Des démissions au REN-LAC
Les bisbilles au Réseau national de lutte anti-corruption
(REN-LAC) semblent continuer leur petit bonhomme de chemin.
Deux agents du réseau, Rigobert Sanon, le chargé d’enquêtes
et Luc Damiba, le Coordinateur national, ont rendu le tablier.
Ces départs seraient dus au fait qu’ils ne jouissaient plus du
pouvoir qu’ils avaient pour assurer leurs fonctions respectives.
Poni : la DREBA du Sud-Ouest cambriolée
Dans la nuit du 29 au 30 septembre, la Direction régionale de
l’Enseignement de base (DREBA) du Sud-Ouest a été
cambriolée. Les portes des différents services ont été
défoncées par des malfrats qui ont fouillé de fond en comble
l’établissement dirigé par Léonard Nabié.
Nous l’avons approché le lundi 3 octobre dernier. Visiblement
dépassé par les évènements, il a dit ceci : "C’est comme vous
le constatez ; ils ont défoncé toutes ces portes. L’enquête suivant
son cours, nous nous gardons pour le moment de toucher les
choses".
De sources dignes de foi, les voleurs auraient emporté une
importante somme d’argent.
Université de Ouaga : des étudiants fiers des innovations
Un groupe d’étudiants de l’université de Ouagadougou exprime
ses sentiments de fierté à l’endroit des autorités de ce "temple
du savoir" qui apportent des "innovations majeures" telles que le
bitumage de la principale voie, la construction de deux
bâtiments dont celui de l’URD et de la présidence de l’université.
Pour eux, ces "réalisations sont des initiatives à encourager car
elles contribuent à l’amélioration des conditions de vie et
d’études des étudiants".
Cependant, ils affirment être
conscients des problèmes que peuvent engendrer ces
nouvelles infrastructures. Ils appellent les autorités de
l’université à prendre les mesures nécessaires afin de
réglementer la circulation pour que cette voie ne devienne pas
un "itinéraire bis" pour les riverains et d’assurer la sécurité de
ces nouveaux biens ainsi que la sécurité des bénéficiaires.
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 8 octobre 2005 à 13:34, par Bila En réponse à : > Des démissions au REN-LAC
Ce n’est pas étonnant. Le RENLAC a été infiltré et miné de l’interieur par le pouvoir et des tendances divergentes de la sociéte civile.
Il est constant que depuis le depart de son precendent secretaire général (Dieudonne Yameogo) l’organisation est devenu moribonde parce que l’actuel secretaire est un incapable qui a été positionné là par des forces occultes en quête de notoriété.
La demission des ses deux agents qui constituaient la cheville ouvrière de la structure signe l’arret de mort de celle ci. C’est dommage. Elle rejpoindra le gros lot des nombreuses ONG et associations budgetivores qui pullulent au burkina sans impact concret sur la population.