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Cité Burkindi de Bassinko : Des plants mis en terre pour améliorer le cadre de vie des habitants

Publié le lundi 10 décembre 2018 à 00h04min

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Cité Burkindi de Bassinko : Des plants mis en terre pour améliorer le cadre de vie des habitants

Le samedi 8 décembre 2018, à Bassinko, les habitants de la cité Burkindi ont pris part à un reboisement organisé par l’entreprise PNBF (Pablo and Nathalia-Burkina Faso). Ce sont 100 plants nutritionnels qui ont été mis en terre sur un espace d’un demi-hectare. Ce fut également l’occasion de remettre des clés de logement à deux acquéreurs.

Le PNBF est une société internationale basée en Espagne. C’est un créateur de cités. « C’est l’activité qui est générée par les écoles, les lieux de culte, de commerce, hôpital etc. On crée des cadres de vie où il va faire bon habiter. C’est des cadres de vie à dimension humaine », a déclaré Vande Craen Christian, directeur d’organisation et développement pour l’Afrique au PNBF qui informe qu’ils sont sur des projets de 200-300 logements.

Soucieux du bien-être de ses habitants, il a été décidé d’aménager un verger nutritionnel, une première dans le domaine de l’immobilier au Burkina Faso. « La notion de verger est importante pour nous parce que nous devons apporter de la valeur ajoutée à nos projets », a laissé entendre M. Vande Craen.

Aménagé sur un demi-hectare, le « poumon vert » de la cité Burkindi de Bassinko, c’est 100 plants composés de manguiers, de goyaviers et de tangelos, tous des espèces améliorés. Ils proviennent du Centre national de semences forestières du pays. Les premiers fruits, pour ce qui concerne les deux premiers types d’arbres fruitiers, sont attendus pour l’année prochaine, si bien sûr l’entretien y est. « Dans deux ou trois ans, les tangelos vont aussi produire », ajoute Dioni Ali, contrôleur des eaux et forêts, chef de service des forêts et de la faune du Kadiogo.

Cependant, l’entretien de cet espace vert a un coût. Le directeur d’organisation et développement pour l’Afrique en est conscient : « Nous allons nous assurer que les plants ne manques pas d’eau ». Pour sa part, le contrôleur des eaux et forêts provincial a sollicité le concours des habitants et des élèves en particulier pour faire de ce projet une réussite.

En perspective, il est prévu une haie-vive, car les promoteurs veulent faire une clôture à base d’arbres bioclimatique. Tout en louant l’initiative, M. Dioni a invité les autres sociétés immobilières à emboiter les pas de PNBF. « Si vous construisez, il faut aussi penser à créer un cadre de vie agréable », a-t-il suggéré. La société, faut-il le souligner, est orienté vers l’environnement. « Tous nos logements disposent d’équipement solaire de façon à être autonome. Nos logements sont bioclimatiques », a confirmé M. Vande Craen.

Un bioclimatique qu’est-ce que sait ? « C’est une étude d’orientation. C’est la ventilation. L’air doit être aspiré de façon à ce que l’air chaud puisse être dégagé pour laisser place à l’air frais. C’est une qualité de ciment qui est utilisée de façon à ce que les murs soient moins réfracteurs. Toutes ses notions font que nous devrons être attentifs à l’environnement. Et la notion de verger s’impose à nos projets », a-t-il expliqué en substance.

La présente cérémonie a été jumelée à une remise symbolique de clés à deux nouveaux acquéreurs. Après avoir injecté 8 500 000 F CFA, Achille Ludovic Tiemtoré est désormais propriétaire d’un logement de type F2. Ses premiers mots ont été des remerciements à l’adresse du PNBF pour ce qu’il fait au Burkina Faso à travers la construction des logements sociaux. « Le problème majeur au Burkina Faso c’est le logement. L’accessibilité des logements aux personnes handicapées est un véritable problème », a-t-il précisé.

A l’en croire, la construction, la qualité mais surtout le fait que les logements sont bioclimatiques ont joué un rôle capital dans son choix. « Quand vous êtes dans une zone où on ne sait pas quand est-ce que l’électricité va y arriver, ce n’est pas du tout facile », a-t-il dit. Visiblement satisfait de sa demeure, il a exhorté les personnes vivant avec un handicap et non handicapées à faire confiance au PNBF, car « on n’a pas besoin de climatiseur ». Tout comme M. Tiemtoré, M. Ouattara, qui représentait son père, avait le sourire aux lèvres, au moment où il recevait les clés de leur nouvelle maison.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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