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MBDHP/Séno : Arrêt sur le rôle de la femme dans la promotion de la paix

Publié le mardi 19 mars 2019 à 12h30min

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MBDHP/Séno : Arrêt sur le rôle de la femme dans la promotion de la paix

Dans la cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), section de Dori, a organisé, en différé, le 16 mars 2019 à Dori, une conférence au profit des femmes de la ville et des villages environnants. Le thème choisi est : « Journée internationale de la femme : historique et rôle de la femme pour un Burkina Faso de paix, de sécurité et de cohésion sociale ».

La conférence a réuni plusieurs femmes venues des quatre provinces de la région du Sahel. Le thème retenu est « Journée internationale de la femme : historique et rôle de la femme pour un Burkina Faso de paix, de sécurité et de cohésion sociale ». Les échanges ont permis au MBDHP/Séno de faire connaître à l’autre moitié du ciel l’historique de la Journée internationale de la femme et le rôle que les femmes du Sahel doivent jouer dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale.

Pour le président du MBDHP/Séno, le 8-Mars est plus célébré sous l’aspect festif. De ce fait, il y a une méconnaissance de l’esprit de cette journée par un grand nombre de personnes (hommes comme femmes) dans notre pays. Abdoulaye Hoeffi Dicko a donc confié que cette conférence publique a pour ambition de faire connaître à la femme le vrai fondement du 8-Mars. Selon lui, la Journée internationale de la femme doit être l’occasion de dégager des pistes de solutions pour l’autonomisation de la femme et pour sa contribution effective à la construction de la nation.

Abdoulaye Hoeffi Dicko, président du MBDHP/Séno

Pour le conférencier, Zakaria Bayoulou, les droits de l’homme en général pourraient prendre un coup au vu du contexte sécuritaire actuel. Parlant des droits de la femme, il a indiqué qu’ils sont prévus dans les textes mais la pratique ne suit pas toujours. Certains obstacles empêchent l’application totale des droits de la femme. Mais les acteurs sont conscients que quelque chose est en train d’être fait dans ce sens.

Zakaria Bayoulou, directeur régional en charge des Droits humains, conférencier

Réagissant au rapport du MBDHP sur les évènements de Kaïn, la section du Séno, s’inscrivant dans la même ligne de défense que les responsables de la structure au niveau national, ont avancé que l’Etat burkinabè pourrait faire appel aux Nations unies pour la confirmation ou l’infirmation des résultats de l’enquête.

Abdoulaye Hoeffi Dicko affirme que le peuple burkinabè doit beaucoup au MBDHP. Selon lui, depuis sa naissance, le mouvement a toujours protégé les droits des individus. En tant qu’institution sérieuse, le MBDHP est droit dans ses bottes car le rapport est clair, a-t-il declaré.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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