Situation au Burkina : Tous les acteurs majeurs doivent prêter main forte aux futurs dirigeants, selon le MRP
Le Mouvement pour le Rassemblement patriotique (MRP, ex-majorité présidentielle), à travers la déclaration ci-après, appelle les Burkinabè à l’union autour des objectifs fondamentaux de la transition, plutôt que de querelles de chapelles politiques. Le parti de Claver Yaméogo se dit disposé à contribuer à la refondation de la nation, « une louable préoccupation qui est revenue au moins quatre fois dans le message à la Nation du Président Damiba ».
Le 24 janvier dernier, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, à la tète du MPSR, mettait fin au régime du Président Roch Marc Christian KABORE.
Qu’il nous soit permis dand un premier temps de rendre un hommage mérité au Président KABORE puis de saluer le Président DAMIBA pour cette rupture sans effusion de sang et, pour les égards exprimés à l’endroit du Président Roch KABORE, dont nous louons le sens du sacrifice.
Le MRP reste persuadé que ‘’le bon sens partagé’’ a été l’élément central qui a empêché toute résistance et éliminer toute censure au coup d’État enregistré.
La situation sécuritaire et humanitaire alarmante de notre pays impose nos forces vives et intelligentes au calme et à la Sagesse. Tous les acteurs majeurs de ce pays doivent se retrouver pour porter main forte aux futurs dirigeants du pays afin qu’un retour rapide à la sérénité ne soit une gageure.
Le président Kaboré et le président du MPSR, Paul Henry Sandaogo Damiba, auront vu juste en nous ramenant intelligemment sur les sentiers de l’essentiel et sur la voie de la reconstruction de notre territoire.
En anticipation des possibles sanctions à venir, le MRP prône l’Union autour des objectifs fondamentaux de la Transition, plutôt que de vaines querelles de chapelles politiques.
En outre, le MRP tient à préciser que notre pays et ses populations n’ont aucunement besoin d’intervention Guerrières de communautés internationales qui ne l’ont pas sorti de la crise terrorisante qu’il traverse depuis plus de six années. Nous ne sacrifieront pas un autre président burkinabè sur l’autel de leur trahison et de leur laxisme.
Le MRP exprime ici sa disponibilité à contribuer à la refondation de la Nation, une louable préoccupation qui est revenue au moins quatre fois dans le message à la Nation du Président Damiba.
Nous attendons avec intérêt la feuille de route du Président DAMIBA.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso
Ouagadougou le 27/01/2022
Claver YAMEOGO Président du MRP
Vos commentaires
1. Le 28 janvier 2022 à 20:02, par What ? En réponse à : Situation au Burkina : Tous les acteurs majeurs doivent prêter main forte aux futurs dirigeants, selon le MRP
Pas claire du tout...
2. Le 28 janvier 2022 à 23:29, par jan jan En réponse à : Situation au Burkina : Tous les acteurs majeurs doivent prêter main forte aux futurs dirigeants, selon le MRP
Ah bon, tous les opportunistes sont debout s espérant être appelé à la soupe, pauvre république bananiere, on est pas sorti de l’auberge. Ce gars là a exercé tous les métiers opportunistes (motocrosseur, rappeur, pasteur) et maintenant c’est politique, hummm. Vraiment je n’ai jamais voté Rock, mais il vaut mille fois mieux que ça là.
3. Le 29 janvier 2022 à 12:01, par Gwandba En réponse à : Situation au Burkina : Tous les acteurs majeurs doivent prêter main forte aux futurs dirigeants, selon le MRP
Qu’elle n’a pas été ma méfiance au vu de la photographie du personnage de article ? car, la situation actuelle du Burkina est la conséquence de l’incompétences des fils à papa dont le seul mérite est l’équilibrisme avec lequel ils mangent à tous les râteliers.
Le fond de son message même s’il n’est pas très profond, est quand même coloré d’appel à l’union même si, à ne pas s’en prendre, le miel appelle les mouches de toutes les défections.
Dans son premier discours, le MPSR met en garde tout opportuniste animé par des intérêts personnels.
Connaissant la filiation du personnage dont chaque personne de la fratrie est égale à un parti politique parce que papa a été président mégalomane de notre pays avant d’être chassé par la rue en 1966, je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’ils encore compris de travers ce les burkinabé vomissent c’est à dire, les politiciens professionnels comme lui et toute sa famille. Mais quoi dire d’autre ? Il peut toujours tenter sa chanche.