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2e CASEM du ministère de l’Economie : La gestion du patrimoine et la réduction du train de vie de l’État au centre des discussions

Publié le jeudi 12 décembre 2019 à 22h15min

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2e CASEM du ministère de l’Economie : La gestion du patrimoine et la réduction du train de vie de l’État au centre des discussions

Le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) a tenu, le jeudi 12 décembre 2019, la deuxième session de son Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) 2019. La cérémonie d’ouverture de ce CASEM a été présidée par le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré.

C’est sous le thème : « Bonne gouvernance du patrimoine de l’État et réduction du train de vie de l’État », que le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) a tenu son Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) 2019. Ce CASEM, deuxième du genre pour l’année 2019, a été une occasion pour les administrateurs du ministère, d’évaluer les actions et le fonctionnement du département au 30 novembre 2019.

Selon le ministre Lassané Kaboré, la session permettra en particulier, d’examiner le bilan de la mise en œuvre du programme d’activités au 30 novembre 2019 et d’adopter le programme de travail annuel 2020 du ministère. Ils sont 270 administrateurs à prendre part à ce CASEM, avec la présence des trois leaders du département, le ministre Lassané Kaboré, la ministre déléguée chargée du Budget, Clémence Edith Yaka et celle chargée de l’Aménagement du territoire, Pauline Zouré.

Le ministre Lassané Kaboré a relevé qu’à la date du 30 novembre 2019, son département a engrangé de nombreux acquis qui sont à mettre à l’actif de toutes les composantes de l’administration. Au titre desdits acquis, la mobilisation de 1 649,51 milliards de F CFA sur une prévision initiale de 1 677,85 milliards de F CFA, soit un taux de recouvrement de 98,31% et un accroissement de 245,75 milliards de F CFA par rapport à la même période de l’année 2018.

Par rapport à la prévision annuelle révisée de 1 837,50 milliards de F CFA, le taux de recouvrement est de 89,77% au 30 novembre 2019. Le ministre Lassané Kaboré a aussi fait mention, au rang des acquis, du décaissement de 171,86 milliards de F CFA au titre des appuis budgétaires et 199,51 milliards F CFA au titre des appuis projets, le financement de 42 start-up, la finalisation du document du Projet d’appui à la promotion des pôles de croissance et des systèmes productifs régionaux au Burkina Faso, l’élaboration et la transmission d’avant programme PPP 2019-2020 et du rapport d’exécution du programme PPP 2016, la vérification de 824 postes comptables, etc.

Des résultats fort appréciables, selon le ministre, qui ont été possibles grâce à l’opérationnalisation de la facture normalisée au niveau des contribuables du réel normal sur toute l’étendue du territoire, l’immatriculation de 2 479 nouveaux contribuables à fin novembre 2019, le recensement général des contribuables, la mise en place d’un système moderne d’assainissement du fichier des contribuables dans le cadre de sa fiabilisation, les travaux de modernisation déployés au niveau de la douane grâce à la plateforme SIDONIA, etc.

Malgré la crise profonde que le ministère a connue au cours du premier trimestre, le pari de rattraper le retard a pu être tenu et les satisfactions sont au rendez-vous. L’objectif, pour le ministre, c’est de renforcer les capacités des acteurs pour mobiliser le maximum de ressources, afin de permettre à l’Etat de jouer convenablement son rôle régalien, malgré les défis sécuritaires.

Pour lui, si la problématique de la gouvernance est au coeur des préoccupations du fait de son importance capitale pour tout développement durable, cette question a toujours été traitée sous l’angle de la modernisation de la gestion administrative et financière au détriment de la gestion du patrimoine non financier de l’Etat.

« La bonne gestion du patrimoine non financier de l’Etat devrait permettre d’assurer un équilibre entre la gestion financière et budgétaire en termes de réduction des charges de fonctionnement de l’Etat et l’amélioration des conditions de travail et de productivité des administrations publiques », martèle-t-il, expliquant les raisons du choix du thème. Et, insiste-t-il : « c’est à la lumière de la richesse de nos échanges éclairés, que nous contribuerons à construire les sillons de la réduction du train de vie de l’Etat à travers une bonne gestion de son patrimoine ».

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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