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Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

Publié le mardi 8 janvier 2019 à 23h44min

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Violences  à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

Dans ce communiqué, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) condamne « l’attaque terroriste ignoble, ainsi que les violences » survenues à Yirgou. Pour le parti du lion, « cette attaque contre des communautés survient dans un contexte national où certains responsables politiques se livrent à une campagne ethniciste sournoise auprès des populations. » Lisez plutôt.

Le 1er janvier 2019, des individus armés ont fait irruption dans le village de Yirgou situé dans la province du Sanmatenga, et ont assassiné le chef et six autres personnes.
S’en est suivie une vague de représailles contre la communauté peule à Yirgou et dans plusieurs autres villages environnants, lesquelles représailles ont fait 47 morts selon un bilan officiel provisoire.

L’Union pour le progrès et le changement (UPC) condamne avec la dernière énergie l’attaque terroriste ignoble, ainsi que les violences qui mettent à mal l’unité nationale. Elle exprime sa compassion à l’endroit des familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Ce qui s’est passé est inacceptable dans un Etat de droit. En république, quelle que soit la colère des citoyens, ils ne doivent pas se faire justice eux-mêmes.

Le fait pour des groupes de s’en prendre à une communauté sur le simple critère de la race est par définition le début d’un génocide. Sur ce, l’UPC appelle à témoin l’opinion nationale et internationale, et exige une enquête indépendante sur ces crimes à grande échelle commis à Yirgou et environnants.

L’UPC demande particulièrement à la justice burkinabè de faire toute la lumière sur ces attaques en vue d’en tirer les conséquences de droit qui s’imposent.

Déjà, des témoignages convergents font état de ce que des Kogl-Wéogo de la zone de crise auraient participé aux tueries. Depuis leur avènement, les Kogl-Wéogo contribuent efficacement à la lutte contre l’insécurité, et notre parti les encourage dans cette voie, dans le cadre d’une collaboration étroite avec les Forces de défense et de sécurité. Mais si l’enquête démontre que des Kogl-Wéogo ont effectivement participé au massacre de Yirgou, alors, ceux-ci devront être traduits en justice.

Le président du Faso, qui est parti tardivement sur les lieux sous la pression de l’opinion, a adopté une position électoraliste. Les Burkinabè s’attendaient à ce qu’il tape du poing sur la table, réaffirme l’autorité de l’Etat, rassure la population attaquée de la protection de l’Etat, et réclame justice pour les victimes. Au lieu de cela, il s’est contenté d’un vague appel à l’unité nationale.

Cette attaque contre des communautés survient dans un contexte national où certains responsables politiques se livrent à une campagne ethniciste sournoise auprès des populations. La vérité qu’il faut dire, c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays par des leaders d’opinion qui ont pignon sur rue. Sur cette question, il va falloir, à un moment donné, crever l’abcès dans le cadre d’un débat national franc et ouvert.

Au regard de la gravité de la situation, l’UPC exhorte le président du Faso à décréter un deuil national en hommage à l’ensemble des victimes et comme symbole fort contre l’intolérance et la stigmatisation. Elle invite également le chef de l’Etat à aller au-delà des mots pour prendre des mesures fortes qui puissent rassurer les Burkinabè.
Par ailleurs, l’UPC invite les députés, qui se réunissent en session spéciale ce mardi 8 janvier 2019, à réfléchir à la question de l’extrémisme et de l’ethnicisme dans notre pays.

Notre parti lance un vibrant appel à la concorde nationale, à la paix, à l’unité nationale et à la sauvegarde de notre vivre-ensemble pour faire du Burkina Faso une nation forte, capable de relever les défis qui l’assaillent.

Ouagadougou, le 07 janvier 2019
Pour le Bureau politique national de l’UPC,
Le Secrétaire général national,
Rabi YAMEOGO

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Vos commentaires

  • Le 9 janvier 2019 à 00:50, par MOLOTOV En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Ko "Depuis leur avènement, les Kogl-Wéogo contribuent efficacement à la lutte contre l’insécurité, et notre parti les encourage dans cette voie, dans le cadre d’une collaboration étroite avec les Forces de défense et de sécurité. Mais si l’enquête démontre que des Kogl-Wéogo ont effectivement participé au massacre de Yirgou, alors, ceux-ci devront être traduits en justice" dixit UPC

    Messieurs de l’UPC selon votre déclaration "les Kogl-Wéogo contribuent efficacement à la lutte contre l’insécurité et bla bla..." Ah bon ??? Pitoyable, personne ne veut se mettre à dos cette milice ethnique. On caresse ces hors-la-loi dans le sens du poil. Quelle couardise !
    Les mêmes jeux politiciens et électoralistes pour caresser ces malfrats de Kolgweogo. Il ne faut rien attendre de tous ces politiciens, majorité comme opposition. Autant choisir entre la peste et le cholera.
    Bientôt on va nettoyer le pays proprement le pays de toute la racaille envouté par élections, élections. Pendant que la cohésion nationale part en lambeaux.

    #MOLOTOV

    • Le 9 janvier 2019 à 13:23, par Daril En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

      bien dit , d’ailleurs , je pense comme vous.Et j ’ajoute que l’hypocrisie va au delà des politiciens , meme que les citoyens doivent se départir de la gueule de bois et des compromissions sournoises .le burkina est un pays divers (cultures , religions , pensée , orientation sexuelle etc. C’est à prendre ou à laisser , nous sommes en 2019 et le train de l’évolution est en marche .Il est hors de question que des neberlulus creés par des officines aux desseins macabres soient caressés dans le sens des poils .comme si on n’était pas suffisament ridicules avec cette hordes de lascars (crasseux pour certains ) coiffés d’ apparats ridicules et qui croient pouvoir nous en imposer.croyez moi car je vous le dit le Faso n’ appartiendra jamais à un groupe de pervers aux bas instincts ....Burkinabè de l’avenir trop c’est trop ......

    • Le 10 janvier 2019 à 08:29, par ispo En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

      M Molotov il faut se retrouver dans certaines zones comme l’Est du Burkina pour comprendre en combien les kolweogos ont contribué et contribuent a la sécurisation du territoire . Même dans nos FDS ya souvent des dérives . Donc que justice soit appliquée a toute personne qui enfreint a la loi mais dénigrer les kolweogo ou vouloir les dissoudre ne sera pas une bonne idée

  • Le 9 janvier 2019 à 07:30, par Ahmed En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Tout est politique au Faso. Bonne réflexion mais c’est une campagne déguisée. Les élections se feront en 2020 si vous arrivez a battre campagne.

  • Le 9 janvier 2019 à 07:50, par La Sagesse En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Bien dit. Si nous voulons réellement que notre pays prospère il faudra promouvoir le patriotisme et une culture Burkinabè et bannir toute instrumentalisation de la fibre ethnique et religieuse. Fière d’être Burkinabè avec toutes les régions et ethnies qui la composent.

  • Le 9 janvier 2019 à 08:11, par La Sagesse En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Bien dit. Si nous voulons réellement que notre pays prospère il faudra promouvoir le patriotisme et une culture Burkinabè et bannir toute instrumentalisation de la fibre ethnique et religieuse. Fière d’être Burkinabè avec toutes les régions et ethnies qui la composent.

  • Le 9 janvier 2019 à 09:06, par skal En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Ces politiciens majorité comme opposition ont manqué de fermeté à l’endroit des bourreaux de ces massacres. Toujours des calculs politiciens !
    Il a fallu que des associations et organisations de la société civile peulhe haussent le ton et exige vérité pour que les partis politiques commencent à sortir de leur léthargie pour crier justice.
    Maintenant on serf sur la question ethnique !

  • Le 9 janvier 2019 à 09:47, par Elso En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Bonjour les camarades de l’UPC.
    Mêmes vous à la place du Président KABORE, qu’allez vous faire ? Il ne s’agit de critiquer pour ne rien dire de bon. Le Président KABORE a fait le déplacement de Yirgou ou pas et surtout dans un temps acceptable. Aux temps de Blaise COMPAORE c’était la même chose. Si vous voulez le pouvoir en 2020, préparez vous dès maintenant sinon, il ne s’agit pas ici de politiser la situation. Il y’a un drame que tout le Burkina pleure. Ensemble, trouvons une solution au problème des terroristes, la stabilité et la paix sinon même si Zéphirin DIABRE devient Président du Faso en 2020 dans cette situation d’insécurité le résultat sera le même et comme l’a si bien l’artiste Congolais ZAO que : "quand la balle siffle, il n’y’a pas de choisi". SANS RANCUNE

  • Le 9 janvier 2019 à 10:46, par La pioche En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Bonne analyse d’une opposition responsable !
    Nous devrons comprendre que le changement ne viendra jamais du sommet. SANKARA l’a tenté et ça n’a pas marché ! Il a été assassiné.
    Un peuple "mouton" ne peut qu’avoir des dirigeants moutons !
    Il faut travailler à la base, sensibiliser et éduquer les populations !
    Si, on a un bon peuple, on aura de bons dirigeants !
    On a coutume de dire que le poisson pourri par la tête. Mais, si c’est uniquement la tête qui est pourrie, on a toujours le poisson parce qu’on ôter cette partie et manger le reste.
    Imaginez le contraire ! Merci.
    Vive le Burkina Faso !

  • Le 9 janvier 2019 à 11:11, par Sidjabda En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Au lieu de faire une récupération politique politicienne du drame , acceptons de dire la vérité. Qui vous a dit qu’il n’y a pas de bissa, de gourounsi ,de lobi ,de gourmanché...pourquoi les peulths ? Ne déplaçons le débat , le b.f est attaqué par les bandits armés c’est ensemble qu’on pourra les vaincre. Ce qui est arrivé aux peuls peut arriver aussi aux mossi a fada s’ils acceptent héberger ces bandits et qu’ils tuent des gourmanché ! Nul au Burkina n’a intérêt a collaborer avec ces maudits de la société.

  • Le 9 janvier 2019 à 11:21, par YAAM SOBA En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Je suis parfaitement d’accord avec le communiqué de l’UPC. Le chef des koglweogos de Yirgou doit être entendu par la justice, car ce sont eux qui ont massacré ces populations peulhes.

  • Le 9 janvier 2019 à 11:28, par BMP_Pax En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    "Au lieu de cela, il s’est contenté d’un vague appel à l’unité nationale.". C’est pourtant ce que vous aussi vous avez fait dans le dernier paragraphe de votre communiqué.
    Cher UPC, Chers politiciens, arrêtez de jeter l’huile sur le feu. La question est simple : Quelle est votre contribution réelle pour la résolution de ce problème d’attaque à Yirgou ? Qu’entendez-vous faire aux côtés du gouvernement ?
    Les populations sont plus intelligentes que vous qui tergiversez comme des inconscients à la recherche de leurs intérêts personnels.
    Prions pour que Dieu donne la paix à notre cher pays.

  • Le 9 janvier 2019 à 11:29, par Nikiema En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Chers amis, ayons le courage de crever l’abcès. Oui ! Si l’on doit appeler la grande mère par son prénom afin de situer les coupables de ce génocide, alors faisons le ! Ne tournons pas autour du pot car le premier responsable est le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, parrain d’honneur des "koglweogos politisés". Ce qui est arrivé à Yirgou n’est pas un conflit ethnique, mais c’est plutôt une énième bavure de cette milice koglweogo qui a la bénédiction du MPP. Une milice qui d’ailleurs, le président du MPP, Simon Compaoré en est le chef suprême.
    Et on se souvient que le 23 Juin 2016, au cours d’une rencontre à Kombissiri, les chefs Koglweogo ont révélé à leurs membres avoir rencontré le président Roch Kaboré lors de la campagne présidentielle de 2015. Ils affirmaient avoir assuré à l’époque de Roch Marc Christian Kaboré de leur soutien pour sa candidature en échange d’une reconnaissance officielle de leur mouvement en cas de victoire à la présidentielle de novembre 2015 (Source Radio Oméga Officiel). Comprenons alors, pourquoi le Président Roch Marc Christian Kaboré a demandé pardon aux koglweogos suite à ce massacre. Et pire, le Chef des koglweogos de Yirgou circule librement et ose s’exprimer en public, sans que rien ne soit fait pour rendre justice aux familles des victimes.
    Si vraiment une justice existe dans ce pays dit démocratique, ils (Roch et Simon) doivent répondre de tous ces crimes perpétrés par cette milice à Yirgou, Tialgo, Sapouy, Karangasso et dans les diverses localités.

    NB : Le seul et unique problème du Burkina Faso, c’est le MPP.
    Si la solution devient le problème, alors il faudrait changer immédiatement de solution.

  • Le 9 janvier 2019 à 11:29, par Empereur En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Tous des politiciens !!!
    Ce que nous déplorons dans ce cas précis c’est l’acte qu’a posé les koglweogo qui sont allé décimer toute une population pour leur appartenance à un groupe ethnique.
    ces gars là sont des hors la loi qui n’ont aucune formation et qui réagissent à l’instinct, la seule chose qu’il faut et que tous les politiciens ont peur de dire est qu’il faut DISSOUDRE CETTE MILICE c’est ça la verité.

  • Le 9 janvier 2019 à 11:59, par Salam En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Ça ne nous surprendra pas de voir certaines communautés s’associer aux djihadistes pour se rendre justice, par la faute du Président du Faso. Le fait de demander pardon aux bourreaux sans punir qui que ce soit est une grave erreur de sa part, qui entraînera des lourdes conséquences. Puisque cette communauté se sentira marginalisée...

  • Le 9 janvier 2019 à 12:12, par RIGOBERT En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Tout ce qui m’a déçu lors de la visite du Chef de l’etat sur les lieux du drame, c’est qu’il a bafoué l’autorité de l’Etat. Il s’est assis a en face des hors la loi (koglwéogo) munis d’armes en bandoulière. en temps normal, on devrait désarmer ces miliciens avant la rencontre. Pire, le chef de l’Etat leur a demandé pardon. J’ai cru halluciner lorsque j’ai vu le reportage... C’est vraiment lamentable ! Qu’avons nous fait au bon dieu pour mériter un tel Président...

  • Le 9 janvier 2019 à 12:20, par Divorce avec l’insurrection En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Totalement d’accord avec la déclaration du parti UPC. La justice doit être rendue pour tous les morts dans cette affaire et tous les complices des actes barbares doivent être punis sans exception. Cette tâche incombe au chef suprême de la magistrature Roch Marc Christian Kaboré. Mais hélas ! Celui ci n’est pas à la hauteur de sa tâche, en ce sens qu’il n’est même pas fichu de prendre des mesures fermes.

  • Le 9 janvier 2019 à 12:23, par Lasso En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Je vais vous dire une chose, chaque peuple mérite ses dirigeants. Mais dans le cas du Burkina le glas a sonné. Roch doit faire son autocritique et tirer les conclusions. De ma part il doit chercher maintenant la grande porte, sinon il n’aura même pas la petite porte.

  • Le 9 janvier 2019 à 12:24, par @@GOG En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Dites-moi, pourquoi tous les intervenants n’abordent pas ou n’évoquent pas la complicité dont il s’agit dans cette boucherie ? C’est le MPP seul qui a fait cas de cela dans sa déclaration mais qui a condamner vigoureusement la tuerie.C’est être objectif .Un responsable d’une association,dès les premières heures , a relaté les faits à Yirgou ,donné son point de vue mais sans évoquer la complicité dont sont soupçonnés les autres d’en face.Personnellement et depuis la boucherie je continue d’en souffrir pour ces victimes innocentes.Que des semblables soient abattus comme cela ,y a de quoi en mourir .Des gens qui vivent ensemble depuis des siècles,si aujourd’hui y a cette boucherie c’est qu’il y a quelque chose,ce n’est pas rien .Paix aux âmes des disparus.

  • Le 9 janvier 2019 à 12:39, par Yero En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Internaute 11 Sidjabda, votre réaction n’est pas digne de morale. Vous dites que ceux qui hébergent les terroristes doivent être massacrés ; avez-vous la preuve que ce sont ceux qu’on a massacré qui ont hébergé ces terroristes. est-ce parce qu’un peul a commis un crime, que l’on doit massacré tous ceux qui sont de la même ethnie ? Lorsqu’il y’a eu l’assaut de nos FDS à Rayongo contre des présumés terroristes, il y’avait des Sawadogo et des Ouédraogos parmis ceux-ci. Est-ce pour autant que la population s’est levée pour massacrer les mossis ? Il faut que l’on arrête ce type de stigmatisations qui menacent notre cohésion et notre vivre-ensemble. Condamnons avec dernière énergie les tueries qui sont arrivées à Yirgou ! Une fois de plus, merci à l’UPC pour ce communiqué pertinent qui interpelle le gouvernement à prendre ses responsabilités !

  • Le 9 janvier 2019 à 12:40, par le penseur En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    ça vient.allons seulement.quand dans une république des gens n’ont pas peur ni honte de sortir dire qu’ils sont naba.ca ne peut que donner yirgou.Malheureusement ces méchants chefs naba sont soutenus par des intellectuels malades mentaux en perte de vitesse.le Burkina fait peur quand tu es normal.continuez.

  • Le 9 janvier 2019 à 14:08, par Armel En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    mes frères de l upc.que voulez vous exactement ?Ce qui est arrivé à nos frères peuls peut arriver à n importe qu’ elle ethnie du Faso.Ce n est point le fruit d une politique délibérée du gouvernement.Mettez plutôt l accent sur l éducation des masses au lieu de vous en prendre au pouvoir. Quant à la stigmatisation de la fibre ethnique ;le gouvernement n y est pour rien.C est une réalité commune a la plupart des états de la sous région.Il vous souviendra qu’ en Guinée ;a la première élection democratique ;Dellen.Diallo est arrivé en tête au premier tour avec une grande avance sur le président actuel ;mais au second tour il a perdu.pourquoi ?Au Mali IBK a été réélu malgré son bilan pas du tout conformes aux attentes.Pourquoi ?Il y a des réalités en Afrique que seuls le temps et l éducation peuvent venir a bout.l une de ses réalités étant la fibre ethnique.Tant que le taux de scolarisation n aura pas atteint au moins les 80% ;avec un taux élevé de ceux qui termine le cycle secondaire,cela ne changera pas,et les gens voteront toujours pour tel parce que c est le fils de tel,De tel village ,De tel chef sans se soucier des programmes que la plupart des gens ne savent même pas que çà existe.En somme l upc a intérêt à faire avec cette réalité ;en sachant que çà n a pas commencé avec le pouvoir actuel,et que a coup sûr personne ne peut changer cela avec une baguette magique.

  • Le 9 janvier 2019 à 15:00, par sidbala En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    C’est malheureusement vrai ce que dit l’UPC et on le voit aussi bien dans les mairies que dans tous les autres mandats électifs.
    Doammage

  • Le 9 janvier 2019 à 16:50, par YAWOTO En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    "Le fait pour des groupes de s’en prendre à une communauté sur le simple critère de la race est par définition le début d’un génocide"
    Voilà un mensonge de politicien, vous n’êtes pas mieux que ceux que vous critiquez, le massacre est intervenu suite à un soupçon de complicité un point un trait ; c’est dans qu’elle partie du Burkina un peuhl a été inquiété ou tout autre personne d’une autre ethnie uniquement pour son appartenance ethnique ? Si c’était une autre ethnie, est-ce que ce qui est arrivé n’allait pas arriver ? Quand on est un responsable politique, que la cause défendu dépasse le cadre politique, il faut choisir avec discernements les arguments avancés.

  • Le 11 janvier 2019 à 18:55, par Damis En réponse à : Violences à Yirgou : « La vérité (…), c’est que la fibre ethnique est instrumentalisée dans notre pays », selon l’UPC

    Ce qui est dommage dans ce pays, c’est la récupération politique à tout bout de champ. Il ne faut pas verser de l’huile sur le feu.
    Ce que les uns et les autres doivent comprendre, c’est que le gouvernement s’abstient de divulguer des informations qui, si elles sont versées dans la presse, les gens vont tomber à la renverse. Imaginer un tant soit peu que les peuls de la localité ont effectivement hébergé des soi-disant djihadistes (par peur ou par complicité expresse...), et qu’ils ont été auparavant avertis par les autres habitants de la localité que s’il y a attaque, ils seront responsables ; et que ces peuls aient avancé comme raison que ce sont leurs parents vivant au Mali ! Et que ces gens hébergés, un matin à visage découverts se présentent à la population, et paff ! début des massacres du chef de village et d’autres personnes, et partant les autres victimes !
    Qui est responsable de ce que d’aucuns qualifient de génocide ? Si c’est effectivement ce qui s’est passé, le gouvernement ne peut pas n’a aucun intérêt à ce que l’info tombe dans la presse car cela n’arrangerait rien, et ce que les uns et les autres stigmatisation de l’ethnie peul-là s’empirera. Je crois plutôt que c’est pour cela que le gouvernement appelle plus à l’apaisement au lieu de enclencher la bombe.
    Sans oublier que les forces du mal ont créer cette situation parce qu’ils savent qu’il suffit seulement de donner le début et le reste suit automatiquement, afin d’amplifier les choses par le problème ethnique. Je pense que personne dans ce pays n’a intérêt à ce que le problème ethnique s’enclenche car c’est une bombe atomique.
    Donc, que les uns et les autres sachent raison garder, au lieu de verser de l’huile sur du feu !
    Que Dieu garde notre cher Faso contre les forces du mal.
    La Patrie ou la victoire, nous réussirons, certainement !

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