusent de s’aventurer dans les sphères de Kidal par peur des groupes terroristes, maîtres des lieux.

Nous ne sommes pas naïfs ! La France n’est pas intervenue au Mali pour les seuls beaux yeux des maliens encore moins par simple philanthropie ! Elle y avait certainement intérêt ! N’est-ce pas le général de Gaulle, le héros français de juin 44, qui disait qu’ « un pays n’a pas d’amis mais des intérêts » ? C’est autour des Russes et notamment de Wagner d’être sollicité par Bamako après le divorce forcé avec la France. Faut-il croire que ces derniers prennent position pour les beaux yeux des maliens ? A en croire les termes de l’accord, la contrepartie risque d’être plutôt salée !

Cela a déjà été dit : cette guerre nous la gagnerons nous-même car personne ne viendra mourir pour notre liberté. Il est donc temps que nos colonels, formés à coût de millions, déboursés par le pauvre contribuable, libèrent les palais dorés et feutrés où ils semblent devoir prendre goût du luxe pour rejoindre leurs hommes sur le théâtre des opérations ! C’est là que leurs places se trouvent. Ne nous y trompons pas !

Pour terminer, ne faut-il pas une reconnaissance à la France car sans son intervention le Mali et peut être tout le Sahel serait devenu un kalifa terroriste comme c’est le cas actuellement de l’Afghanistan. Sans elle, la bibliothèque historique de l’Islam et des mausolées de Tombouctou seraient totalement détruits ? Ça aurait été un grand désastre d’autant que ce qui se passe aujourd’hui dans le Sahel, c’est la remise en cause de cet Islam de paix et du vire ensemble, légué par nos devanciers ! Cet Islam des origines est désormais menacé par un islam déformé au service d’individus malintentionnés qui tentent de s’imposer les moyens de la violence et la terreur !

Tout compte fait, la France devrait à présent accepter de partir et apporter son aide autrement ! Il faut maintenant espérer que les forces russes commandées aident à libérer les zones occupées pour assurer le retour paisible des populations déplacées chez elles. Espérons aussi que demain ne donnera pas raison au maître des Fables qui enseignait quelque part : « C’est ainsi que le plus souvent, quand on pense sortir d’une mauvaise affaire, on s’enfonce encore plus avant » !

(Jean de La Fontaine, Fable : La vieille et les deux Servantes, Livre V, fable 6).

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Vos commentaires

  • Le 20 février 2022 à 20:09, par Sonni ALIBER En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Honteux tous les jours à pour tes analyses minables /il faudrait quitter le Burkina pour t’installer dans le pays qui défend sous couvert d’analyse :Je demande au peuple tout entier d’extirper les néocolonialistes burkinabé du pays comme cet homme nostalgique de l’esclavage et de la domination

  • Le 20 février 2022 à 20:32, par Cisse En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Faut pa te trompé çette guerre çest la france même qui la crée et veulent nous faire s’avoire que çest Des terroristes jamai çest Les français meme qui sont Les vrait terroristes il faut être a bamako pour voire le changement même le français Les gens ne parle plut il veulent totallement çe debarrasser de çe colon voleurs françai çest on dit ils sont intègre Mai çe vous au Burkina rester laba a caresser la france vous allez comprendre aprè

  • Le 20 février 2022 à 20:42, par Bebeto En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Que c’est triste votre idée centrale.
    Donc pour vous :
    - le Mali n’a pas existé sans la France,
    - le Mali n’existe pas dans la France,
    - le Mali n’existera pas sans la France.
    Oh bon Dieu quand le complexe d’infériorité handicapé le nègre de s’assumer.
    Le Mali a bien existé avant la France d’aujourd’hui..
    La bataille de Kirina en 1234 entre Soundiata Keita et Doumahoro Kanté, elle ne vous dit rien ? C’était belle et bien au Mali et au 13eme siecle. Au 13eme siècle, la France d’aujourd’hui n’existait pas.
    Cultivons nous sur l’histoire si nous voulons donner de la pertinence à nos écrits.
    Le fondement de notre complexe d’infériorité, c’est que nous ne sommes pas cultivés.

  • Le 20 février 2022 à 21:28, par Yovis En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Voilà qui est la stricte vérité que les colonels et ceux qui nettoient leurs gaudillots ne veulent pas entendre. Du tout.

  • Le 20 février 2022 à 23:16, par Bonus En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Selon les autorites de transition, le Mali, en 2012, a seulement demande une intervention aerienne et en renseignement. Contre toute attente, la France a depose des troupes au sol. Le terrorisme qui etait concentre au nord, s’est repandu dans 80% du territoire, or serval/Barkkhane etait cense aneantir le terrorisme, recouvre l’integrite territoriale. Ce qui n’est pas le cas pres de dix ans apres. Pourquoi, on ne mentionne pas les milliers de Maliens qui sont morts pour la liberation de la France lors des deux guerres mondiales ?

  • Le 21 février 2022 à 00:51, par Vérité Indiscutable En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Vos inquiétudes peuvent être fondées. Mais faut-il remercier quelqu’un qui vient sous prétexte de t’aider et qui, sournoisement, s’enrichit sur ton dos et te vole ? Je ne sais pas. Faut-il remercier quelqu’un qui allume le feu là-haut en Lybie et descend en ange-sauveur pour t’aider à repousser l’ennemi qu’il a lui poussé lui-même vers toi ? Je ne sais pas. Faut-il remercier un soi-disant sauveur qui décide unilatéralement de se retirer sans le moindre respect des autorités en place ? Je ne sais pas. Faut-il remercier quelqu’un qui a une HAINE visible et indiscutable des autorités en place ? NON.
    Il ne faut pas nous fermer les yeux. La logique de Sankara seule sauvera l’Afrique : tu me respectes je te respecte. Tu te fous de moi je me fous de toi. Il faut un peu de dignité à l’Afrique maintenant, un tout petit peu de dignité quoi !

  • Le 21 février 2022 à 08:20, par boinga En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    l’armée malienne détalait en 2012 par manque d’équipement adapté face aux terroriste mieux équipé.Aujourd’hui l’armée malienne ne recule plus car son maintenant bien équipé. Mon ami la guère n’est plus une question de capacité physique seulement. l’équipement compte à 90%. La France a effectivement aidé le Mali en 2012 pour stopper l’avancé des terroristes. Mais la suite s’est transformée en autre chose c’est pourquoi le terrorisme est toujours au Mali. Car la France n’a pas terminé son travail. Aussi empêche le Mali d’acheter l’équipement militaire qu’il faut pour se défendre. Il fallait que Assimi Goïta se révolte pour pouvoir acheter avec les Russes de l’équipement de dernière génération sans l’accord de la France. Aussi se faire appuyer par les mercenaires russes. Maintenant nous constatons de bons résultats sur le terrain. Avec cette nouvelle coopération et partenariat nous espérons que le Mali finira par se débarrasser du terrorisme. Ce qui est sure, la France ne joue pas un franc jeux.

  • Le 21 février 2022 à 10:11, par adjudant tifrisse En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    iNTERNAUTES 1-2-3-6-7 : Une fois encore je dois préciser que je suis loin ? très loin même d’approuver tout ce que la France a fait en Afrique depuis les indépendances ! Mais permettez-moi de vous demander QUI a permis aux Famas de monter en puissance (si tel est le cas) après une FORMATION QUI A DURE 9 ANS : l’EUTM ou les Russes ? Et j’attends que l’on m’indique le lieu, la date et le bilan des récentes interventions russes.
    En RCA, Wagner a "récupéré" des bataillons formés par l’EUTM, ce qui provoqua le départ de cette dernière.
    Internaute 5 : je rappelle que HOLLANDE a présenté SERVAL comme la juste reconnaissance du sacrifice des merveilleux tirailleurs africains.
    Oh, je ne vais pas convaincre la clique de francophobes patentés qui parasitent ce site, mais j’avais envie de le dire.

  • Le 21 février 2022 à 10:18, par Wibga En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Lamentable comme raisonnement. Mon cher ami, enlevez de vous l’idée que c’est un autre pays qui doit sauver le Mali. Mettez-vous dans la tête que seuls les Maliens doivent sauver le Mali.
    Je désespère quand je lis certaines personnes qu’on barde de diplômes mais incapables de comprendre l’élémentaire de la vie humaine, à savoir que chacun, à l’échelle individuelle ou à l’échelle d’un pays doit compter sur soi-même.

  • Le 21 février 2022 à 10:26, par koh En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    mr Ouédraogo Oumarou
    te rappelles tu dans les années 1945 pendant que les soldats Français fuyaient devant les troupes allemandes ; qui a sauvé la France ? Ce sont biens les africains et les alliés. a partir de la Normandie. Mon ami c’est la même chose. LES Tchadiens et les Français ont sauvé le Mali.
    Quand la France a été libéré est ce qu’il y a eu génocide. NON
    Donc c’est à partir de Kidal que les terroristes planifiaient les plans pour pouvoir se ramifier dans tout le sahel. En son temps l’ancien président nigérien disait qu’il fallait trouver le statut de Kidal. LA FRANCE AVAIT FAIT LA SOURDE OREILLE.
    Si Kidal était libéré, on allait avoir mois de problème aujourd’hui avec ses terroristes.

  • Le 21 février 2022 à 11:35, par jan jan En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Monsieur l’analyste qui prend la pause, il faut aller loin dans l’histoire avant de venir pondre une telle analyse longueur. L’origine de ce merdier à 3 créateurs, Obama, Tony Blair et Sarkozy, ce qu’ils ont oublié s’est que l’adage qui dit de ne pas nourrir un serpent car il reviendra vous morde. L’ Amérique a vue ça avec l’Afghanistan, en période de guerre froide, qui a "nourrit" les talibans pour qu’ils attaquent l’URSS ? C’est les USA, kan la guerre froide est terminée, contre qui ces Talibans se sont retournés ? Vers leur ancien maître les USA en menant les attaques du 11 septembre.

  • Le 21 février 2022 à 12:17, par DEMBELE Adama dit Demson En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Arrêtons de tergiverser, les organisations à l’échelle du continent, doit faire preuve de discernement entre la politique politicienne, la nécessité vitale du moment une partie importante de l’Afrique est menacée et occupée par des forces aux opinions et idéologies contraires aux idéologies des organisations africaines régionales et sous-régionales, les Occidentaux forment des alliances pour la circonstance pour lutter contre les obstacles qui se dressent sur leurs chemins, que font les 54 Etats d’Afrique, pas grande chose, il faut une force commune africaine pour lutter partout ou il n ’ y a remise en cause du vivre ensemble, les Occidentaux comblent se vide car ils ont des intérêts dans nos pays à défendre, il faut une défense commune africaine, sinon toute force étrangère présente des avantages et des inconvénients, Russe Américain Turc Chinoise ou peut-être demain Indienne, la collaboration se termine toujours avec des difficultés que l’on ne verra pas venir, si nous ne sommes pas fier du peu de liberté offert par nos maitres d’hier, Ce sera comme une ancienne épouse qui revient dans son foyer peut importe qu’elle soit indexée de retour au gré forcé. Ce serait fort regrettable que l’on gâche la meilleure occasion de construire ensemble une force africaine pour une cause réelle ;

  • Le 21 février 2022 à 12:58, par Bob En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Macron est jeune et n’a pas lu les livres d’histoire sinon il aurait honte de dire que 59 soldats français sont morts pour le Mali. Pendant les 2 guerres mondiales se sont des milliers de parents des maliens d’aujourd’hui qui sont morts pour la France. En principe Macron devrait être pressé de quitter le Mali pourquoi s’entête t’il ? Enfin vous narrez une histoire actuelle que nous avons suivi mais avec un parti pris qui inquiète. Pour un analyste vous ne faites aucune analyse.

  • Le 21 février 2022 à 12:59, par Bob En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Macron est jeune et n’a pas lu les livres d’histoire sinon il aurait honte de dire que 59 soldats français sont morts pour le Mali. Pendant les 2 guerres mondiales se sont des milliers de parents des maliens d’aujourd’hui qui sont morts pour la France. En principe Macron devrait être pressé de quitter le Mali pourquoi s’entête t’il ? Enfin vous narrez une histoire actuelle que nous avons suivi mais avec un parti pris qui inquiète. Pour un analyste vous ne faites aucune analyse.

  • Le 21 février 2022 à 16:00, par Marc Labor En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Bravo à l’auteur de l’article d’avoir remis l’histoire en perspective. Il faut maintenant juger les nouveaux responsables malien et les mercenaires de Wagner à leurs résultats

  • Le 26 février 2022 à 17:30, par Wendpanga En réponse à : Départ des troupes françaises du Mali : L’analyste politique Oumarou Ouédraogo s’interroge sur le devenir de cet Etat

    Cher consultant, j’espère que tu as pris le soin de signer un bon contrat avec ton mentor. Continue à défendre ton pain ce n’est pas mal. Mais nous on a dépassé ça, on défend maintenant les meilleures initiatives pour l’Afrique. Continues bien. Tes enfants vont régler ton compte dans une dizaine d’année. Comme le disent les ivoiriens tout prêt n’est pas loin. Merci.

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