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Secours d’urgence alimentaire : AMPO offre des vivres à des familles vulnérables pour améliorer leur condition de vie

Publié le samedi 22 août 2020 à 17h30min

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Secours d’urgence alimentaire : AMPO offre des vivres à des familles vulnérables pour améliorer leur condition de vie

510 bénéficiaires des projets de l’Association Managré nooma pour la protection des orphelins (AMPO) ont reçu, ce samedi 22 août 2020, des vivres composés de sacs de riz de 25 kg, de farine de 25 kg et 4 kg de farine de bouillie enrichie pour enfant, le tout d’une valeur de plus de 13 millions de F CFA. Cette activité marque le lancement d’une série de distribution de vivres organisée conjointement par l’AMPO et l’association Keogo, avec l’appui financier de The dear foundation.

« Les mois d’août et de septembre, c’est la période qu’on appelle communément la période de soudure. Pour les familles pauvres et celles qui travaillent dans le secteur informel, ce n’est pas évident de joindre les deux bouts. Le problème d’alimentation se pose. AMPO a remarqué cela à travers ses cibles dont la plupart des enfants malnutris qui viennent à nous sont issus des zones périphériques », a signifié le directeur général (DG) de l’Association Managré nooma pour la protection des orphelins (AMPO), Denis Yaméogo. « Managré nooma », un vocable moaga qui signifie « le bienfait n’est jamais perdu ».

Les officiels

Pour soutenir les personnes vulnérables, l’AMPO a élaboré en collaboration avec l’association Keogo, un programme d’activités de distribution de vivres, grâce à l’appui financier de The dear foundation. Cette action humanitaire qui s’étale sur un mois allant d’août à septembre 2020 ambitionne toucher 1000 familles.

Chaque famille recevra un sac de riz de 25 kg, un sac de farine de maïs de 25 kg et 4 kg de farine de bouillie enrichie pour la prise en charge des enfants de 0 à 5 ans contre la malnutrition. Mais pour l’instant, l’objectif de 1000 familles n’est pas encore atteint. « Nous avons à notre disposition les quantités nécessaires pour donner à 510 familles. Nous continuons à taper des portes pour pouvoir atteindre notre objectif de 1000 familles d’ici la fin du mois de septembre », a laissé entendre M. Yaméogo. La mobilisation de ce samedi 22 août 2020, dans l’enceinte de l’association, c’était pour la remise officielle.

Vérification des bénéficiaires

Le montant total des vivres octroyés aux 510 familles est évalué à plus de 13 millions de F CFA. Les bénéficiaires, a précisé le DG, sont des groupes cibles de AMPO à travers des projets de Linda (centre de récupération) ; Viimdé (un projet d’accompagnement des femmes ayant des enfants de 0 à 5 ans vivant avec le VIH/Sida), et Pouvoir prudence filles (un projet qui s’adresse aux femmes socialement défavorisées et aux jeunes filles).

L’AMPO, selon le premier responsable, a été fondée par une germo-burkinabè, Katrin Rohde. Cette association souffle son 25e anniversaire cette année. Malheureusement, les activités ont été interrompues par la maladie du coronavirus. Toutefois, l’AMPO compte, à ce jour, pas moins de 7 grands projets dans des domaines comme l’éducation, la formation professionnelle, la santé, l’agriculture et l’environnement.

Elles étaient mobilisées pour la circonstance

Elle englobe également de nombreux établissements, parmi lesquels les orphelinats pour garçons et pour filles et le centre de prise en charge des filles victimes de rejet familial ou en conflit avec la loi. Près de 120 enfants dont l’âge varie entre 6 et 20 ans vivent dans les orphelinats. La satisfaction est le maitre mot employé par le DG pour évaluer la performance de l’association sur le plan éducatif.

Des défis restent à relever, selon le DG de l’AMPO

« Cette année, au niveau de l’orphelinat pour garçons, tous les candidats que nous avons présenté au baccalauréat, au certificat d’étude primaire et au BEPC, ont réussi à leur examen », a-t-il indiqué. Avant de se projeter dans les actions à venir à travers des perspectives d’améliorer : « Nous allons travailler à sauvegarder les acquis engrangés dans un contexte marqué par la crise sécuritaire doublée par la pandémie du Covid-19. Outre cela, nous comptons renforcer les capacités du personnel de nos centres et mobiliser des ressources pour améliorer ce que nous faisons ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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