L’Ecole supérieure polytechnique de la jeunesse (ESUP-Jeunesse) et l’université de Thiès franchissent une autre étape de leur partenariat. A la suite de la première convention qui date de 2014 déjà, cette école sise au quartier Dassasgho de Ouagadougou et l’université de Thiès du Sénégal renforcent leur partenariat. C’est dire que le mariage d’amour et de raison entre ces deux établissements n’a pas pris une ride.

Très tôt en effet, ceux qui en sont les premiers responsables ont compris qu’il n’y a rien de pire que de s’enfermer dans son environnement. D’où ces accords scellés pour la mutualisation des connaissances et des intelligences au profit, non seulement, des étudiants, des personnels, mais aussi des enseignants.

Et pour renforcer encore plus les liens, une délégation venue du pays de la Teranga (composée des professeurs Maphathé Ndiaye, vice-recteur en charge de la recherche, innovation, coopération, Makhaly Ba, directeur des Etudes de l’UFR Sciences de l’ingénieur et Tala Gueye, Directeur de la Coopération internationale de l’université de Thiès) a séjourné du 23 au 26 juin 2019 au sein de l’ESUP-Jeunesse.

Dans leur agenda, étaient inscrites une visite de l’école et de la capitale du Pays des hommes intègres et une rencontre avec les étudiants. Avec pour grand événement, la signature de cet accord de partenariat qui a permis, selon le premier responsable d’ESUP-Jeunesse, Ladji Ismaël Touré, de redéfinir, d’élargir et d’approfondir les domaines de coopération. « C’est une coopération qui a été fructueuse », s’est-il réjoui.

La veille, la délégation sénégalaise a eu une rencontre d’échanges avec les étudiants qui n’ont pas hésité à poser toutes les questions qui leur tenaient à cœur

Dans la même vaine, le professeur Laya Sawadogo, directeur académique d’ESUP-Jeunesse, fera remarquer qu’aucun des étudiants formés en master à la faveur de ce partenariat n’est au chômage. « On ne voit pas souvent un partenariat aussi solide entre une école privée et une université publique », a-t-il rappelé.

Et qu’en pense le chef de délégation de l’université de Thiès, Pr Mapathé N’Diaye, vice-recteur en charge de la Recherche, de la Coopération et de l’Innovation ? A l’écouter, les accords vont permettre, non seulement de mener des activités communes dans le domaine de la formation initiale et du perfectionnement de la recherche, mais aussi dans celui du transfert de technologie dans les divers domaines de compétences des deux établissements et la formation continue.

Sénégalais et Burkinabè regardent dans la même direction, en atteste cette photo de famille qui a été le clou de la cérémonie de signature de convention

Plus concrètement il s’agira de renforcer la mobilité des étudiants et enseignants, de mutualiser les programmes de formation, notamment les masters, de l’organisation conjointe de séminaires, colloques et conférences scientifiques, du développement de la formation à distance et de mettre en exergue l’employabilité pour le plus grand bonheur des apprenants.

Assiata Sawadogo