Kantigui a donc eu le nez creux en ne publiant pas l’information telle qu’il l’avait reçue. En vérité, il ne s’est point agi d’une tentative de suicide. L’intéressé, comme tout être humain, a eu un ennui de santé. C’est vrai qu’en ce bas monde, l’opinion est plus sensible lorsqu’il est question de la santé des illustres personnalités.

Le PDG en question était la semaine dernière à Paris où il a signé une convention au profit des cotonculteurs burkinabè.

Cette « mauvaise » nouvelle, le personnel de la banque la vit comme un drame. En effet, toutes les supputations sont permises. Mais de sources dignes de foi, il n’y a ni un problème de gestion de la banque, ni un problème social au foyer. Oui, comme tout être humain, le PDG a eu un malaise, un ennui de santé.

M. le PDG, courage et bon rétablissement !
Parole de Kantigui

* DPEBA Houet : Fin de l’épisode d’affectation d’enseignants ?

Kantigui qui suivait la brouille née de l’affectation d’enseignants dans certains départements de la province du Houet s’est entendu dire que tout serait rentré dans l’ordre et que le différend est en train de se tasser. C’est un comité ad hoc mis en place à Bobo qui l’aurait résolu. Ce comité, chargé de l’examen des mutations du personnel enseignant, avait pour but de redéployer le personnel enseignant du primaire de la province du Houet pour nécessité de service sur la base de critères objectivement définis. Il devrait aussi identifier le personnel enseignant qui répond à ces critères et en dresser une liste exhaustive à soumettre à l’appréciation de la commission provinciale d’affectation.

Ce comité était composé d’un représentant du haut-commissariat, de représentants des enseignements et des associations des parents d’élèves. Le comité ad hoc est arrivé à un consensus et Kantigui a vu circuler la liste des enseignants affectés. La liste a été signée par le haut-commissaire du Houet et par les membres du comité ad hoc.

Ces décisions d’affectation prises par le comité « sont consensuelles et imposables à toutes les parties prenantes », selon un règlement dudit comité ad hoc. A Kantigui, il a été dit que l’objectif de ces différentes affectations est de combler les disparités qui existent entre les écoles des zones rurales et celles des centres urbains parce qu’il se trouve qu’en ville, une classe peut avoir à elle seule, 3 à 4 enseignants alors qu’en milieu rural, il existe des classes qui n’en n’ont même pas seul

* Election présidentielle :le ministre Moumouni Fabré en appelle à la stricte observance de la neutralité de l’administration

Kantigui a été ampliateur d’une circulaire émanant du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et adressée à tout gouverneur de région. Kantigui en a pris connaissance et se félicite de son contenu. L’objet de la circulaire est relatif au comportement à observer par les chefs de circonscription administrative pendant la campagne électorale.

Ministère de l’Administration

Territoriale et de la Décentralisation

Secrétariat général

Direction générale de la Coordination des Affaires Territoriales

N°05/062/MATD/SG/DGCAT

Circulaire

A

Tout Gouvernement de Région

Objet : Du comportement à observer par les chefs de circonscriptions administratives pendant la campagne électorale

L’administration de par sa mission de service public et de satisfaction de l’intérêt général est tout naturellement au-dessus des considérations partisanes.

Cette neutralité de l’administration se justifie d’autant plus, en période de consultations électorales, que les partis politiques en compétition ont une égale chance devant l’électorat auprès duquel ils défendent leur programme et partant, leur modèle de société.

Dans la perspective des campagnes pour les élections présidentielle et municipales à venir, la présente circulaire se veut être, d’une part, un rappel de ce principe cardinal de l’action administrative et d’autre part, un guide pour votre comportement durant cette période. Aussi les instructions suivantes sont-elles à respecter scrupuleusement :

I. De l’accueil des personnalités en campagne électorale

Certaines personnalités, de par l’autorité de l’Etat qu’elles incarnent ou de par les très hautes fonctions qu’elles assument, ont droit à des égards particuliers car incarnant, malgré leur appartenance politique, la pérennité de l’Etat.

Il s’agit notamment du président du Faso, chef de l’Etat, du Premier ministre, chef du gouvernement et du président de l’Assemblée nationale.

En ce qui concerne les chefs de services déconcentrés de l’Etat, vous transmettrez leur requête avec votre avis à leur ministre de tutelle technique pour acheminement.

Par ailleurs, j’attire une fois de plus votre attention sur le fait que les fonctions de délégués administratifs de villages sont supprimés. Toutefois, pour assurer l’exécution sans faille de certaines politiques publiques (exemple : les journées nationales de vaccination), les préfets sont autorisés à désigner ponctuellement une personne ressource à cet effet.

Vous voudrez bien faire une large diffusion de la présente circulaire auprès des chefs de circonscriptions administratives et des chefs de services déconcentrés de l’Etat de votre ressort et veiller au respect strict des instructions qui y sont contenues.

En tous les cas, vous me rendrez compte sans délai de toute difficulté rencontrée dans l’exécution des termes de la présente.

Moumouni FABRE,
Officier de l’Ordre National

* Violations des droits de propriété littéraire et artistique : le holà du ministre de la Justice

Une circulaire adressée à tout procureur général et à tout procureur du Faso concernant les violations des droits de propriété littéraire et artistique est parvenue à Kantigui. Dans la circulaire dont Kantigui vous livre le contenu, les auteurs de ces infractions seront recherchés et réprimés comme il se doit.

Circulaire à tout procureur général, tout procureur du Faso

Il m’a été donné de constater que les violations des droits de propriété littéraire et artistique, notamment les délits de contrefaçon et de piraterie d’œuvres protégées, ont de nos jours, pris de l’ampleur en dépit des dispositions légales pertinentes sur la question, prévues par les articles 511 à 513 du Code Pénal et 106 à 108 de la Loi n° 032/99/AN du 22 décembre 1999 portant protection de la propriété littéraire et artistique au Burkina Faso.

Ces atteintes au droit de la propriété littéraire et artistique qui paralysent l’industrie culturelle de notre pays, causent de graves préjudices aux créateurs et aux investisseurs culturels. C’est pourquoi par la présente, je vous invite tous à instruire les services et les unités de police judiciaire placés sous votre autorité afin qu’ils s’investissent dans la recherche des auteurs de ces infractions pour permettre une répression appropriée.

Les procureurs du Faso voudront bien, dans le cadre des poursuites, privilégier la procédure de flagrant délit dès l’instant où les conditions sont réunies et adopter une attitude de fermeté et de rigueur à tout point de vue.

J’attache un très grand prix au respect des consignes ci-dessus.

Boureima BADINI,
Officier de l’Ordre national

* L’Indépendant en justice

Kantigui a ouï dire que le candidat Laurent Bado a intenté un procès contre le journal L’Indépendant. Selon des sources dignes de foi, il est reproché à cet hebdomadaire fondé par feu Norbert Zongo en 1993 d’avoir publié des informations diffamant le professeur Laurent Bado. Celui-ci réclame 30 millions de F CFA.

Le 21 novembre prochain sera la date du procès.

Kantigui suit de près cette affaire et forme le vœu cher de voir L’Indépendant et le candidat du PAREN régler la question à l’amiable. Car un règlement à l’amiable vaut toujours mieux qu’un procès. Autant L’Indépendant ira toujours auprès de Laurent Bado pour collecter des informations croustillantes autant le Pr Bado passera par ce média pour prêcher sa vérité et conquérir l’électorat. Ce sont la langue et les dents

* Un juge porté disparu à Gaoua

Kantigui a ouï dire qu’un jeune juge, fraîchement sorti de l’ENAM (Ecole nationale d’administration et de magistrature) et affecté à Gaoua depuis bientôt un an où il est à son premier poste, a été porté disparu, la semaine écoulée, dans cette ville. Selon les sources de Kantigui, Bamory Cissé (c’est son nom) a quitté la ville de Gaoua, la veille de la fête du Ramandan sur sa Yamaha pour se diriger vers un département de la province.

Il aurait abandonné sa moto en chemin pour continuer sa route à pied. Des recherches ont été lancées et à la dernière minute, Kantigui a appris que ce juge a été retrouvé après avoir passé trois jours dans la nature, sain et sauf. Kantigui se demande ce qui a bien pu pousser cet homme de droit à se comporter ainsi

* Le bon réflexe des forces de sécurité de Gaoua

Kantigui qui était de passage à Gaoua, a assisté à un meeting d’un candidat de l’opposition. Kantigui a été heureux de constater la présence des forces de l’ordre à ce meeting. Elles y ont été déployées pour assurer la sécurité des lieux. A la fin du meeting, les forces de l’ordre ont même accompagné le candidat de l’opposition jusqu’à son véhicule. Kantigui tire son chapeau aux forces de sécurité publique pour cet acte républicain. Kantigui qui a assisté à des meetings de candidats de l’opposition peut affirmer que c’est une des rares fois qu’il remarque la présence des forces de sécurité à une rencontre d’un candidat de l’opposition

* Hermann Yaméogo attendu à Gaoua

Hermann Yaméogo sera le vendredi 11 novembre à Gaoua pour rencontrer les militants de son parti de cette région. C’est ce que le secrétaire général adjoint de la fédération UNDD du Sud-Ouest, Joseph Wenceslas Poda a soufflé à Kantigui. Ce sont les militants de ce parti qui ont souhaité qu’Hermann vienne à Gaoua pour donner les raisons du retrait de sa candidature à l’élection présidentielle de 2005.

Ce souhait aurait été formulé au cours d’une rencontre que ceux-ci ont tenue à Diébougou. Hermann doit donc s’expliquer à Gaoua et Kantigui présage des débats houleux. Selon ce qui a été dit à Kantigui, l’élection présidentielle n’intéresse pas beaucoup trop les militants de l’UNDD de Gaoua à l’opposé des élections municipales de février 2006, élections qui risquent d’être tendues au regard des appétits des uns et des autres

* Querelles autour des tee-shirts : Hippolyte Lingani calme le jeu à Bolomakoté

Kantigui qui est complètement noyé en ce moment dans la fièvre électorale a ouï dire que la répartition des gadgets publicitaires du candidat Blaise aurait provoqué une véritable déchirure entre les militants du CDP du secteur 6 (Bolomakoté) à tel point que ceux qui se sentent lésés jureraient de régler les comptes à l’issue de la campagne électorale. Kantigui qui se demande bien si les militants luttent pour leur candidat ou pour des tee-shirts, a eu vent du geste d’apaisement de Hippolyte Lingani, un natif de ce secteur qui a décidé de calmer le jeu. « Le grand frère » comme on l’appelle à « Abrass City » aurait inondé donc, son secteur de tee-shirts et de casquettes à l’effigie de Blaise Compaoré. Cette fois, la répartition semble avoir été faite dans les règles puisqu’il semble que personne, en tout cas, les vrais militants n’a été oublié

* L’insécurité à Gaoua
Kantigui s’est inquiété de la recrudescence de l’insécurité dans la paisible cité de Gaoua. Les attaques sont fréquentes, ces derniers temps dans cette ville, ce qui a obligé les forces de sécurité à organiser des patrouilles, la nuit. La psychose s’est installée dans la cité à telle enseigne que les habitants ne prennent plus le risque de sortir à partir d’une certaine heure de la nuit. Les forces de sécurité sont sur le-qui-vive pour traquer les bandits qui troublent le sommeil des paisibles citoyens à Gaoua

* Un concert gratuit pour soutenir Blaise Compaoré à Bobo-Dioulasso

Kantigui, a entendu dire que le dernier jour de la campagne sera bien particulier à Bobo-Dioulasso. Une association de soutien à Blaise Compaoré basée au Mali, en collaboration avec la coordination des associations de la ville de Bobo-Dioulasso oeuvrant pour la même cause, a choisi ce jour pour organiser un concert géant au théâtre de l’Amitié avec une brochette variée d’artistes sur le plateau. Le concert, dit-on, est gratuit puisque, a appris Kantigui, personne ne devrait débourser un sou pour avoir accès à la salle du spectacle à part que seule la carte d’électeur sera exigée à l’entrée pour ce show à l’honneur de Blaise Compaoré

Kantigui

Sidwaya