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Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

Publié le mardi 2 juillet 2019 à 23h30min

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Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

Transfuge du Parti pour la renaissance nationale (PAREN), au sein duquel il a vécu un moment de désaccord entre lui et le fondateur du parti, Carlos Toé a, depuis janvier 2019, décidé de s’émanciper par la création du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), dont il est le président. Six mois après cette option politique, Carlos Toé revient sur la vie du MCR et le choix porté sur le député Tahirou Barry pour la présidentielle de 2020. Interview .

Lefaso.net : A partir de quel moment vous est venue l’idée de créer votre propre parti ?

Toé Miniwo Carlos : Dès lors que des mains extérieures ont donné une nouvelle connotation à tout ce qui se passait au sein de notre ancien parti, (Parti pour la renaissance nationale, PAREN, ndlr). Il faut se replonger dans le contexte pour comprendre que des crises ont été bien nourries en réveillant des appétits parfois somnolents de certains acteurs politiques.

Au fond, 2020 était en préparation ; parce qu’en son temps, l’analyse de la vie interne des partis, aussi bien de l’alliance présidentielle que de l’opposition, donnait une constante : tous les partis politiques parlementaires, sauf le parti au pouvoir, étaient sérieusement secoués par des dissensions. Nous étions en présence de ce qu’on appelle au Niger, le « concassage » de l’opposition pour préparer des « victoires de 2020 sans bavures ».

Et dans la mise en œuvre de cette stratégie, notre force politique était destinée à vivre le sort du PAI (Parti africain de l’indépendance, dont l’éclatement donne aujourd’hui, le PITJ et le PDS/Metba, ndlr), à mourir de sa belle mort dans un imbroglio juridico-judiciaire. A partir de cet instant, il était clair qu’un parti allait naître, le reste était une question de timing.

Vous prônez le changement, or vous emboîtez la même théorie de l’émiettement, au lieu de renforcer l’existant, exactement comme les devanciers que vous critiquez. D’ailleurs, « S’unir pour bâtir notre patrie ! » est votre devise. N’est-ce pas déjà une contradiction profonde ?

Non, il n’y a pas un paradoxe, mais l’expression de la synthèse d’une situation. Il faut absolument comprendre que la devise est une boussole qui imprime une nécessité, et le recours à un tel repère imposait la naissance d’une force nouvelle et la création du MCR répond à cet impératif.

N’oubliez surtout pas que nous faisons partie de l’existant, nous ne sommes pas des nouveaux venus en politique, nous avons seulement réalisé des réajustements profonds et nécessaires pour accroître l’offre politique nationale, en mettant un accent particulier sur la seconde chance qu’il faut accorder au changement qui doit passer par une remobilisation de toutes les forces positives parquées dans l’attentive.

Vous disiez au lancement que le MCR se veut « une autre manière » de gérer les affaires publiques. Quelle est cette « autre » manière à même de rompre avec celles connues jusque-là ?

Oui, ici, il faut dire deux choses. Premièrement, ce que nous disons, ce n’est pas du jamais vu ; parce que nous sommes plongés et trop attachés au pragmatisme du président Thomas Sankara. Cette autre manière, il faut le dire très modestement, ne relève pas d’une quelconque invention ; elle signifie simplement qu’il faut tirer les bonnes leçons du passé. Deuxièmement, ce que nous prônons comme cette autre manière renvoie à une question de philosophie de gouvernance, de finalité du pouvoir.

Que faire avec le pouvoir du peuple ? Lorsqu’il n’y a pas une certaine réponse cohérente et claire à cette interrogation, il est difficile d’avoir une gouvernance vertueuse ; parce qu’il faille que cette réponse-là soit fondée sur la volonté de réaliser le bien commun, et non la détermination de produire de la satisfaction aux attentes de la « minorité agissante », composée dans notre pays de tous ceux qui ont droit à la parole dans l’espace médiatique, de tous ceux qui sont capables d’emprunter les couloirs ou d’exercer des pressions sur les pouvoirs décisionnels.

C’est en ce sens que le changement apparaît pour nous comme une solution qui exprime une vision du pouvoir, destinée à résoudre efficacement les problèmes de tous, sans prioriser ceux qui peuvent vous contester ou vous renverser. Le changement, pour nous, ne se limite donc pas à une substitution d’individus à des postes de pouvoir.

Il est une réappropriation d’une vision du pouvoir étatique qui contraint les gouvernés et les gouvernants à agir uniquement suivant le seul critère de la réalisation de l’intérêt public et non à créer des opportunités en faveur des groupes claniques ou corporatistes rendant béante la fracture sociale à travers ces injustices sociales. Cette autre manière est un impératif de réorientation de l’action publique.

Votre parti se positionne aussi, selon vous, comme une flamme d’espoir pour la jeunesse burkinabè. Pensez-vous aujourd’hui être sur cette dynamique ?

Jusqu’à preuve du contraire, oui, parce que l’essentiel de notre programme de gouvernement repose sur les pistes de résolutions des problèmes que vit notre jeunesse. De plus, les responsables de nos structures sont pour la plupart de jeunes audacieux, très actifs et conscients de leurs responsabilités dans la quête d’une gouvernance vertueuse de notre pays.

La gestion d’un parti politique implique d’avoir des « reins solides », surtout financièrement. Ne craignez-vous pas de subir le même sort que ces partis politiques qui n’ont eu d’existence que leur date de lancement et quelques déclarations dans la presse ?

Nous bâtissons le MCR sur des liens sociaux et non sur des biens, des achats de conscience, des marchandages. Je vous donne rendez-vous pour apprécier notre stratégie aux soirs des élections à venir, même si, celles-ci se tiennent dans les trois prochains mois. Avant de naître officiellement, nous étions prêts politiquement.

Votre parti se caractérise aussi par son silence face à des questions cruciales pour la vie du pays. A quoi est due cette posture de votre part ?

Ce qui apparaît comme un silence relève de la mise en œuvre de notre stratégie de communication, parce qu’il ne faut pas parler pour parler. Il faut que la parole publique soit utile à la résolution d’un problème public. Pour que le MCR se prononce sur un sujet, il y a des procédures internes du parti à suivre, il faut analyser les sujets en fonction des enjeux et suivant le critère de leurs implications pour le peuple.

Or, on constate que le plus souvent, les sujets de débat public ne visent ou ne contribuent qu’à polluer l’environnement socio-politique. Là où il faut une seule action crédible, on se déploie à des discours creux, à de l’agitation. De telles tactiques ne rentrent pas dans notre ligne politique ; parce qu’être responsable, c’est aussi refuser parfois de parler, éviter de verser dans du sensationnel. C’est pourquoi, nous prônons le plus souvent de la retenue et surtout du recul dans l’appréciation des évènements qui ont parfois des sens cachés.

Vous avez lancé le parti en même temps que l’appel à la candidature de Tahirou Barry. Cet acte ne justifie-t-il pas, en réalité, la création du MCR ?

La vie du MCR ne va pas s’arrêter à la seule candidature de l’honorable Tahirou Barry, parce que ce parti est une alternative pour toute la jeunesse. Tahirou Barry pouvait aller aux présidentielles en indépendant ! Est-ce qu’il a besoin vraiment d’un parti pour cela ? Mais, il apparaît au demeurant comme un atout pour le MCR, une alternative pour la gouvernance de ce pays, une chance pour toutes les forces patriotiques et intègres de notre Etat.

Je dis tout cela au regard d’un certain nombre de valeurs comme l’humilité, la droiture, la crédibilité, l’intégrité, le patriotisme, qu’il incarne par rapport à beaucoup de leaders politiques sur l’échiquier national : il est un candidat moralement pas comme les autres.

Après six mois d’existence du MCR sur l’échiquier politique, quelles sont les leçons que, personnellement, vous tirez de la gestion d’une organisation politique au Burkina ?

Certes, mes libertés ont pris un coup, certaines de mes priorités personnelles sont en souffrance, mais de façon générale, nous pouvons dire qu’il y a de l’espoir dans la jeunesse burkinabè ; parce que nous rencontrons des gens sympathiques, déterminés, très conscients des enjeux de la scène politique et surtout soucieux de l’avenir de ce pays.

Interview réalisée par Oumar L. Ouédraogo
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 juillet 2019 à 09:34, par la force révolutionnaire En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    wait and see j’ai toujours voté pour le paren juste à cause des idées de BADO.
    tout ce que tu as tenu comme discours rien de nouveau c’est un langage politicien que n’importe quel lamda tient quand il est à la tête d’un parti. je suis révolutionnaire mais le programme de laurent BADO EST CENT FOIS MIEUX

  • Le 2 juillet 2019 à 10:44, par SIDNABA En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    Mr TOE Carlos, ton mentor Tahirou Barry doit beaucoup d’argent au Trésor public donc au peuple Burkinabé. Il s’agit des fonds anormalement utilisés pour aller à la Mecque et des dépenses non justifiées au budget du ministère de la Culture relevé par le rapport d’audit de l’ASCE/LC après son départ du ministère. Voila des éléments probants qui montrent que votre candidat Tahirou Barry n’est vraiment pas moralement bien comme les autres candidats déclarés à la présidentiel de 2020. Il peut être votre président mais pas le Président du Faso donc de tous les Burkinabé. A bon entendeur, salut.

    • Le 2 juillet 2019 à 19:07, par Le temps, l’autre nom du Tout Puissant ! En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

      @SIDNABA

      Quand on a pas la bonne information ou que l’on veut faire son prodada avec une information, le minimum c’est de vérifier son fondement ou son évolution jusqu’au moment où l’on veut l’utiliser. Mme le Procureur a fait état récemment des dossiers en instance.. Des noms ont même été cités.. Tu comprends ce que je veux dire ?

      Que tu le veuille ou non l’avenir de ce pays repose sur sa jeunesse. La vieille garde à fait son temps avec ses méthodes dont nous traînons encore les séquelles.
      Je ne dit pas d’écarter toute la vieille garde mais on saura faire le tri !

      Vos bisbilles, vos peaux de bananes, vos coups bas et même en dessous de la ceinture sont comme ceux que reçoivent un jeune boxeur de la part de son coach. Avec l’endurance, ça devient formateur !

      A t-on besoin de porter des loupes pour savoir que les choses ne se passent pas comme la population le souhaite ?

      Si vous tremblez face au retour des bonnes mœurs, de la défense de l’intérêt général, de l’égalité des chances à travers une gouvernance vertueuse et une justice équitable, ça voudrait tout dire de vos réactions comme la tienne.

      Le changement est inévitable ! Tenez-vous le pour dit !

      Il y avait un temps pendant lequel vous n’y étiez pas, il y aura un temps pendant lequel vous n’y serez plus (en parlant de pouvoir) ! C’est une vérité apodictique !!!!!!!!!!!

  • Le 2 juillet 2019 à 13:00, par vérité En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    Sidnaba,parle de ce que tu connais.Les fonds ont été affecté à la promotion de la culture et du tourisme conformément aux missions du ministre. Les voleurs sont dans le camp que tu défends aveuglément.mais la vérité rejaillira tôt ou tard.
    Félicitations et courage au jeune Toe Carlos

  • Le 2 juillet 2019 à 13:02, par Sawadogo En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    Interview clair et pleine de vérité.Courage à cette jeune équipe face aux loups cachés

  • Le 2 juillet 2019 à 13:06, par Edmond En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    Tout sera fait et planifié pour discréditer le jeune candidat Tahirou mais la vérité rejaillira tôt ou tard.
    Félicitations à Toe Carlos pour son dynamisme et son audace. Il est temps pour la jeunesse de se lever pour prendre sa destinée en main au lieu d’être de simples instruments aux mains des dynosores politiques.

  • Le 2 juillet 2019 à 13:34, par Manuel En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    Bonjour,
    Misère politique et morale, pauvre Burkina, tu mérites mieux. On crée un machin pour soutenir un soit disant moralement différent , c’est le comble de la sottise.
    Allez dire à vos parents qui sont vieux de dégager puisque vous pensez qu’il n’y a que la jeunesse pour développer un pays.
    Et puis, vous deviendrez vieux un jour et là sonnera le glas pour vous.
    Misère, misère et misère

  • Le 2 juillet 2019 à 14:06, par Lita En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    Sidnaba,
    Ce que tu viens d’étaler reflète nullement ton pseudonyme qui du reste n’a pas de sens en ce sens qu’il n’ya que notre créateur qui detient la vérité absolue.
    Ceci dit, pour ta gouverne sache que M Barry a dû expliquer à l’opinion au cours d’une émission les raisons de certains constats relevés par l’ASCE et à dû rembourser des montants. Allez à la source au lieu d’avancer certains propos de nature à ternir l’image de TB qui j’estime à mon humble avis, le candidat qui incarne certaines valeurs qui sont en voie de disparition sous nos cieux actuellent au BF. Tout se passe anormalement mal à telle enseigne que l’on se demande quel burkina nos dirigeants actuels comptent léguer à la postérité. À mon humble avis, je prefère un candidat nouveau, de la nouvelle génération qui n’a pas encore soupé 5 ans avec le diable. Un candidat audacieux qui porte le Burkina dans son âme, qui peut mourir pour son peuple, un candidat qui ne pense pas à sa prochaine réelection.
    Aussi, je pense que le peuple Burkinabé doit grandir et sortir des clivages ethniques, religieux, regionalistes et que sais-je encore pour savoiragir avec discernement en portent son choix sur d’autres types de candidats, assez crédibles et sérieux qui voient loin, pensent grandement et agissent dignement. Je pense que ce monsieur peut assumer cette fonction.
    Sans rancune.

  • Le 2 juillet 2019 à 15:27, par Bigbalè En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    C’est vrai que chacun a le droit de rêver mais le plus dur est de transformer le rêve en réalité ! J’avoue que j’avais beaucoup de sympathie pour Tahirou Barry jusqu’au jour où Mr Barry a afficher un comportement honteux frisant l’impolitesse vis-à-vis de Laurent Bado et vis-à-vis de ses collègues ministres du Gouvernement Paul Kaba Thiéba que j’ai compris que le Burkina attendra encore longtemps avant de voir des jeunes gens politiques dignes de confiance ! Comme un ballon gonflable, ce Monsieur a pris des airs inqualifiables et s’est même installé en donneur de leçons. Quand j’ai lu sa déclaration quelques jours après sa démission du gouvernement, j’ai compris que le système Blaise Compaoré était passé dans la tête de ce jeune homme. De toue façon, il y a ce qu’on croit être, il y a ce que les autres veulent que l’on soit et il y a ce que l’on est réellement. C’est le dernier statut que est le plus important pour tout homme ou pour toute femme. En 2020, Tahirou saura réellement ce qu’il représente aux yeux des Burkinabè. Bon courage à lui et à ses partisans.

  • Le 2 juillet 2019 à 16:03, par LE PEUPLE En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    A chacun son griot. Carlos TOE est celui de Tahirou Barry.

  • Le 3 juillet 2019 à 09:28, par Non En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    Est-ce par ce qu’il est jeune qu’il est forcément le bon choix ????? Je dis non. Ce monsieur est un fourbe comme la dit BADO. Soyez en sure de la manière dont il n’a pas hésité à tourner le dos à son mentor et avec arrogance en plus, il le fera avec chacun de vous ses partisans si besoin. Ce M. ne m’a jamais inspiré confiance.
    Cher M. TOE, pardon votre pomade ne vous convient pas, c’est du tcha.

  • Le 3 juillet 2019 à 19:47, par ali En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    Non. tu ne dis Rien que des sottises. Au no. De quoi peux tu qualifier quelqu.un de fourbe. Eh bien Barry. A fait ses preuves en démontrant par A plus B que vos mentors naviguaient à vue. L.histoire lui à donné raison ! Courage à lui et tandis pour les avortons et les vouvouzelas politiques !

  • Le 3 juillet 2019 à 19:50, par ali En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    Non. tu ne dis Rien que des sottises. Au nom De quoi peux tu qualifier quelqu.un de fourbe ?.Eh bien Barry a fait ses preuves en démontrant par A plus B que vos mentors naviguaient à vue. L.histoire lui a donné raison ! Courage à lui et tant pis pour les avortons et les vouvouzelas politiques !

  • Le 4 juillet 2019 à 14:25, par nogosida En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    Mr TOE Carlos, ton mentor Tahirou Barry doit beaucoup d’argent au Trésor public donc au peuple Burkinabé. Il s’agit des fonds anormalement utilisés pour aller à la Mecque et des dépenses non justifiées au budget du ministère de la Culture relevé par le rapport d’audit de l’ASCE/LC après son départ du ministère. Voila des éléments probants qui montrent que votre candidat Tahirou Barry n’est vraiment pas moralement bien comme les autres candidats déclarés à la présidentiel de 2020. Il peut être votre président mais pas le Président du Faso donc de tous les Burkinabé. A bon entendeur, salut. sidnaba afo piennnnnnnnnnnnnnnn tous les mêmes ; ignorantum ignorantum ignorantam c’est vous qui êtes presser on verra qu’il (BARRY) remercie le PAREN car il est députe . on verra il a crée parti même conseiller municipal s’il gagne c’est qu’il a gagner la présidence. des jeunes loups au longs dents. continuer a vous chatouiller et rire et dormer seulement et faites de bon rêves car il n"est pas interdit de rêvés.

  • Le 29 janvier 2020 à 16:18, par Sawadogo En réponse à : Carlos Toé, président du MCR : « Tahirou Barry est un candidat moralement pas comme les autres »

    je veus être un militant de MCR. Même si tu n,aimes pas le lièvre accepte qu,il cours.s,il y,avais tant de courageux comme Barry la justice sera accessible à tous. mon no : 78161820 arba sawadogo je suis etudiant à ouaga1

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