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Élections de novembre 2020 : « C’est une obligation constitutionnelle », tranche Simon Compaoré

Publié le mercredi 29 avril 2020 à 10h36min

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Élections de novembre 2020 : « C’est une obligation constitutionnelle », tranche Simon Compaoré

Les élections présidentielle et législatives se tiendront à bonne date, c’est-à-dire le 22 novembre 2020. C’est ce qu’a laissé entendre ce mercredi 29 avril 2020 Simon Compaoré, parlant des conclusions du dialogue politique national qui s’est tenu la semaine dernière.

Président de la délégation des partis de la Majorité audit dialogue, M. Compaoré a relevé que la question n’est pas de savoir si les élections se tiendront ou pas, elles sont une obligation constitutionnelle.

A l’en croire, ce n’est pas uniquement la classe politique partie au dialogue (Majorité et Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso) qui y tient, même le président Roch Kaboré a réitéré cette obligation. Instructions ont donc été données à la structure en charge de la question, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour faire des propositions à cette fin.

C’est aussi l’argument avancé par le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) à sa conférence de presse de mardi, 28 avril 2020.

Selon le parti au pouvoir, le MPP, ne pas respecter la date des élections, c’est ouvrir la voie à des dérapages.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 avril 2020 à 10:46, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Élections de novembre 2020 : « C’est une obligation constitutionnelle », tranche Simon Compaoré

    - Oui merci cher Simon Compaoré ! En effet c’est une obligation constitutionnel et on pourra enfin se débarrasser de vous autres ! Enfin le moment est là !

    Par Kôrôi Yamyélé

  • Le 29 avril 2020 à 11:23, par ARMAND En réponse à : Élections de novembre 2020 : « C’est une obligation constitutionnelle », tranche Simon Compaoré

    Ah ! Bon le kôrô ? Ton on la c’est qui ? C’est toi seul qui va voter ? Qui tu vas voter ? Les on te fait et il n’ y aura rien ?

  • Le 29 avril 2020 à 11:46, par Diongwale En réponse à : Élections de novembre 2020 : « C’est une obligation constitutionnelle », tranche Simon Compaoré

    .
    Oui, Kôrôi Yamyélé, mais de qui se moque-ton, dès lors que l’enrôlement et la fabrication des CNIB ont été stoppés ! On va faire comment, faire voter les morts comme au "bon vieux temps" du CDP ? Le pire est devant nous, car le MPP sait comment organiser la fraude !

  • Le 29 avril 2020 à 12:40, par Mechtilde Guirma En réponse à : Élections de novembre 2020 : « C’est une obligation constitutionnelle », tranche Simon Compaoré

    Mais enfin monsieur Compaoré, en tant que tengin-biiga d’origine, soucieux de la paix et de la justice, je vous croyais plus intelligent que cela ! D’abord que connaissez-vous « des obligations constitutionnelles » hein ? Vous ne pensez pas que c’en est assez de vos sautes d’humeur et vos influences occultes nourries d’amateurisme auprès de nos principaux dirigeants (tant religieux, coutumiers ou politiques) ont beaucoup coûté au pays en désastres de développement comme en vies humaines ? Faut-il enfin qu’il y ait d’hommes ou de femmes pour transgresser l’étiquette et vous cracher à la figure vos errements ? Eh bien moi, petite fille des Yonyonsés, je vous le dis c’est maintenant fait.

  • Le 29 avril 2020 à 12:49, par nanoukda En réponse à : Élections de novembre 2020 : « C’est une obligation constitutionnelle », tranche Simon Compaoré

    A mon humble avis, c’est pas la peine d’organiser les élections. Et pour cause ?! Personne d’autre que ces gens ne saura gérer ce bouillon. Donnons leur une prolongation et Dieu fera le reste !

  • Le 29 avril 2020 à 13:36, par Touabga En réponse à : Élections de novembre 2020 : « C’est une obligation constitutionnelle », tranche Simon Compaoré

    "Instructions ont donc été données à la structure en charge de la question, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour faire des propositions à cette fin".. Jusque là je croyais que la CENI était INDÉPENDANTE et qu’elle agissait conformément à la loi et au règlement mais si elle se retrouve à recevoir des instructions. Nous croisons les bras.

  • Le 29 avril 2020 à 13:40, par Ka En réponse à : Élections de novembre 2020 : « C’est une obligation constitutionnelle », tranche Simon Compaoré

    Souvent je me suis dit que La révision constitutionnelle peut représenter un danger pour le processus et la consolidation de la démocratie en Afrique. Elle est aujourd’hui un des enjeux pour la lutte pour le pouvoir : ‘’Chacun veut modifier la constitution pour s’assurer un avantage décisif dans l’accession ou le maintien aux commandes de l’Etat.’’ Ce qui affecte inéluctablement, le principe de l’alternance politique. Les bouleversements politiques dans beaucoup de pays africains, sont déjà des signes révélateurs des difficultés que les dirigeants africains, éprouvent à trouver une solution satisfaisante à la problématique de la gouvernance. La révision constitutionnelle est perçue d’abord comme « une technique d’établissement de la monopolisation du pouvoir par le chef de l’Etat » ; et ensuite comme « un instrument de pérennisation du système politique » Au Burkina on n’est plus là, car en cadenassant l’article 37, le pouvoir de Roch Kaboré à confirmer sa maturité.

    Et pour moi, malgré le terrorisme déguisé par nos propres frères qui nous tuent comme des mouches, ou le Covid -19 un ennemi invisible qui nous trouble, le pays renoue avec la paix, si on voit chaque jour les solidarités qui se forment à travers tout le pays pour s’en sortir. A présent, les Burkinabé ont le choix entre la paix et la stabilité d’une part, et le désordre et la terreur d’autre part. La première option nous conduira droit à s’organiser pour prendre notre situation a deux mains : La deuxième est de se retrouver encore avec ceux qui tripatouillent nos lois pour s’éterniser au pouvoir avec des fillettes armées qui tirent sur tout ce qui bouge. A chacun de choisir dans l’intérêt bien compris de sa progéniture !

    Je ne voulais pas réagir a la conclusion de Simon Compaoré qui reste dans les règles de notre constitution ! Mais comment organiser une élection crédible dans le désordre ? Je dis désordre car elle sera mal préparée à cause de ce qui nous arrive. Terrorisme déguisé, Covid-19, dont on n’aura que 20 ou 30 % des votants dans les urnes, après la majorité et l’opposition mettront le feu au pays en octroyant chacun la victoire. Ici je vois que majorité ou opposition veulent profiter de la souffrance du Burkina et au nom de la constitution pour dupé le peuple.

    En regardant de près avec l’égoïsme des uns et des autres, c’est que tous les laudateurs, ou presque tous, pour ne rien exagérer, veulent jeté l’éponge en disant ‘’’à la fin la couverture sera de notre côté’’’ pour cela continuons a tirer. C’est pourquoi les grands spécialistes des magouilles des deux camps se muent dans un silence assourdissant. Mais je vois que des courageux internautes que je lis ici à ne citer que l’internaute Diongwale, ont choisi de dire la vérité. Je préfère ceux qui agissent de cette dernière façon.

    Ces élections à venir demande d’une réflexion profonde pour ne pas tomber dans la crise Ivoirienne de 2011 dont une commission électorale soutenu par la majorité au pouvoir a mis le feu au pays. La conclusion de monsieur Simon Compaoré de mettre le poids lourd dans les mains de la CENI n’est pas convaincante pour les élections à venir : Car, pour moi, ces affaires de commission électorale ne sont que de la foutaise, on l’a vu en Guinée en pleine crise de Civid-19. Il n’y a qu’en Afrique qu’on trouve cela. Dans tous les pays
    démocratiquement évolués, les élections sont organisées par le Ministère de l’Intérieur du gouvernement en place et personne n’y trouve à redire. On n’a jamais demandé à réformer les ministères de l’intérieur de ces pays avant les élections sous prétexte qu’ils ne seraient pas "équilibrés". IL n’y a pas besoin de faire de "réforme" pour nommer de nouveaux membres de la CENI en remplacement de ceux dont le mandat est très largement écoulé.

    Il ne serait pas raisonnable de changer la règle du jeu, surtout que les prochains scrutins sont aussi proches et dangereuse. Il serait grand temps que le Burkina évolue (émerge ) et cesse de penser qu’on a le droit ou la possibilité d’influer sur le résultat des votes démocratiques en jouant sur la composition de l’organisme chargé de l’organiser. Conclusion : Personnes, je dis personnes, avec cet ennemi invisible qui est le Covid-19, et aussi nos frères déguisés en terroristes, ne peut confirmer que ces élections à venir auront lieu, surtout dans la transparence. Mais dans une compétition où chacun veut tirer la couverture à soi par tous les moyens, quelle est la place pour une élection crédible ? Pourtant, parmi les "valeurs qui fondent tout État démocratique", la première est des élections ouvertes, transparentes, sincères et honnêtes. Que Dieu nous vienne en aide.

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