LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

<I>Confidences du week end </I> : Des huissiers chez Rayi’s

Publié le lundi 24 octobre 2005 à 08h47min

PARTAGER :                          

Suite à un contentieux, des huissiers ont fait une descente dans deux
sociétés du Groupe Rayi’s. Le patron des lieux, Rayi Jean Kiendrébéogo,
explique comment les événements se sont déroulés dans cette note qu’il a
adressée à son personnel.

"Le vendredi 07 octobre 2005 à 11h 23 mn, j’ai été informé par le gérant de
l’hôtel Rayi’s que des gens (huissiers) sont venus, et sont en train de vider le
matériel de l’hôtel, entraînant du même coup l’arrêt du fonctionnement de
l’hôtel, et la mise en chômage du personnel de l’hôtel.
Le samedi 08 octobre 2005 aux environs de 7h 30 mn, j’ai été informé par le
chef de gare de la Société de transport Rayi’s que des gens (huissiers) sont
venus faire une saisie, suivie d’enlèvement des cars, entraînant par
conséquent la fermeture de la société de transport Rayi’s. Les passagers qui
étaient dans les cars ont été débarqués pour libérer les sièges en vue de la
saisie.

Je me suis déplacé sur les lieux pour en savoir davantage sur ces
agissements, qui me surprennent, et à l’huissier de me dire qu’il faut qu’il
finisse son travail, c’est-à-dire l’enlèvement du matériel et des cars avant de
pouvoir donner une suite à ma question. Ensuite, nous avons eu une
négociation à la suite de laquelle un consensus a été trouvé afin que la
société ne ferme pas totalement.

Le 20 octobre dans la matinée vers 7h 30 mn, j’ai reçu un coup de fil de
l’huissier, m’informant qu’il va venir terminer l’enlèvement des cars restants,
alors que lors de la première saisie suivie d’enlèvement des cars, j’avais
négocié pour qu’il laisse quelques cars parce que j’avais fait une promesse
ferme de mise à disposition de cars à partir du 21 octobre 2005 à une
importante structure de la place.

Fort de tous ces désagréments et de la désinformation autour de la question,
je voudrais porter l’information à la connaissance de tout le peuple burkinabè,
compte tenu de la période qui est assez particulière (campagne électorale),
que cette situation n’a pas été créée par l’Administration ni par les autorités
de notre pays, mais qu’il s’agit plutôt d’une procédure judiciaire et que les
dossiers sont au niveau du Tribunal de grande Instance de Ouagadougou
pour instruction. Nous attendons le jugement, et que justice soit faite."


CMA de Ouaga : un sit-in de deux jours

Des agents (attachés de santé, infirmiers d’Etat, infirmiers brevetés, filles et
garçons de salle) des CMA (Centres médicaux avec antenne chirurgicale) de
Ouagadougou organisent, les lundi 24 et mardi 25 octobre, un sit-in, de 7h à
10h, au CMA du secteur 30. Ils entendent ainsi protester contre les retards
accusés dans le règlement de leurs indemnités de garde des mois d’août et
de septembre, alors que leurs supérieurs hiérarchiques, notamment les
médecins spécialistes, seraient déjà rentrés dans leurs droits.

Par ailleurs, ils
dénoncent la disparité entre les indemnités de garde des médecins (15 000 F
CFA) et celle des attachés de santé (1 500 F CFA), des infirmiers brevetés et
des infirmiers d’Etat (1 000 F CFA) et des filles et garçons de salle (500 F
CFA). Les initiateurs de ce sit-in de deux jours se disent d’autant plus révoltés
par ces disparités que ceux qui sont les mieux traités, lorsqu’ils sont de garde,
restent à domicile en attendant, en cas d’urgence, qu’on vienne les chercher
en véhicule.

Ce qui n’est pas le cas des autres agents, obligés de rester dans
les locaux des CMA pendant leurs heures de garde. Enfin, parmi leurs
revendications, les protestataires demandent que les indemnités de garde ne
soient plus fixées en fonction du corps des agents mais en fonction de leurs
catégories.


Gorges chaudes autour d’un départ

Le départ du DG de la BCB, Mahamud Hammuda, pour un autre pays de la
sous-région, en l’occurrence le Niger, semble avoir pris de court le milieu des
hommes d’affaires burkinabè. La première réaction négative à ce départ
annoncé est venue de ce milieu qui verrait d’un très mauvais oeil le départ
dudit DG.

L’homme a su se tisser un réseau solide de clients dans le milieu
des opérateurs économiques. Mais, de plus en plus , il nous revient que
même à l’intérieur de la banque, ils sont nombreux les agents qui n’acceptent
pas l’idée de son départ.

Il ne faut cependant pas oublier que cela fait une
dizaine d’années que l’homme roule sa bosse au Burkina. Cela crée
forcément des relations humaines et professionnelles, difficiles à effacer d’un
trait. Un des agents de la banque aurait prénommé son fils "Hammuda", en
hommage au patron de la banque. A l’origine, la BCB (Banque commerciale
du Burkina) s’appelait Banque arabe libyenne (Balyb).


Vol à l’arraché : mesdames, attention à vos sacs !

Des gens malhonnêtes ont découvert, ces derniers temps, un moyen peu
catholique de dépouiller les honnêtes citoyens de leurs biens. En effet, des
jeunes gens s’investissent à arracher les sacs à main des dames et des
jeunes filles en pleine circulation, causant par la même occasion de multiples
accidents de la circulation. Une demoiselle qui en a été victime nous a
raconté sa mésaventure.

Alors qu’elle se trouvait dans les environs du pont
Kadiogo, à côté d’une station services,vers 22h, deux jeunes gens sur une
moto, n’ont pas hésité à lui arracher son sac à main. Selon ses dires, la
mobylette qu’elle a vu venir de loin a ralenti sa course quand elle est arrivée
à son niveau. A ce moment précis et sans qu’elle ne s’en aperçoive, l’un des
jeunes juchés la mobylette, lui retira son sac.

Le temps de se rendre compte
de ce qui lui arrivait, la jeune fille avait perdu l’équilibre se retrouvant ainsi au
sol. Ce qui lui a valu des blessures aux genoux et au visage. Cette fille
demande que quelque chose soit fait pour éradiquer ce phénomène qui, de
plus en plus, prend de l’ampleur. A toutes les femmes et filles de la ville, elle
leur conseille de prendre des précautions quand elles ont un sac à main lors
de leurs sorties.


Carte d’électeur introuvable

La pression est montée d’un cran avec l’ouverture de la campagne électorale
ce week-end. Du côté des électeurs, c’est le dernier sprint pour retirer le
fameux sésame pour voter.

Dans la foulée, une dame qui s’est présentée à
son bureau d’inscription n’a pu retirer sa carte. Motif invoqué, son nom ne
figure pas sur la liste. Les vérifications n’ayant rien donné, les agents lui
conseillèrent d’aller à la mairie pour une nouvelle vérification. C’est sa
dernière chance, si elle veut voter le 13 novembre prochain.


Crise au sein du RALUS ?

Le RALUS est une structure créée par les ONG et associations de la région
du Centre-Ouest intervenant dans le développement et dans la lutte contre
les pandémies comme le Sida. Créé en juin 2001, le RALUS de Koudougou
ne semble plus faire l’unanimité, si l’on en croit la plainte contre la présidente,
plainte qui vient de l’Union provinciale des jeunes du Boulkiemdé (UPJB).

On
reproche au RALUS de ne tenir ni réunion, ni assemblée générale
statutaires. "Nous ne sommes convoqués que pour recevoir des miettes", écrit
le coordonnateur de l’UPJB, Abou Ouédraogo. Et pour lui, si rien n’est fait
pour redresser la situation, il est illusoire de croire en son succès dans la lutte
contre le Sida.


Une dame agressée vers la mairie

Le mercredi 19 octobre dernier, une jeune dame a été agressée aux
environs de 19h dans un taxi. C’était non loin de la mairie centrale de
Ouagadougou. Elle arrête un des nombreux "taxis vert" qui circulent à Ouaga.

A l’intérieur, se trouvaient, en plus du conducteur, deux passagers dont un
assis devant. Quand elle a pris place à côté de celui qui était sur le siège
arrière, ce dernier lui a dit de bien refermer sa portière.

Au moment où elle
s’exécutait, son voisin a commencé à tirer son sac. Elle a essayé de résister
mais fut très tôt dissuadée par les coups violents que lui portaient le passager
de devant. Le tout se déroulait sous l’oeil encourageant du chauffeur de taxi.
Après avoir basculé la victime hors du taxi, les malfrats sont revenus sur leur
pas pour lui balancer son sac qu’ils ont minutieusement fouillé.

Malheureusement pour les voleurs il n’y avait qu’un peu plus de 1 000 F CFA
dans le sac et pas même le portable qu’ils espéraient y trouver. L’insécurité
reste donc d’actualité à Ouaga.

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 25 octobre 2005 à 15:47, par HUBERT En réponse à : > depart HAMMUDA

    TOUS LES JOURS POUR LE VOLEUR UN JOUR POUR LE PROPRIETAIRE.
    LES PILLARDS DE LA B.C.B. VONT PAYER CHERS...

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées