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Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

Publié le jeudi 15 novembre 2018 à 23h25min

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Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

Le mardi 13 novembre 2018, le Cadre de concertation du Chef de file de l’opposition politique (CC/CFOP) a tenu une réunion ordinaire au siège du CFOP. La rencontre, qui était présidée par le chef de file de l’opposition, M. Zéphirin Diabré, portait sur l’ordre du jour suivant :

- L’augmentation du prix du carburant ;
- La situation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ;
- Le Code électoral ;
- L’organisation interne du Cadre de concertation et les perspectives de lutte.

I- L’augmentation du prix du carburant

Comme tous les Burkinabè, les responsables de partis d’opposition ont pris connaissance de la décision du gouvernement d’augmenter le prix des hydrocarbures.
De tout temps, l’Etat subventionne les hydrocarbures, notamment dans le souci d’alléger le coût de l’électricité et de favoriser la consommation de gaz, et éviter ainsi la déforestation. Les subventions ne sont pas nées avec le pouvoir du MPP. C’est un devoir dont tous les régimes passés se sont acquitté sans procéder à des hausses de cette amplitude.

L’augmentation décidée par le gouvernement est brusque, forte et peu raisonnable. Les explications servies sont du reste variées et contradictoires, et évoquent la situation financière de la Sonabhy, l’évolution du cours international du baril ou le soutien à l’effort de guerre. De tout cela, l’opposition politique et les Burkinabè retiennent une seule explication : nos finances publiques sont au bord de la faillite, du fait de la mauvaise gestion du pouvoir du MPP. Le compte-rendu de la dernière mission du FMI a été l’occasion d’en avoir une confirmation : notre croissance est revue à la baisse, nos recettes sont en deçà des prévisions, et notre déficit se creuse.

C’est pour tenter de résorber ce déficit que le gouvernement improvise des mesures à tort et à travers (augmentation des prix du carburant et de l’eau, recouvrement au forceps de la taxe de résidence, paiement anticipé des impôts des sociétés). Le tout étant appuyé par la loi de finances rectificative qui vient d’être votée.
Le pouvoir du MPP ponctionne le pouvoir d’achat des populations pour combler les déficits qu’il a creusés par sa mauvaise gestion. Il fait donc payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion.

L’argument de l’évolution des cours du pétrole sur le plan international ne résiste pas à une analyse sérieuse. Quand on prend la structure des prix des hydrocarbures, la seule partie qui relève de l’évolution des cours internationaux et qui, donc, échappe d’une certaine manière à l’emprise de nos dirigeants, c’est le prix CAF dépôt côtier, c’est-à-dire le prix du carburant arrivé au port.

A titre d’exemple, pour le « Super 91 », ce prix CAF dépôt côtier est de 325 francs CFA. C’est en fait un prix « fictif » dit de « référence » que le Gouvernement a lui-même choisi comme base de calcul en fonction de sa lecture des prix sur le marché international. Or, le prix de vente à la pompe est maintenant de 677 francs. Les 352 francs de différence relèvent de la politique du gouvernement à trois niveaux :

- Au niveau des coûts de stockage, de transport et de transit ;
- Au niveau des marges servies aux différents intermédiaires (importateurs, distributeurs et détaillants) ;

- Au niveau de la fiscalité décidée par l’Etat (droits et taxes de douane, taxes sur les produits pétroliers, taxes sur la valeur ajoutée).
Le prix CAF dépôt côtier représente seulement 48 pourcent du prix de vente à la pompe. En clair, c’est 48 pourcent du prix du carburant qui dépend du marché international, et le reste, soit 52 pourcent, qui résulte de la politique choisie par le Gouvernement.

D’ailleurs, sur le plan international, les cours sont repartis à la baisse. Le prix du pétrole, qui conditionne le prix de tous les hydrocarbures, a baissé de 17% au cours des 30 derniers jours. Le baril (159 litres) était à 86 dollars le 3 Octobre. Il est retombé à 72 dollars le 8 novembre. Et la baisse est prévue pour continuer en raison notamment de l’arrivée sur le marché du nouveau stock iranien. Déjà, entre 2014 et 2016, les prix avaient chuté de 31% passant de 112 dollars le baril à 35 dollars le baril.

L’autre réalité est que la Sonabhy est une sorte de caisse noire pour le Gouvernement, dans lequel il puise à volonté pour toutes sortes d’opérations dont il a le secret. Il est contradictoire pour le Gouvernement d’affirmer qu’il a subventionné les hydrocarbures au cours de ces deux dernières années, et de nous dire dans le même temps qu’il a une dette vis-à-vis de la Sonabhy. Si les subventions ont été effectivement payées, elles ne devraient plus constituer une dette. Et si elles ne l’ont pas été, cela pose un autre problème.

Cette augmentation aura des répercussions économiques néfastes, que l’on constate déjà dans certains secteurs de l’économie. Les transporteurs ont déjà annoncé le réajustement de leurs prix, ce qui amène à se poser des questions sur le sens des concertations avec eux que le président du Faso a annoncées.

La situation appelle des réponses structurelles par-delà les ajustements conjoncturels proposés par nos gouvernants. Comme le prix du baril évolue à la hausse et à la baisse en fonction des périodes, la solution réside dans un travail de péréquation, qui consiste à économiser le surplus obtenus dans les périodes de vaches grasses, pour amortir les chocs dans les périodes de vaches maigres, et protéger ainsi les consommateurs.

A cela s’ajoute la nécessité urgente d’une transparence dans la gestion de la Sonabhy. Par exemple, il importe que les Burkinabé sachent pourquoi et comment la Sonabhy est dans la situation financière actuelle, qu’est ce qui est fait des énormes masses d’argent que la société génère.

II-La situation à la CENI

Au chapitre de la situation qui prévaut à la CENI, l’opposition politique est heureuse de constater que la plénière des commissaires tenue le mercredi 7 novembre dernier, a entériné l’abandon définitif de la plateforme d’enrôlement électronique que le président de la CENI avait proposée. L’opposition note que c’est l’ensemble des commissaires qui ont rejeté cette plateforme d’enrôlement. Il apparaît donc clairement que la position défendue n’était pas celle de l’opposition toute seule.

Cet abandon de la plateforme d’enrôlement électronique est une victoire du bon sens sur le complot qui était en gestation. Tout en s’en félicitant, l’opposition entend rester vigilante sur la question afin que le projet soit bel et bel définitivement enterré !
L’opposition politique encourage la CENI à prendre rapidement les dispositions pratiques pour que les équipes d’enrôlement aillent sur le terrain pour répondre à l’attente des populations. Le Cadre de concertation demande aux partis membres de l’opposition d’être prêts, le moment venu, pour effectuer un travail de sensibilisation afin de mobiliser les électeurs.

III-Le Code électoral

Dans le même ordre d’idées, les participants à la réunion sont revenus sur le Code électoral modifié de force par le pouvoir en place. Conformément aux précédentes déclarations, les questions importantes demeurent, autour desquelles l’opposition réaffirme sa désapprobation. Pour l’opposition, ce code électoral demeure un problème politique à résoudre.

Les participants ont convenu de l’impérieuse nécessité de continuer le combat pour obtenir une relecture de ce code électoral, en vue d’une mouture consensuelle.
IV- L’organisation interne du Cadre de concertation et les perspectives de lutte
Après l’examen des points précédents, les participants à la réunion ont échangé sur des questions liées à l’organisation interne du Cadre de concertation, et à des perspectives de lutte.
Débutée à 18 heures, la réunion a pris fin à 21h, dans une ambiance de camaraderie.

Ouagadougou, le 15 novembre 2018
Le service de communication du Chef de file de l’opposition politique

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Vos commentaires

  • Le 16 novembre 2018 à 07:30, par Ambroise En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Je suis assez surpris de ces porpos sur les prix des hydrocarbures. Cest vrai qu’on est en politique mais il nous appartient à nous soit disants intellectuels d’oser présenter les choses avec justesse. Je n’ai vu aucune analyse ces derniers temps qui indique que le prix des hydrocarbures est à la baisse. Et puis c’est assez caricatural de dire que c’est seulement sur 48% du prix que le Gouvernement n’a pas d’emprise. Vous pensez donc que chaque burkinabè pourrait aller au dépôts côtiers pour remplir sa moto ou son véhicule ? Il faut bien rémunérer les transporteurs et les marketers qui amènent le précieux jus jusque dans les pompes.
    Je passais.

  • Le 16 novembre 2018 à 08:57, par denco En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    poli tiki magni poli tiki va tué. allons seulement.poli tiens ka meme on reflechit. je passais

  • Le 16 novembre 2018 à 09:05, par BMP_Pax En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    CFOP, vous êtes au sérieux ? Pourriez vous nous faire avancer ?
    çà me gène que des intellectuels fassent des analyses superficielles pour servir leurs propres ambitions.
    SVP Soyons des modèles pour les plus jeunes.

  • Le 16 novembre 2018 à 09:55, par sidwaya Gomis En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    L’analyse de la structure du prix du carburant a le mérite d’être claire, vérifiable et à priori dénuée de tout subjectivisme. Que tous les internautes qui s’y connaisse veuillent bien nous dire si cette analyse de l’opposition est pertinente ou au contraire erronée, bien sûr avec des justificatifs à l’appui.

    Cependant il convient de signaler un passage inexact : c’est celui qui met l’augmentation du prix de l’eau dans le même registre que celui du carburant c’est à dire imputable à une faillite des finances publiques. En effet l’augmentation du prix de l’eau a été décidée depuis 2014, mais applicable de façon progressive, en deux étapes. la première tranche d’augmentation a été faite en 2014 et la seconde devait intervenir en 2016. Cette augmentation du prix de l’eau vise à assurer le remboursement des emprunts contractés pour réaliser la phase 2 du projet Ziga.

  • Le 16 novembre 2018 à 10:43, par toudou En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Ambroise, Denco, et BMP_Pax, utilisez mieux les mégas que le MPP vous a donnés. On voit bien que vous n’avez pas d’argument, d’où des phrases creuses et générales.
    Quand l’ Internaute Ambroise dit "Vous pensez donc que chaque burkinabè pourrait aller au dépôts côtiers pour remplir sa moto ou son véhicule ? Il faut bien rémunérer les transporteurs et les marketers qui amènent le précieux jus jusque dans les pompes." on voit tout de suite qu’il ne sait pas de quoi il parle . Relis le texte et contredis moi si j’ai tord : qui fixe le cout du transport du carburant ? C’est la Sonhaby, à travers les contrats de transport qu’elle donne aux camions citernes. D’ailleurs ces contracts sont réservés aux grands du pays. Qui fixe les marrges des importateurs, des distributeurs et des détaillants ? C’est le gouvernement à travers un arrêté du ministre du commerce. Par exemple, la marge de l’importateur sur le litre de super est fixé à 27,93 francs. Celui du distributeur à 36 francs et celui du détaillant à 24 francs ( cf la structure des prix des hydrocarbures). Qui fixe le taux de douane, de la taxe sur les produits pétroliers et de la TVA : c’est encore le gouvernement. Donc, la démonstration de la déclaration est claire, limpide et pertinente. Maintenant si on vous a payé pour réagir à tout ce que dit l’opposition, c’est votre droit d’honorer vos employeurs. Mais au moins faites le avec intelligence.
    Internaute BMP_Pax, si vous ne comprenez rien à la démonstration faite par l’opposition, retourne à l’école. On attend de vous arguments, pas des humeurs !
    A tous je dis et redis, quand on vous envoie, il faut savoir vous envoyer !
    Si j’étais le MPP, je vous licencie et je donne mes mégas à ceux qui savent bien me défendre !

  • Le 16 novembre 2018 à 10:46, par panga En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Bien dis ! Effectivement le MPP veut nous faire payer le coût supplémentaire de leur gestion médiocre et ahurissante du pouvoir d’État. Un gouvernement d’incapables sans valeur ajoutée dans leur gestion du pays.

  • Le 16 novembre 2018 à 11:04, par Hussein En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Gens de l’opposition, vous êtes soit ignorants, soit malhonnêtes, ou tout simplement méchants ! Vous vous disqualifiez chaque fois que vous intervenez sous le son des violons populistes en ignorant avec toute la haine de n’avoir pas eu ou d’avoir perdu le pouvoir toutes les réalités du mondialisme. Le Burkina Faso (BF) qui n’a ni puits ni raffinerie doit acheter le pétrole, un produit hautement stratégique dont le cours mondial est dangéreusement en hausse partout, dépuis la prise en ôtage des peuples du monde par les états unis d’Amerique à cause des enjeux géopolitiques liés à ce produit ! Où sont vos propositions constructives pour le BF ? C’est ce qui compte. Je ne suis d’aucun bord politique burkinabé, je suis contre le mensonge, pour la vérité et pour les pratiques vertueuses pour le bonheur des populations ainsi livrées ! Vous vous semblez être des démagogues dépourvus de toute intelligence et, avec vous le pays démeurera sans aucun avenir. Mieux vaut avoir le pétrole même s’il coûte cher que de ne pas en avoir du tout, à moins de devenir pour une fois intelligent sous nos cieux pour créer des technologies qui permettent de s’en passer.

  • Le 16 novembre 2018 à 11:15, par panga En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Bien dis ! Effectivement le MPP veut nous faire payer le coût supplémentaire de leur gestion médiocre et ahurissante du pouvoir d’État. Un gouvernement d’incapables sans valeur ajoutée dans leur gestion du pays.

  • Le 16 novembre 2018 à 11:47, par j’aime mon pays En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Tous ce qui arrive sont les consequences directe du comportement d’un peuple sans vision ni objectif pour son pays. C’est les consequences directe d’un peuple qui ne pense qu’avec le ventre, un peuple qui est pres a mettre en peril toute une generation pour leurs interets egoistes. Et nous sommes tous responsables.
    Les nombreuses greves et revendications soutenus sans reserve par l’oposition et souvent de facon aveugle ont creuser un trou que le gouvernement doit imperativement fermer. Et si se trou n’est pas fermé nous tomberons tous dedans tot ou tard. Le peuple Burkinabé est entrain de creuser sa propre tombe a travers les greves irresponsables et incivique partout dans le pays. Le CFOP-BF peut-il faire mieux dans les memes conditions de mentalité ? SI oui alors le peuple vous attendra le jour ou vous serez aux affaires. Nous verons si tous seront rose quand vous serez aux affaires.
    Je suis tout a fait d ;accord pour des critiques objectives et constructives. Malheureusement, les critiques tendent en general a diviser l’union sacré du peuple pour le développement de notre chere patrie. J’ai quelques questions a poser : Ya t-il des pays cotiers ou l’essence coute plus cher qu’au Burkina ? Si oui, quelle est alors la raison ? Avons nous une economie plus forte que ces pays ? Et pourquoi pas au Burkina Faso ? Le CFOP peut-il garantir la stabilité du prix de l/essence quelque soit le cout du petrole a l’echelle mondial ? Les critiques pour atteindre les ambissions politiques doivent tenir compte de l’interet general pour le developpement de notre chere patrie et la cohesion social au Burkina. Peser les consequences sur la cohesion et l’union des Burkinabés autour du developpement de notre pays.

  • Le 16 novembre 2018 à 12:18, par HUG En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Oui c’est vrai car peut être que les politiciens du MPP et acolytes savaient que la chute du prix du carburant était imminente c’est pourquoi ils se sont précipités à l’augmenter lors du conseil des ministres du 08 novembre avec effet le 09 soit le lendemain seulement.

  • Le 16 novembre 2018 à 13:23, par Citoyen Oprimé En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Quand on lit certains commentaires, on se demande si ces derniers sont des burkinabé ? Il y’a une situation où tout le monde se plaint, l’opposition dénonce et ce que ces gens trouvent à dire c’est : "CFOP, vous êtes au sérieux ? Pourriez vous nous faire avancer ?".
    soyons sérieux ! Est-ce que cette hausse du prix de l’essence est justifiée ou est opportune ? L’opposition vous a démontré par A + B avec des chiffres à l’appui que le gouvernement pouvait diminuer les taxes sur les produits pétroliers afin que ça ne joue pas sur le pouvoir d’achat du consommateur.

  • Le 16 novembre 2018 à 13:35, par Nikiema En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Internaute "Toudou" ! Tous mes respects ! J’ai remarqué qu’il y’a trop de larbins du MPP, dès que l’Opposition fait des analyses pertinentes, ils viennent commenter sans arguments. On sent qu’ils sont payés pour cette basse besogne.

  • Le 16 novembre 2018 à 14:00, par Fêrkêbougou En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Il faut que le gouvernement de Paul Kaba Thieba nous prenne au sérieux. Qu’ils nous disent combien en moyenne l’État doit annuellement à la SONABHY au titre des subventions pour qu’on en arrive à cette situation de cumul de dettes jusqu’à 240 milliards ?
    Où sont passés les montants prévus dans les budgets 2016, 2017 et 2018 au titre des subventions du prix des hydrocarbures ?

  • Le 16 novembre 2018 à 14:06, par Divorce avec l’insurrection En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Sincèrement le gouvernement pouvait tout faire sans que personne ne parle. Mais augmenter le prix du carburant jusqu’à 75f sur le litre ? En plus la mesure est survenue comme un coup de massue ! Le gouvernement a pris la décision un mercredi et l’a appliqué 15 heures plus tard (jeudi 8 novembre). Il n’y a eu aucune discussion avec les acteurs de la ligue des consommateurs, ni de la société civile. C’est vraiment déplorable cette façon de gouverner.

  • Le 16 novembre 2018 à 14:08, par Camarade Fousseni En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    La prochaine marche des forces vives c’est pour quand ? On est fatigué de la mauvaise gestion du régime kaboré, d’abord le nombre de poste réduit au niveau des concours, augmentation du prix du carburant, taxes de résidence ...

  • Le 16 novembre 2018 à 14:12, par Guesswendé En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Qu’est-ce que vous n’avez pas compris ? Vous savez bien que 2020 n’est plus loin. Il faut bien que MPP trouve de l’argent auprès des sociétés d’Etat pour encore acheter la conscience des électeurs. et la SONABHY est une boîte à sous pour ce régime, puisque le DG Hilaire KABORE est un cousin au Président Roch KABORE. Cette société est gérée comme une entreprise familiale.

  • Le 16 novembre 2018 à 14:23, par Harun En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    La vrai raison de cette augmentation du prix du carburant est que les caisses de l’état sont vides, parce que le gouvernement MPP gère mal les ressources publiques en les dilapidant. Sinon que la sonabhy se porte très bien ; la preuve est que lors de l’assemblée générale des sociétés d’État, en Juin dernier, La contribution de la SONABHY au budget de l’État s’établit à 444 milliards de francs CFA en 2017 était à hauteur de 368,905 milliards de francs CFA contre 215milliards en 2016, soit une augmentation de 229 milliards. Donc que le gouvernement arrête ses mensonges !

  • Le 16 novembre 2018 à 14:31, par Caesar En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Je suis du même avis que l’Opposition. Le gouvernement et la SONABHY pouvaient bien éviter cette calamité socio-économique. Mais ils ont préféré la voie de facilité qui consiste à pressurer la population pour obtenir un cash flow en milliards au lieu d’assumer leur responsabilité en fournissant des efforts de technocratie. Tout le monde sait que la SONABHY est une caverne d’Ali Baba pour le régime en place. Dieu seul sait comment ils pillent le pauvre contribuable.

  • Le 16 novembre 2018 à 14:40, par Volta Noire En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Ce gouvernement là ne nous prend pas au sérieux ! Il existe beaucoup de mécanismes pour baisser le prix des hydrocarbures
    Prenons le mécanisme simple, l’Etat a peut baisser la Taxe sur les Produits Pétroliers, puisque chaque consommateur paye 125 fcfa sur le litre d’essence et 50 fcfa sur le litre de gasoil ; il suffit de baisser la TPP pour ne pas que ça joue sur le pouvoir d’achat du pauvre citoyen lambda. C’est une règle élémentaire en économie : baisser les taxes pour augmenter le pouvoir d’achat des consommateurs.

  • Le 16 novembre 2018 à 16:07, par Nina poukame En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Gens, du CFOP-BF, vous voulez tromper qui ?
    C’est vous qui aves marché pour dénoncer le fait que le gouvernement n’alloue pas assez de ressources aux FDS pour lutter contre le terrorisme et c’est encore vous qui criez au scandale quand ce même gouvernement rechercher les moyens devant permettre de satisfaire cette revendication. Vous voulez peut-être faire croire aux gens que les contributions que vous avez récoltées au cours de votre marche meeting permettent de satisfaire les besoins des FDS !? Au juste, à qui avez-vous remis les sommes collectées ? Peut-être a vos militants au seins des différentes composantes des FDS !? Faites le point au peuple parce que c’est de l’argent public.
    La mauvaise foi, quand tu nous tiens !!!

  • Le 16 novembre 2018 à 16:15, par Ahmed En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Au moins le CFOP tient son article 37 avec cette histoire de l’essence. Une autre insurrection est possible mais dans 100 ans. Apres nous. Mais L’UPC pourra gagner les élections en 2020 . Il lui suffit d’extraire le pétrole du sous sol du FASO. Les jeunes auront du boulot à gogo. Ce que le MPP n’a pas pu faire. Aussi ou amener les pays producteurs à leur donner le carburant gratuitement au lieu d’en acheter. Le prix de l’essence va trop baisser. Peut être à 300 francs le litre. Il n’y aura que les frais de transport à supporter.. Qui ne va pas les voter. Tout ceux qui achètent l’essence vont souhaiter les voir au pouvoir. Ce qui est sûr tout sera sûr avec cette baisse de l’essence.

  • Le 16 novembre 2018 à 17:04, par la sagesse En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    A l’endroit du gouvernement,
    Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.
    Débrouillez-vous on ne veut pas d’augmentation de prix.

  • Le 16 novembre 2018 à 18:06, par Philippe En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Transporteurs en grève, vous payez le litre avec les ambulants au moins a 1000fcfa

  • Le 16 novembre 2018 à 19:32, par Gnongre paré En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Le sujet est vraiment si sérieux qu’il appelle à des réactions réfléchies et soutenues car relevant du train-train de la population. Tout le monde en ressent et ressentira les impacts sur la vie du pays.
    Mais avant, nous oserons avancer que les observations du FMI sur la macroéconomie de notre pays quoique pas connue pour les burkinabé lamda se justifient pleinement. Cette récession est visible dans la vie de tous les jours par la population. Pour une fois donc, nous admettrons la justesse des observations du FMI et pourquoi pas, les mesures par lui (FMI) recommandées. On sait que cette Institution appuie généralement ses actions sur les recettes du pays, d’un pays à renforcer. D’où partent généralement les « Pressions fiscales à n’en pas finir » qu’elle recommande tous les jours aux Gouvernants des pays qui lui font appel.
    Revenant au sujet principal de débat, nous soutiendrons le CFOP dans ses analyses et plus particulièrement les points suivants : i)-la décomposition et l’étude faites de la « Structure des coûts & prix » certainement présentée par les Techniciens du Ministère des Mines, de la Sonabhy et du Gouvernement. Sur ce point en particulier, il reste logique que l’on nous explique afin que l’on comprenne cette kyrielle des Taxes s’imposant au produit importé. En effet, dans des situations logiques, tout importateur sera tenu des Taxes de porte (Douane) et de la TVA et dans le cas précis du pétrole, on admettra bien entendu la Taxe sur les produits pétroliers. Mais ce qu’il faudrait qu’on comprenne davantage, ce sont les autres types de Taxes qui, quoiqu’existants, ne sont pas publiés. Est-ce à dire que ce sont ces Taxes régulièrement dues en situation commerciale normale qui représentent la « part subventionnée de l’Etat dans la Structure des coûts et prix ? Le silence sur le mode de fixation du forfait de la valeur CAF ne peut que prêter à interprétation faute de données précises et justifiées ; ii)-la non prise en compte des fluctuations des cours du pétrole sur l’International : Ne pouvant contrôler les choses sur l’International, cette option comme le suggère le CFOP devrait, tout comme cela se faisait pour le riz (Mr. Simon Compaoré en sait quelque chose) au moment des « vaches bien grasses », c’est-à-dire une Péréquation qui aurait permis d’atténuer les choses. Oui que la Péréquation dans sa logique permettait d’épargner lorsque les Coûts sont favorables aux fins de financer les Surcoûts lors des montées des Cours mondiaux du produit (pétrole). Pourquoi ne le font-ils pas ? iii)-la mauvaise gestion de cette Société dont les ressources servent à autres choses qu’aux réelles activités de l’Exploitation. Sur ce point, tout le monde est d’accord que la Société est bel et bien mal gérée. Et si oui que des Recettes de cette Exploitation servent à bien d’autres choses que les besoins de l’Exploitation elle-même, le renflouement des Caisses noires par exemple, il n’est pas surprenant que le Gap budgétaire déficitaire de la Société ait atteint ce niveau exorbitant (250 milliards). Il n’y a aucun doute que cet important Gap ne s’est pas construit en deux ou trois (2-3) années. Tout le monde sait qu’il s’agit de « Cumuls d’arriérés de paiements » de l’Etat. Mais, pourquoi ne pas changer de formule ? Pourquoi ne pas poursuivre aux fins de récupérations des sommes détournées et/ou volées, les auteurs qui sont certainement connus si un coup d’œil honnête est jeté dans les Livres de l’Entreprise. L’on ne devrait pas exiger que ce soit le peuple qui paie à leur place ; iv)-la proportion excessive de l’augmentation décidée. De l’ordre de 12,5% à 15%, cette augmentation subite est en effet trop excessive pour le burkinabé lamda qui a vu son niveau de vie dégringoler de plus de 35% en seulement 2, voir 3 ans. Quoique obligé de procéder à une augmentation des prix de ces produits, l’application des Prix annoncés aurait pu être plus réfléchie car à demander au peuple ce sacrifice supplémentaire revient à comprendre que le temps d’absorption de ces arriérés devrait se faire en un temps « Record » que la population ne saurait supporter. Et là, nous comprenons ces quelques trente (30) personnes qui composent le Gouvernement n’en ont absolument rien à cirer étant donné les « Gratuités » dont elles bénéficient en raison de leurs responsabilités respectives. Gratuité du logement, de l’électricité, du carburant, des véhicules, de l’eau etc. C’est pourquoi ils/elles font la sourde oreille aux cris du peuple. D’ailleurs sans faire de cadeaux à qui que ce soit, il y a lieu de retenir qu’une bonne partie des composantes du CFOP en ont fait pire alors qu’elles étaient au pouvoir, pouvoir de gabegies, de détournement et de vols ; v)-la répercussion de l’augmentation sur la vie des burkinabé enfin : Les membres du Gouvernement savent bel et bien qu’ils ne sauront arrêter cela et bicause : Primo : tout le monde et plus particulièrement les Commerçants, Importateurs et autres Spéculateurs savent bien calculer leurs Coûts & Prix. Mieux, ils savent comment et quand saisir une opportunité pour s’enrichir davantage, même s’il faut passer sur le corps de quelqu’un. Secundo : Tout ce beau monde que compose le Secteur Economique essentiellement composé des membres du CERCLE vivent et dînent avec (…..) sans soucis. Ils se sentent bien couverts à tels points qu’ils sont rassurés qu’ils feront ce qu’ils veulent sans soucis aucun.
    Au vue donc de tout cela, nous souscrivons « Positif » avec le CFOP et bien entendu le CCVC pour crier notre hôla au Gouvernement pour leur dire qu’il y a de la mauvaise Gestion dans les choses ; chose somme toute qui n’est que la continuité de pratiques jadis décriées. Que le Gouvernement s’attende aux réactions les plus virulentes de la population. Un recul de leur part serait mieux pour eux, n’en déplaise aux Sieurs Compaoré et Sawadogo.

  • Le 18 novembre 2018 à 08:08, par Vraiment En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Dans un pays de fiscalité, où des gens revendiquent et ne veulent pas travailler, soutenus par l’opposition et des syndicats, quel que soit celui qui arrivera au pouvoir, n’échappera pas à ce type d’augmentation. Si on n’y prend garde, on tombera dans une récession et bonjour les mois sans salaires. Tout le monde est d’accord qu’il faut assainir la gestion publique, l’administration publique, mais, cela commence par tous (pouvoir comme opposition). Que faites vous pour que vos militants-agents travaillent ? Rien

  • Le 18 novembre 2018 à 08:56, par Mr sigué En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Quelle opposition ! Je suis deçu de l’analyse de zepherin. A mon humble avis le Burkina faso n’a pas d’opposition politique mais une rebelion froide qui incite le peuple à la terreur, à la manifestation et aux revoltes. La vrai opposition est celle qui apporte des solutions palpables aux problèmes du peuple causés par le parti au pouvoir. Les critiques infondés ne sont pas le fort d’une opposition.

  • Le 18 novembre 2018 à 23:52, par David ouedraogo En réponse à : Hausse du prix du carburant : Le pouvoir du MPP fait payer aux Burkinabè ses propres erreurs de gestion, selon l’opposition

    Moi je pense que tout les gens qui parlent du prix de l’essence ne sortent pas or du pays raison pour la quelle vous parlez trop chacun de nous a un parent or du Burkina appelé et demander au lieu de chamaille sur le gouvernement du MPP

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