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Burkina : Quel leader en 2020 ?

Publié le jeudi 28 février 2019 à 09h18min

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Burkina : Quel leader en 2020 ?

Dans le tumulte que traverse le Burkina au niveau sécuritaire, un capitaine ayant le profil de l’emploi, est à même de mener à bon port la barque nationale : un militaire (élu). C’est la conviction de l’auteur des lignes ci-dessous.

Il y a quelques années, alors que j’étais à Bobo-Dioulasso aux côtés du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) pour la sécurité du cinquantenaire de l’indépendance, je disais à un militant convaincu de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) qu’après le président Blaise Compaoré, nous aurions besoin d’au moins deux années de régime militaire pour mettre de l’ordre aussi bien dans l’armée que dans la société de façon générale, avant de céder le pouvoir aux civils.

Si on gérait mal le départ et la succession de Blaise Compaoré, nos frontières seraient très poreuses, lui ajoutai-je. L’UPC venait de naître il y avait quelques mois. Eh bien, elles le sont aujourd’hui. Je l’ai répété à des militants du CDP et à ceux avec qui je discutais de l’après-Blaise.

Bien des facteurs militaient en faveur d’un tel besoin :

Sur le plan politique, il manquait un véritable leader charismatique pour asseoir une gouvernance vertueuse à même d’avoir l’adhésion de ses concitoyens. Ils ont tous été de « la barque Blaise Compaoré » à un moment donné.

Sur le plan militaire, le leadership et le commandement ont aussi pris un coup sous le régime passé et ne se sont pas encore remis. L’indiscipline, si elle n’était pas visible, ne manquait pas, notamment au RSP où certains méprenaient leurs chefs. La « supra-domination » du reste de l’armée par le RSP à l’époque et la crainte de la personne de Blaise faisaient qu’on avait un commandement inféodé à lui et non de véritables chefs militaires au service du peuple.

Sur le plan sécuritaire, le terrorisme était à nos portes avec le Mali et le Niger qui étaient déjà frappés. Il était même latent de l’intérieur. Si le régime Blaise, par ses méthodes, pouvait contenir la situation momentanément, ce ne serait pas le cas après.

Sous la Transition, je soutenais qu’il fallait, sur deux bonnes années, conduire un travail de nettoyage et de sécurisation du pays avant d’organiser les élections. Juste après le putsch manqué, on avait la belle occasion de prolonger la Transition dans l’intérêt du pays. On a entendu les politiciens et des membres de la société civile réclamer les élections immédiatement.

Des diplomates occidentaux soutenaient cela. Je soupirai : « Ce serait une erreur fatale ! » Ils ont eu leurs élections, nous en avons été complices par notre vote. Seulement, ils ne pouvaient voir au-delà de leur cupidité et leurs intérêts égoïstes, seule préoccupation du moment. Ils ne mesuraient pas que le pays serait ingouvernable dans ces conditions.

C’est aussi à cette période que la décision d’exclure l’armée de la politique a été prise ; comme si cela était possible.

L’armée a toujours été fortement présente dans la vie de ce pays depuis les indépendances. Subitement, on commence à crier dans les rues qu’on ne veut plus de l’armée dans la politique et tout le monde y croit. Même dans les grandes démocraties comme elles se revendiquent, l’armée a un rôle important dans la politique.

Pour un pays qui a été essentiellement géré par des régimes militaires depuis sa naissance, et dont le dernier a duré trois décennies, croire que la transition civile pouvait se faire brusquement et réussir relève de l’utopie, notamment sur les plans sécuritaire et civique.

Autre raison, et c’est une lapalissade de citer encore les maux qui gangrénaient ce pays et qui se sont accentués sauvagement depuis 2016 : incivisme caractérisé, corruption, désobéissance de l’autorité, non-respect des institutions et symboles de l’Etat, etc. ; qu’il n’était pas donné à tous ceux qui s’agitaient sur la scène de pouvoir pallier.

Aujourd’hui encore ma conviction reste entière. Elle est même plus forte qu’avant.
Il nous faut plus que jamais « un fou » à mesure de taire tout ce tohu-bohu et de mettre tout le monde sous discipline pour le salut de notre nation. Je vois plus un militaire démocratiquement élu, un militaire qui a vécu d’autres expériences au-delà du commandement militaire, qui a l’esprit ouvert sur notre temps, qui est en phase avec les exigences de notre monde post-moderne en matière de gouvernance, de sécurité et de développement, un homme qui maîtrise les enjeux régionaux et internationaux sur ces questions. Il n’en manque pas dans l’élite militaire.

Le terrain commande la manœuvre, dit un jargon militaire. La réalité actuelle du pays, de la sous-région et du monde commande que nous nous dépassions, que nous dépassionnions le débat et que l’on s’éloigne du « politisme » naïf parfois insensé, qui empoisonne notre société, pour accepter que notre salut réside dans un homme audacieux, visionnaire, et surtout un stratège des temps modernes. Faire face à toutes les situations éventuelles et mener le bon combat dans l’intérêt suprême de la nation fait partie de la gouvernance d’un pays.

Au regard de l’incivisme accru, quel politicien actuel a assez d’autorité morale pour ramener l’ordre ? Quand, pour réglementer la circulation, les policiers sont obligés de se pointer avec des kalachnikovs en main, cela témoigne du niveau de dégradation du civisme. En rappel, cette décision de port de ces armes a été prise suite aux nombreuses agressions subies par les policiers de la part des usagers de la route et face au refus d’obtempérer. L’usage de ces moyens doit nous faire simplement honte. Je vois dans plusieurs pays juste deux policiers contrôler tous les usagers de la route sans même exposer un simple pistolet.

Sur le plan sécuritaire, je ne perçois pas, de nos politiciens, celui à mesure de stabiliser le Burkina Faso et relancer l’économie.

Le choix donc d’un militaire reste stratégique sur les plans psychologique, militaire, social et économique.

D’abord, c’est un message à l’endroit des prétendus déstabilisateurs et des terroristes.

C’est avoir un véritable chef d’armée aussi bien au sens militaire que civil qui, en de pareilles situations, saura utiliser les hommes qu’il faut à la place qu’il faut.
Ensuite, sur le plan militaire, l’armée pourrait être mieux réorganisée, commandée mais surtout, avoir l’adhésion de la troupe.

Il y a aussi l’épineuse question Koglweogo qui nécessite dextérité et diligence pour recadrer les actions.

Comme le dit le général d’armée Pierre de Villiers dans sa dernière parution, « c’est l’homme qu’il s’agit de sauver ». Pour paraphraser, c’est la nation qu’il s’agit de sauver. Devant l’intérêt suprême de la nation, devant sa stabilité et son développement, face à la paix et au leadership que nous devons démontrer dans la région ; rien ne compte plus qu’un choix éclairé de notre future président.

Ne croyons pas que les choses vont naturellement s’améliorer. Ne croyons pas que le terrorisme s’arrêtera définitivement en un si laps de temps. Nos armées auront encore de dures batailles à mener avec son lot de morts. La fin de Daesch a été annoncée en Syrie. Depuis quelques temps, bien de combattants retournent vers leurs pays d’origine, y compris ceux qui ont quitté le Sahel. Ce retour va s’accentuer les jours à venir. D’autres, qui ne sont pas de nos pays mais qui cherchent juste des zones de combats ou de refuge, pourraient migrer vers le Sahel. Les trafiquants de drogue, les marchands d’armes pourraient davantage se rabattre vers nos zones.
Nos maigres économies iront encore plus dans l’effort de guerre contre quelques groupuscules de terroristes enragés.

Au regard de cette situation, il est clair que les banquiers et autre économistes ne nous arrangeraient forcément pas. Nous avons besoin de sécurité d’abord, la base pour un développement économique et social.

C’est bien là ce que je crois…

S’il y a un civil de cette trempe, je l’apprécierais.

Delwendé Nabayaogo

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Vos commentaires

  • Le 28 février 2019 à 10:02, par Le Fils du Pays Réel En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

    Belle contribution M. NABAYAOGO.
    Cependant, je dirais qu’au(delà du militaire, on a besoin de gens qui se soucient plus de l’intérêt général que de celui individuel, qui sait résister aux chants des sirènes, qui ne se laisse pas manipuler par son entourage et qui, travaille à développer le Burkina Faso plus qu’à se faire réélire. C’est ce souci de réélection qui conduit les dirigeants à adopter des positions molles, voulant caresser tout le monde dans le sens du poil. Félicitation pour cet esprit d’anticipation dont vous avez fait preuve bien avant le départ de Blaise. Plaise à Dieu que nos hommes politiques prennent quelques fois en compte, les contributions désintéressées des citoyens.
    Dieu bénisse le Burkina

  • Le 28 février 2019 à 10:25, par VISION En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

    "Je vois plus un militaire démocratiquement élu, un militaire qui a vécu d’autres expériences au-delà du commandement militaire, qui a l’esprit ouvert sur notre temps, qui est en phase avec les exigences de notre monde post-moderne en matière de gouvernance, de sécurité et de développement, un homme qui maîtrise les enjeux régionaux et internationaux sur ces questions. Il n’en manque pas dans l’élite militaire."
    Ça tombe bien, MOI JE CONNAIS UN GÉNÉRAL DE GENDARMERIE, qui est prêt pour ce Job. A bientôt.

  • Le 28 février 2019 à 10:40, par YARO En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

    Je suis d’accord avec vous sur ce point : ". Sur le plan sécuritaire, je ne perçois pas, de nos politiciens, celui à mesure de stabiliser le Burkina Faso et relancer l’économie.
    La réalité actuelle du pays, de la sous-région et du monde commande que nous nous dépassions, que nous dépassionnons le débat et que l’on s’éloigne du « politisme » naïf parfois insensé, qui empoisonne notre société, pour accepter que notre salut réside dans un homme audacieux, visionnaire, et surtout un stratège des temps modernes. Faire face à toutes les situations éventuelles et mener le bon combat dans l’intérêt suprême de la nation fait partie de la gouvernance d’un pays."
    La où je ne suis pas d’avis avec vous c’est sur ce point : "Le choix donc de militaire reste stratégique sur les plans psychologique, militaire, social et économique."
    Je pense que si vous dites d’avoir un militaire actuellement comme président, un militaire n’est pas forcément un visionnaire. Blaise a été président pendant 27 ans, c’était un militaire mais il était sans vision pour son pays. Quand il a pris le pouvoir par les armes un 15 octobre 1987, je pensais qu’il allait s’aligner sur la vision du président visionnaire Thomas SANKARA mais hélas, il a préféré parler de RECTIFICATION. Rectifier quoi ? Du moment que le Président visionnaire avait déjà bien tracé la voie du développement du Burkina sur la base de l’INTEGRITE, il lui suffisait juste de rester dans cette voie mais hélas comme il était une marionnette des grandes puissances dont le président visionnaire Thomas dérangeait beaucoup, il a accepté suivre la stratégie des grandes puissances en délaissant la voie tracée par le Président visionnaire.
    Un civil qui a la vision est capable de ramener le Burkina sur les rails et je préfère plus cela que votre proposition. Les leaders des partis politiques actuels ne sont que des tonneaux vides qui font du bruit afin de venir servir encore comme l’a fait Blaise COMPAORE les grandes puissances. Je pense qu’il est tant que la jeune génération arrête de suivre ces leaders politiques car ils n’ont plus rien n’à prouvé aux yeux du Burkina.

  • Le 28 février 2019 à 10:42, par tapsoba_yassiriki En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

    Je ne sais pas si l’auteur est un militaire ou un civile, il m’a tout l’air qu’il cotoies l’armée ou les militaires sinon les deux à la fois, ce qu’il ignores c’est qu’il serait difficile de dirigier le Burkina comme du temps ou staline gerait l’URSS, Le citoyen burkinabè est un Politique assez mure compte tenu de la conjugaison de pluisieurs facteurs ( circulation de l’information , présence d’une élite mieux éduquée et d’une masse de personnes qui aspirent à la liberté d’opinion ) . Le portrait robo de l’homme idéal que tu decris peut se trouver dans toutes les couches sociales ; économiques et même religieux du Burkina , alors je ne vois pas pourquoi tu insites sur le militaire. Moi je te dirai que ce désordre que tu déplore est le fait même de l’intrusion de l’armée dans la politique. le militaire face à la force des idées replique avec celle des armes, les citoyens acceptent mais ne sont pas convaincu jusqu’au jour où ils disent non comme ce fût le cas avec Blaise et là ,bonjour l’anarchie puisque un sentiment d’avoir vaicu envahi tout le monde et par consequent, nait le beoin pressant de jouire de la liberté retrouvée qui était confisquée d’ou ce remu menage que tu constates . C’est une euphorie momentanée, le citoyen reviendra sur terre ? soit patient et construisons calemement . Pas besoin d’un miliatire , ni meme d’un civile selon le portrait que tu décris. Juste d’un démocrate courageux et patriote

  • Le 28 février 2019 à 10:47, par sidwaya Gomis En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

    Internaute 2 (VISION) : vous avez vu juste sauf que ce généralissime est souffrant et ne risque pas de passer la visite médicale.

  • Le 28 février 2019 à 10:49, par Un Burkinabê En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

    Les militaires se definissent comme civils en armes. Je suis perplexe à votre raisonnement qui me semble contradictoire. Si les militaires ont dirigé ce pays pendant toutes ces années pourquoi après eux sommes nous dans cette situation ? Ça veut dire qu’ils sont de mauvais leaders. Dans ce cas pensez vous que 2 voire 5 années de "pouvoir militaire" suffiront ils pour mettre le Faso à la norme ? Ne nous cachons pas les choses mais disons le clairement et avec courage : C’est Blaise Compaoré et son CDP qui ont tué notre pays et affaibli notre Nation. Ils l’ont fait en encourageant et entretenant la Corruption, les crimes de sang et les crimes économics. C’est sous Blaise que nous avons commencé à entendre parler de 10%. Sinon que le Président Sankara avait amené le Burkina a un niveau acceptable sur lequel Blaise aurait pu et dû s’appuyer pour nous mener vers l’émergence. Les pouvoirs civils actuels au Ghana bénéficient tous du bon travail de JJ Rawling. Si les assassinats commis sous Blaise avaient été contre les bandits de grands chemins ou contre les voleurs de deniers publics nous l’aurions applaudit. Mais Blaise a plutôt excellé dans les crimes crapuleux dont les assassins des 95% courent toujours et ne sont toujours pas connus par notre justice. Pour ma part la solution est la suivante :
    1- investir plus dans l’Education et la Formation professionnelle
    2- trouver un plan "Marshall" de lutte contre la corruption.

  • Le 28 février 2019 à 10:49, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

    - Moi je crois qu’il faille que certaines catégories d’individus dont la plupart est vieillissante, enlève de leurs estrits que le pays ne doit être dirigé forcément que par un mossi du Plateau Central dans un rayon de 50 Km de Ouagadougou. Si cette ineptie doit persister, alors je propose le vieux Edouard Ouédraogo comme prochain président du Faso !!! On en a marre !

    - Quant aux Koglweogos, pour moi c’est un ramassis de malfrats, de coupeurs de route reconvertis, de voleurs, de malfrats et de bandit de grand chemin qui ont juste trouvé une opportunité de changer de carapaces !!

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 28 février 2019 à 11:14, par tapsoba_yassiriki En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

      yam yélé, je dis bien yam yélé car tu ne merites pas l’autre nom que tu t’es affubulé, Tu joues au connaisseur, j’ai l’impression que tu te prends pour le nombril de la terre, arrete d’insulter les autres donne ton point de vu et barre toi, avec cet esprit grégaire et de division ; ce messieur lâ est difficile. tantot il se revendique véterant de la guerre du Liberia,tantot l’historien du Burkina. on sait ce qui s’est passé au Liberai. Y a quel bravour à avoir participer à une razia ou plusieurs femmes etenfants (les plus fragiles sans défense) ont perdu la vie ? Tu dois souvent reflechir avant de ma lacher. arrete tu nous pompes l’air

    • Le 28 février 2019 à 15:37, par Politicien de nuit En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

      Je partage l opinion de koro yamyele. les mossis ont trop duré au pouvoir il faut un changement j espèr que les nons mossis vont enfin prendre conscience.

  • Le 28 février 2019 à 11:07, par Zongo Kader En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

    Kôrô Yamyélé,toi tu es un ethnophobe.Ta réponse n’a rien à voir avec la publication.Si toi tu as la haine contre les Mossi,alors saches que le pays a encore beaucoup à faire.De part ta réponse,je sais qui tu es.Un Mossi n’est pas Burkinabè ?

    • Le 28 février 2019 à 12:40, par Beton En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

      Pourtant, ce n’est qu’un secret de polichinelle les propos du korè. D’ailleurs c’est cette politique de l’autruche qui va nous coûter cher un jour. Tant que nous ne reconnaitrons pas véritablement que le Burkina est un pays multi ethnique et multi culturel, nous courons vers la catastrophe.
      Voyez-vous, dès qu’on en parle, on vous traite de xénophobe, de ceci, de cela. Pourtant au quotidien nous vivons cette réclusion. Attention !!! Ce qui est arrivé ailleurs, nous ne souhaitons pas peut arriver ici.

      • Le 28 février 2019 à 15:21, par tapsoba_yassiriki En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

        Qulle secret.? Personne ne nie le fait que certaines personnes males inspiréss font appel à la fibre ethnique ou regionale pour servir leur dessin ? Ce n’est pas de cette discution que nous menons avec l’autre ni toi . la debat n’est pas non plus de ne pas en parler. La dicussion intervient lorque des gens comme toi et yam yélé font des amalgames et des insinuations qui pourront alimenter les sacs de poublles de certains personnes en panne de notoriété. Moaga du plateau central ne veut dire ? eduquons plutot nos popualation sur le patritisme , les valeur Républicaine et vous verez que si c’est compris aucune personne , « moaga » du plateau central ou du Tibesti ne pourrara etre un critère de designatuon. c’est l’imaturité et la meconnaissance des valeurs d’une nation qui font le lit de ces idées d’un autre époque

  • Le 28 février 2019 à 11:41, par skal En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

    il y’a des personnes qui sont douées dans ce genre d’exercice : pondre des conneries !
    N’importe quoi ! qui est responsables des problèmes que M. relatent : c’est bien ces regimes militaires à ce que je sache

  • Le 28 février 2019 à 11:53, par Chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

    Des insurrescrocs ont pris le pays en otage et se sont pompeusement baptisés "PATRIOTES" en sous-entendant que les autres ne le sont pas. C’est cette vision manichéenne de la société qui nous plonge dans cette crise. Et cette culture du sectarisme est entretenue parmi les Burkinabè depuis les indépendances. Les bien-pensants de la FEANF et autre UGEB se sont toujours pris pour des avant-gardistes, taxant tous ceux qui ne sont pas avec eux "D’ENEMIS DU PEUPLE". Or ces groupuscules de prétendus avant-gardistes sont truffés d’escrocs de la pire espèce (heureusement qu’il y en a parmi eux qui sont honnêtes, mais une toute petite minorité). Ces escrocs se sont toujours servis de ces organisations soit pour assurer leur carrière politique, soit pour régler des comptes personnels. Et de règlements de compte en règlements de compte, voilà où cela nous a mené. Et les observateurs avertis auront noté que c’est le même schéma qui se poursuit aujourd’hui. Les mêmes qui étaient ensemble hier se vouent une haine morbide sous nos yeux. Peux-t-on sortir de ce face à face mortel, vu que cette culture est profondément ancrée dans les mœurs de nos politiciens (qui sont presque tous issus du même moule de militants anti-impérialistes, laissez moi rire ....) ????

  • Le 28 février 2019 à 13:23, par TANGA En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    Pour 2020, il nous faut Rock avec un gouvernement à majorité de militaires et sans Simon.
    Rock le mérite car il est arrivé et à dû recommencer à zéro vu ce que Blaise a laissé. Pire, il a été empêché par les terroristes. D’ici 2020, il n’ y aura plus de terroristes et Le Diesel ira à sa vitesse de croisière.

  • Le 28 février 2019 à 13:51, par L’ESPOIR EST PERMIS En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    Monsieur Delwendé Nabayaogo, est-ce ZIDA qui est au Canada qui vous a payé pour prêcher en faveur de l’acdeptation de sa candiature ?
    En tout cas, Bonne chance.

    Je ne suis `pas du MPP, mais je pense sincèrement que le nouveau gouverenement est en train de gérer avec efficacité la question sécuritaire. S’ils poursuivent dans cette lancée ce sera bientôt un problème maîtrisé.

    Ce qui pourra préparer un terrain favorable pour la relance économique et sociale du prochain président dont le carisme d’un militaire n’est pas nécessaire et ne saurait être une panacée.

    Je pense bien que l’oiseau rare dont vous parlez peut se trouver parmi les civils soit, je ne parle pas Rock ou de Zeph forcément, encore moins de Kadré.

    Le civisme, la bonne gouvernance, la sécurité, c’est en fait chacun de nous qui doit en être garant. Exemple : si vous proposez 2000F au policier pour quìl vous remette les documents de votre engin/véhicule lorsque vous ne respectez pas le feu tricolore, alors vous êtes l’auteur/la source de la malgouvernance mais aussi de l’incivisme..

  • Le 28 février 2019 à 14:34, par Mahamoudou En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    J’apprecie ce point de vu. 100 Burkinabe,peut être c’est 8 qui savent définir la democratie.socialisme et communisme ont rapport avec nos traditions et culture,on est perdu à cause de la democratie.africain veut tout importer et c’est grave.nous ne voulons pas travailler on veut des financements des géants democratiques.nos pays africains ne sont pas prêts pour la democratie.Que Dieu sauve l’Afrique !

  • Le 28 février 2019 à 14:37, par KLADJOU En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

    J’apprécie bon nombre d’aspects soulevé par Delwendé Nabayaogo et je partage ton analyse de la situation actuelle de notre pays. L’absence de liberté ou de démocratie pendant des décennies avaient contraints bon nombre de citoyens à la retenu sous Mr Compaoré. Nous nous retrouvons après l’insurrection dans une nouvelle air ou la liberté d’expression, les différents droits sont consacrés et il n’y a plus de risque de se faire "Kafcidenter" pour des raisons de lèse-majesté ! Ceci peut expliquer cela ! En revanche je ne partage pas la thérapie que vous proposez et je vais vous dire pourquoi. D’abord sauf à suspendre la constitution et instaurer un régime d’exception qui concentre tous les pouvoirs dans les mains du seul Président, je ne vois pas comment un tel régime ou un tel président peut tenir un Burkina post insurrectionnel encore avec la fermeté que tu décrit. Ensuite, je crois que la fermeté n’est pas lune question de militaire mais le fait de la vraie démocratie sans calcul et qui consacre la séparation vraie des pouvoirs, l’indépendance de la justice, l’égalité de tous devant la Loi et l’application strict des Lois règlements en vigueur ! Montesquieu disait que "observer la Loi qu’on s’est donnée s’appelle LIBERTE". "Il faut faire en sorte que ce qui est juste soit fort et ce qui est fort soit juste".
    Pour revenir à l’insécurité dont vous faites allusion, sa cause est connue et n’est pas non plus liée à une question de militaire ou pas militaire aux affaires ! Mais plutôt les conséquences assumées d’un choix de façon de vivre avec ses voisins : celui de ne plus servir de base arrière pour des terroristes tels les Iyad et autres Billal pour attaquer nos voisins. Ces terroristes ont décidé de nous le faire payer et en pays responsable nous devons l’assumer et les combattre comme nos ennemies. Quant à l’incivisme ce n’est pas le fait d’un président militaire ou pas non plus, mais de ceux chargé d’appliquer les régles de vie en société et ça existe dans tous les pays. Regarder les casseurs en France et partout ailleurs lors des manifestations. Mais pour notre cas nous avons l’arsenal de répression nécessaire en place mais il manque les moyens et parfois la volonté pour traquer tous ces délinquants inciviques que ce soit les petits de délinquants de rues ou les délinquants financiers . Si tous les inciviques faisaient l’objet de traque et de punition conformément à la Loi il y aurait très peu de d’inciviques . Mais nous n’avons pas de moyens, les juridiction croulent sous le poids des dossiers et ne savent ou donner de la tête il manque les moyens pour rechercher et écrouer bon nombre de ces délinquants ce qui consacre ’impunité, la petite comme la grande..

    • Le 28 février 2019 à 17:59, par KOBINABA En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

      KLADJOU toutes mes felicitations pour cette belle intervention,toute chose rare sur notre forum.Comme les juristes aiment dire "le fond tient la forme" moi je vous dis que la profondeur de votre reflexion est a l image de la qualite de votre "francais".Bravo pour cette lumiere.

    • Le 28 février 2019 à 18:01, par KOBINABA En réponse à : Tribune : Quel leader en 2020 ?

      KLADJOU toutes mes felicitations pour cette belle intervention,toute chose rare sur notre forum.Comme les juristes aiment dire "le fond tient la forme" moi je vous dis que la profondeur de votre reflexion est a l image de la qualite de votre "francais".Bravo pour cette lumiere.

  • Le 28 février 2019 à 14:46, par Sougrinooma En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    Rock est comptable de ce que Blaise a laissé car il a régné 27 ans avec lui. Presque toute la tête du MPP est d’ailleurs comptable.

  • Le 28 février 2019 à 14:54, par sidbala En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    L’auteur de cet écrit mérite des félicitations, pour avoir le sens de l’analyse objective et courageuse..
    Notre pays a de sérieux problèmes de cohésion de ses fils et filles, ça cest un problème, en plus la politique a perdu ses valeurs.

    Au non de la démocratie tous les mots que l’auteur de cet a énuméré s’y retrouve, dans un pays où il manque le minimum d’infrastructures sociales de base, tout ce qui s’adonne à la politique en font des thèmes de campagne pour atteindre leurs propres objectifs.

    Au jour d’aujourd’hui, tous les burkinabé ont la politique politicienne dans le sang. Démagogie, malhonnêteté, trahison, mensonge, vole, assassinat, voila le prototype d’un bon politicien dans ce Faso d’aujourd’hui.

    En un mot nous avons perdu toute valeur et mœurs, c’est ce qui explique la mal gouvernance de la cité. Peut être un bon politicien sans connaitre un minimum du droit ?, ou bien c’est selon ses humeurs qu’on y entre en politique comme on va au marché.

    En tout cas si c’est comme que nous avons de lecture sur l’homme politique il nous faudra une dictateur éclairé pour nous mettre aux pas, ce n’est pas n’importe qui doit faire de la politique, ou bien on se fait recolonniser de nouveau. C’est encore préférable a la pagaille qui se passe.

  • Le 28 février 2019 à 15:57, par toi aussi En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    Je pense que tu es un militaire qui se prend pur plus malin , parce-que je sens que tu veux nous endormir pour mettre ton candidat militaire en sel. Mais je te demande de te réveiller car personne ne reculera devant la répression que tu veux nous imposer, je t’apprends si tu ne le savais pas que les blesses djihadistes du Mali était soigner au Burkina du temps de blaise

  • Le 28 février 2019 à 16:51, par l’oeil de l’aigle En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    Il est très important que nous réagissons sans passion et avec objectivité. Les résultats d’une gouvernance sont loin de dépendre d’un président mais de toutes les institutions qui composent l’état. Peu importe celui qui sera PRÉSIDENT. Alors soit plus sérieux et évitons de faire de cette tribune des verbiages inutiles. Que peut décider un PRÉSIDENT sans les institutions ? MOSSI, PEUHL, BISSA, GOURMATCHE, BWABA toutes les ethnies sont présidentiables. A l’endroit de celui qui fait l’écrit je dirais que la présidence peut être assurer même avec un artiste, un musicien ou un cordonnier. TOUT DÉPENDRA DES HOMMES ET DES INSTITUTIONS QUI SERONT MIS EN PLACE.

  • Le 28 février 2019 à 16:56, par Braman SOURABIE En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    J’adhère à cette vision et analyse, mais qui ? S’il existait, il se serait déjà annoncé ou détecté par ces agissements.
    Aussi, la personne peut arriver et après quelques mois, il dérape et tombe dans la mal gouvernance par la pression extérieure et égot ou je ne sais quoi comme ce qu’on a l’habitude de voir !
    Sans une réelle révolution, rien ne changera !

  • Le 28 février 2019 à 17:37, par toto En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    On parait que 2020 c’est bouclé, il faut chercher candidat pour 2025.

  • Le 28 février 2019 à 17:57, par Amadoum En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    Je suis totalement perdu par cet article.
    D’ou viendrait ce militaire dont parle M. Nabayaogo ? Quels sont les attributs Intrinseques dont disposerait ce militaire que n’aurait pas un civil ? Surtout, que peut-il faire faire a la population et comment (les armes ?) ?

    Le president Sankara etait un bon leader qui etait par les circonstances un militaire. Avant tout, il avait un profond amour pour son pays et etait un homme integre qui dirigeait par ses actes. En Tanzanie, avant le president Sankara, il y avait un autre leader integre qui aimait son pas et a fait un excellent travail, Julius Nyerere, un civil.

  • Le 28 février 2019 à 20:04, par Oscar En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    C’est une très bel analyse comme je les apprecie. Il faut avoir du recul et apprécier les choses en ne tenant compte que de l’intérêt général. Certes, les maux du Burkina résultent d’une seule cause. Le refus des politiques d’éduquer sa population. Les familles ont fui leur responsabilité et les dirigeants sont les premiers à montrer le très mauvais exemple aux autres, vols, mégalomanie, corruption, mensonges, arrogance, manque de vision, paresse, etc. Les élections sont des occasions d’éduquer la population. Nos politiciens les utilisent pour distiller l’immoralité. Il faut restaurer une éducation civique obligatoire. Le peuple, ça d’éduque.
    Je partage ton de vue quand aux votes moutonniers dans notre pays. On a souvent envie de dire tant pis pour eux en oubliant qu’on est tous embarqué. Avec les nouvelles technologies, l’information disponible comme jamais, cher citoyen, instruit toi si tu aimes vraiment ton pays. Travaille dur et mets ton pays au dessus de tout.
    Pour ce qui concerne un militaire au pouvoir, je ne partage pas ce point de vue. Justement si on en est là c’est à cause d’eux. Nous avons besoin d’un civil patriote et integre et surtout travailleur.

  • Le 1er mars 2019 à 09:28, par ISSIAKA En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    Attention....rendons à césar ce qui est à césar. Que le militaire reste dans sa fonction de sécuriser le territoire pour permettre au politicien de bien mener sa politique. Tout ce qui s’est arrivé au Burkina Faso ces derniers temps comme désordre c’est l’œuvre des militaires. Celui qui a dans sa tête l’idée d’un coup d’état, qu’il sache que c’est révolu.

  • Le 1er mars 2019 à 10:13, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    - Internaute Zongo Kader, ton nom est bien ’’Zongo’’ ! Donc je comprend ta réaction envers moi qui m’enseigne qu’entre toi le mossi et moi, le vrai ethnophobe c’est bien toi le moaga !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 1er mars 2019 à 17:23, par Mechtilde Guirma En réponse à : Burkina : Quel leader en 2020 ?

    KLADJOU,
    Vous êtes un véritable constitutionaliste. Vous venez précisément de traiter de la question de la justice pour tous, c’est-à-dire : l’équité

    Celle de la doctrine pour l’éthique morale : celle qui concerne l’éducation au civisme de la discipline et de l’autorité de l’État.

    Vous n’avez pas non plus oublié la coutume qui donne à l’état sa souveraineté, et permet la liberté d’avoir une démocratie à la mesure de nos repères culturelles au vu de leur diversité religieuse et de l’unité de l’action de notre volonté du vivre ensemble : en cela, la parenté à plaisanterie et nos camps d’initiations actualisés et médicalisés nous garantiraient nos repères des terroirs de nos ancêtres que nous ne pouvons oublier si nous voulons vivre en tant peuple mais émergeant.

    Faisons donc table rase du mimétisme occidental (capitalisme sauvage) ou oriental (marxisme-léninisme, communisme, maoïsme etc.). Nous avons tout essayé sinon que tout est violence (quel piège à con).

    Pour votre information, sachez que nos us et coutumes animistes, l’islam et le christianisme, sont issus purement et simplement des Traditions ABRAHAMIQUES. Je vous voie écarquiller les yeux d’étonnement, mais oui, c’est une longue histoire que je ne puis vous développer ici. J’ai écrit deux livres et il y a eu tentative de sabotage tout azimut. For heureusement ici au Canada il y a la justice pour tous. Et le juge m’a donné gain de cause et m’a exhortée à laisser toute rancœur et de travailler sereinement afin de pouvoir reprendre les publications.

    De votre côté donc travaillez pour la réconciliation et la convocation d’Assemblée Constitutive afin qu’on puisse reformuler notre Constitution et trouver la place des acteurs et actrices de l’« équité », de la « doctrine » et de la « coutume ». C’est pourquoi, je le pense bien, des prières ont été initiées pour reconvertir le milieu, piégé par des maux de toutes sortes et englué dans la confusion totale, afin qu’il puisse se purifier et rebondir pour sa mission première en faveur de l’humanité.

    Pour rappel d’une part, l’équité, la doctrine et la coutume sont au même titre que la loi et la jurisprudence source de droit, et d’autre part peuvent corriger la loi, la contrebalancer, la rapporter même sine die.

    Du courage à tout le monde et à tous les internautes. C’est notre mission d’espérer.

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