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Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

Publié le mercredi 17 octobre 2018 à 00h31min

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Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

Le point de presse de l’opposition politique, ce mardi 16 octobre 2018, a porté sur deux sujets : la situation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les marches de la majorité pour soutenir l’armée. Le point de presse a été animé par Mahamadou Dicko, président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA). Il était accompagné du 4e vice-président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Amadou Diemdioda Dicko.

La CENI est en crise, foi de l’opposition politique au Burkina. Au cours de leur point de presse de ce mardi 16 octobre 2018, les membres de l’opposition, par la voix du Pr Mahamadou Dicko, ont révélé que l’institution dirigée par Newton Ahmed Barry traverse une crise interne, opposant le président de l’institution aux cinq commissaires représentant l’opposition. Pour lui, ce sont les graves positions défendues par M. Barry au sujet de la plateforme d’enrôlement et des documents de vote, qui inquiètent le plus. En outre, M. Dicko assure que le président de la CENI fait de la plateforme une affaire personnelle.

Il s’érigerait également en parangon de la vertu, en s’appuyant sur le fait qu’il faut organiser des élections moins chères. L’opposition se demande si les milliards qui seront économisés pourront ramener la paix, une fois qu’elle est remise en cause.

Les membres du Chef de file de l’opposition (CFOP) ne sont pas non plus d’accord avec l’arrimage des fichiers de l’Office de national d’identification (ONI) à ceux de la CENI. Dans ce système, la CENI prend auprès de l’ONI les données des personnes qui ont une CNIB. Après cela, la CENI extrait les noms des citoyens en âge de voter, puis des opérateurs les contactent par SMS ou par appel téléphonique pour savoir si elles souhaitent que leurs noms figurent sur la liste électorale. Les appels se font en Français, Mooré, Dioula et Fulfuldé.

Pour Mahamadou Dicko, les risques liés à la plateforme d’enrôlement sont nombreux. Il y a l’exclusion des Burkinabè qui ne parlent aucune des langues citées, les Burkinabè qui n’ont pas de téléphone ou ont changé de numéro… L’opposition n’a donc pas confiance en l’ONI, vu qu’il est dirigé par un membre du bureau politique du MPP et rattaché au ministère de la Sécurité. Elle pense que des fraudes massives peuvent être organisées via ce système.

Le dernier point de la conférence de presse a concerné les marches-meetings du parti au pouvoir en soutien aux forces de défense et de sécurité. L’opposition dit se réjouir que le MPP et sa majorité aient répondu favorablement à l’appel de l’opposition politique. A Bobo-Dioulasso, par exemple, soutient le Pr Dicko, ils ont collecté 5 millions de francs CFA pour l’effort de guerre, comme l’a demandé le CFOP. Cependant, lors de ces marches, l’opposition dit avoir entendu des appels au maintien des « ministres incompétents » de la Sécurité et de la Défense.

Pourtant, l’opposition avait demandé leur débarquement du gouvernement. Pour elle, cela est regrettable. C’est sur ces mots que l’opposition a donné rendez-vous à la presse pour le mardi prochain, avec d’autres sujets d’actualité.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 octobre 2018 à 21:44, par WT En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Cette opposition là, hummm deh ! Il reste à remettre en cause l’élection du Président du Faso.

  • Le 16 octobre 2018 à 21:50, par le courageux En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Que l’opposition politique le comprenne une bonne fois pour toute il n’y a pas à tergiverser arrêter vos conférences et armez nous contre tous ces voleurs ces inconscients nous en a marre de parler chaque fois si ceux qui sont au pouvoir ne peuvent pas prendre la bonne route sils sont aveugles nous allons leur montrer la sortie.
    En aucun moment le mpp ne peux se faire reelir dans ce pays tout le monde le sait.
    En attendant de parler même d’elections le peuple doit d’abord se réconcilier .
    Il faut arrêter de faire la comédie. Il faut mettre la réconciliation avant tout acte politique sans quoi on ne va pas se reconnaître dans ce pays. Il ne faut pas que l’opposition se laisse entraîner dans le jeu de ces voleurs et de ces usurpateurs de pouvoir nous sommes prêts pour en découdre avec ces mécréants qui ne savent même pas pourquoi ils sont nés.
    Arrêté ça vite parce que en plus des djiadistes qui nous assaillent nous n’allons pas nous rater dans ce pays avec une justice pourrie des avocats voyous et voleurs des OSC transformés en sanguinaires vous croyez que nous le bas peuple va encore accepter ces forfaitures ? NON NON NON NOn on s en fou de la CENI et compagnies on va régler ça vis à vis. Le pays doit se redresser mais avec des inconscients et malhonnêtes inspirés par l’esprit du diable. Arrêtez vite ce théâtre.

  • Le 16 octobre 2018 à 21:53, par Jeanbarkbiiga En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Arrêtez nous votre cinéma. Vous comptez sur le retour de Blaise Compaoré pour libérez les assassins du Faso. Croyez-vous que la diaspora n’a pas d’intellectuels pour se défendre ? Apprenez à vivre dans l’opposition et vous verrez que avez fait du tord aux Burkinabè. Bande de .......

  • Le 16 octobre 2018 à 22:00, par Vraiment En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    ’’L’opposition n’a donc pas confiance en l’ONI vu qu’il est dirigé par un membre du bureau politique du MPP et rattaché au ministère de la Sécurité’’.
    Au moins l’opposition était d’accord qu’il délivre des CNIB aux burkinabé de la majorité politique comme de l’opposition ? Et la CNIB était absolue pour s’enroler ou pour voter à ce que je sâche !!! Si vous êtes à l’opposition et vous voulez que le pouvoir mette des gens acquis à votre cause, c’est que vous même voulez frauder. Si vous qui soufflez la possibilité de fraude au pouvoir depuis un certain temps.
    Je vois que l’opposition ne veut même pas des élections. Sinon, quel burkinabé n’a aucune position à ce niveau de responsabilité ? Personne. Avez-vous trouvé des comportements qui tendent vers la fraude du DG ONI ? Non. Pr DICKO, sachez que l’ONI existe depuis et c’est elle qui délivre les CNIB depuis longtemps même quand vous étiez aux affaires. Changez de sujet on va parler maintenant.

    • Le 17 octobre 2018 à 08:43, par Sapience En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

      La question que pose l’opposition. N’est-il temps que les responsables de certaines structures de l’État ne soient pas dirigées par des personnalités neutres. Vous avez suivi les grèves des policiers de l’ONI contre leur DG que l’État maintien malgré les griefs formulées à son endroit. Un autre biais de la procédure que l’opposition n’aborde pas est celui-ci : plusieurs burkinabé en âge de voter qui n’iront pas établir leur CNIB seront exclus, il y a les cas de décès, d’immigration, etc. Alors, il faut revoir la procédure pour réduire les écueils. Bonne chance aux burkinabé. Au Canada, les élections sont organisées par une structure neutre : Élections Canada. Que les curieux aillent lire.

      • Le 17 octobre 2018 à 11:40, par CALMONSNOUS En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

        A ce que je sache les élections au Burkina Faso sont organisées par la CENI et non l’ONI. Mes chers compatriotes, nous aimons trop la polémique. Au lieu de perdre le temps sur les questions de code électoral, je pense qu’il serait mieux pour l’opposition de nous proposer un programme pour 2020 à même de nous permettre d’aller de l’avant. Il faut plutôt convaincre la population de vous voter en vous basant sur les insuffisances du parti au pouvoir et de ses alliers. Depuis un certain moment nous observons que nos politiciens ( pouvoir comme opposition) ne font qu’entretenir des polémiques sur tous les sujets. C’est quel genre de politiciens que nous avons dans ce pays. Juste du bruit. Voilà comment je vois la politique et les politiciens dans notre pays et en Afrique. Pierre est au pouvoir. C’est lui qui gère, Paul lorgne la caisse de l’état, cherche à venir au pouvoir. Paul parle beaucoup, condamne les faits et gestes de Pierre. Si le cours des événements fait que Paul accède au pouvoir,il se saisi de la caisse ( budget), fait ce qu’il en veut avec ceux qu’il veut. On s’en fou des populations. A quelques exceptions près, c’est comme ça que ça se passe en Afrique. Les gens (politiciens) ne sont bons que lorsqu’ils sont dans l’opposition. Pauvre Burkina, pauvre Afrique. Quand tu vas à l’étranger , tu observes les pays qui sont avancés dans le développement, tu veux couler des larmes. Je me demande souvent si les politiciens ont un certains orgueil quand ils voient les réalisations qui se font des les autres pays ou bien on bande leurs yeux pour qu’ils ne voient pas ce qui se passe ailleurs ou ce qui est ailleurs. On me dira que les moyens ne sont pas les mêmes. Oui mais pourquoi certains pays avec moins de moyens sont plus développés que certains plus nantis ? Le problème c’est la ressource humaine qui fait défaut. Problème de management général et de manque d’amour pour nos pays. On remarque que lorsqu’un parti est au pouvoir, les opposants travaillent à ce qu’il ne réussisse pas. Quand ils ( l’opposition) arrivent au pouvoir, ceux qui étaient au pouvoir hier les combattent de la même manière. L’objectif c’est d’arriver au pouvoir pour les opposants et pour le pouvoir c’est de garder le pouvoir ; et cela QUELQUES SOIENT LES MOYENS ET LE PRIX A PAYER pour ces politiciens. C’est un cycle qui recommence avec les nouveaux au pouvoir et les nouveaux opposants . Et ainsi de suite. C’est un cycle. Ayez pitié des populations. Cessez de ne penser qu’à vos intérêts égoïstes chers politiciens ( pouvoir et opposition ). A quand le réveil et la vrai prise de conscience des politiciens africains ? En attendant un hypothétique réveil, le bas peuple souffre dans la main des politiciens de tout bord qui manipulent les populations à souhait. Ayons un peu d’amour pour votre pays et ses populations. Nous passerons et la pays restera pour les générations futures. Travaillons à rendre notre existence confortable afin que ces générations futures ( toutes les générations de burkinabé : mais pas seulement les enfants et petits enfants des politiciens qui sont les seuls dont ils semblent se soucier) en profitent et disent que notre passage ( et surtout vous politiciens) sur terre a été utile . Un frère à vous.

  • Le 16 octobre 2018 à 22:05, par ONI En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    De toute façon il est grand temps que l’ONI commence à être véritablement cette institution d’identification réelle qui va permettre de relier enfin tout les documents que sont et pour chaque Burkinabè : acte de naissance, cnib, passeport, certificat de nationalité, carte cnss ou carfo, carte grise, permis de conduire, référence de la parcelle, etc. Extrait de décès. Une fois que ça c’est fait, ce sera tellement facile de lutter contre beaucoup de situations (fraude, etc.). Hélas est-ce que le pouvoir en place et les Burkinabè sont prêts à ce qu’ils soient invérifiables à tout points de vue ?

  • Le 17 octobre 2018 à 03:09, par PAK En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Les hommes politiques au pays des hommes intègres ont du talent. Tout est devenu "calcul électoral" de part et d’autre. S’il est vrai que les opposants doivent comprendre que rien ne sert de tout remettre en cause dans la république notamment nos documents d’identification, on peut aussi comprendre que ces arguments ne sont pas sans fondement si le premier responsable de l’ONI est membre du bureau politique national du parti au pouvoir. Le grand problème en vérité, c’est que la classe politique surtout sa composante trentenaire de carrière politique a appliqué le hold up électoral "tuk guili" dans ce pays ; donc un climat de méfiance entre acteurs. On dit chat échaudé a peur de l’eau tiède.

  • Le 17 octobre 2018 à 05:43, par le peuple En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Ces opposants nous cassent les tympans. Vous pensez que le peuple va encore vous donner un quittus pour ramener le criminel blaise kouassi compaore ? Faux types que vous etes. Pourquoi vous ne remettez pas vos cnib ?

  • Le 17 octobre 2018 à 05:57, par Mafoi En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    De toute façon les dirigeants de cette triste opposition qui passent leur temps à se ridiculiser tellement ils sont en manque d’arguments,n’ont même pas confiance en eux-mêmes ni entre eux,ni à leurs enfants,ni à leurs femmes,ni à leurs parents,ni à leurs frères et sœurs.....etc...etc..!Un vrai triste spectacle mais je constate qu’ils ne parlent plus de carte consulaire.Donc tout doucement ces guignols vont rentrer dans les rangs

  • Le 17 octobre 2018 à 06:14, par War En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Ceux qui preparent les conditions objectives d’un futur desordre du pays devront en etre conscient et etre prets a s’assumer.Il faut que la ceni montre patte blanche et inspire une confiance totale aussi bien aux partis au pouvoir qu’aux partis de l’opposition comme un arbitre impartial.Si la mefiance s’installe il faut vite se ressaisir sinon bonjour la crise post electorale.Ce barry n’est pas a la tete de son entreprise privee pour se permettre de faire du grand n’importe quoi face aux principaux concernes que sont la majorite et l’opposition.C’est l’entetement qui a emporte blaise et faite en sorte de ne pas etre desavoue par toute l’opposition.Aucun test de 2 semaines ne doit etre engage sans approbation de toutes les parties sinon il sera exige fermement votre demission ou revocation avant les elections.

  • Le 17 octobre 2018 à 08:11, par HUG En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Même au temps de l’ancien régime le code électoral a toujours été consensuel c’est pourquoi, il faut travailler à aplanir les divergences car tout le monde gagnerait. Quant à l’Homme de la CENI, pourquoi vouloir forcer si certains commissaires (ceux de l’opposition) ne sont pas d’accord. Certains diront que la majorité et la société civile sont d’accord donc il n y a pas de problème. Pourtant il y a un grand problème en ce sens que le président de la CENI relève de la société civile et les commissaires de la majorité ne peuvent être en désaccord avec leur mentor surtout dans un pays en voie de démocratisation. DONC IL Y A UN GRAND PROBLEME

  • Le 17 octobre 2018 à 09:15, par KoukaDenis En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    j’ai lu un chapelet de critiques et non un rejet des commissaires à l’approche proposée par président de la CENI pour le recensement des aspirants au vote . certaines critiques sont objectives et subjectives-
    1) les propositions objectives sont celles p relevant des compétences des commissaires pour améliorer la vision de la CENI a proposer à l’appréciation de l’ensemble des acteurs du processus électoral . et c’est normal qu’il en soit ainsi. sauf avis contraire du CFOP nouveau certainement influencée par les anciens gestionnaires de la République à vouloir sauté cette étape ( habitués qu’ils sont à proposer des sauts d’étapes), la CENI a toujours procédé ainsi : un draf concocté à son niveau est soumis aux partis de la majorité présidentielle, a ceux de l’opposition parlement et extraparlementaire, aux OSC. certainement pour un arbitrage éventuel. maintenant on propose un autre scenario , un arbitrage des conflits internes d’une structure juridiquement neutre. Est ce dire que les commissaires issus des différentes composantes , ici les commissaires de l’oposition ne
    sont pas départis de leurs œillères partisanes ? qu’ils n’oublient pas le proverbe qui dit qu’on connait de la vieille et l’appelle grand mère, mais qu’ils aillent s’armer du justificatif de leurs dans l’approche de la lutte contre la corruption électorale en amont du processus au lieu de jouer aux acteurs de crise préélectorale.
    2 les critiques subjectives qui dérivent certainement des œillères, sont celles devant revenir aux partis politiques. cela n’est autre qu’usurpation de rôle. Est ce cela estl du au niveau d’instruction des commissaires( le CFOP en fait un des arguments d’incompétence) mais c’est regrettable qu’ils ne savent pas faire la séparation des attributions. et ce n’est pas cette conférence du CFOP qui les lavera de cette dlrive dangeureuse pour la démocratie.

  • Le 17 octobre 2018 à 09:35, par ouedraogo YAMWEKRE En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Que tous ces gars remettent les CNIB, sils n’ont pas confiance à l’ ONI.

  • Le 17 octobre 2018 à 09:56, par YAAM SOBA En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Je suis parfaitement d’accord avec l’opposition politique. On prépare la division ethnique et une crise post électorale au Burkina dans le silence absolu de gens biens. Au lieu d’aller prier Dieu dans les mosquées, églises et autres lieux de culte animiste, nous ferions mieux d’agir dans le sens de ce qui est juste. Agir avec un esprit juste est la meilleure prière à Dieu car ce qui est juste rapproche de Dieu.
    Monsieur le Président de la CENI, ce que vous avez omis de dire sur la plateforme, c’est son fonctionnement. Il consiste d’abord à prendre des données avec l’Office Nationale d’Identification (ONI) et d’y extraire les personnes qui auraient l’âge de voter, donc la majorité électorale. Ensuite, ces nouveaux majeurs seront contactés par SMS ou appel téléphonique en français ou en trois langues nationales à savoir le mooré, le dioula et le fulfuldé.
    Or, au Burkina Faso le taux d’analphabétisme est très élevé et plus d’une soixantaine de langues y sont parlées. Procéder ainsi serait donc une manière de dire à ceux qui ne savent ni lire ni écrire, qui n’ont pas de téléphone et ceux qui ne parlent aucune des langues citées, qu’ils ne peuvent pas être enrôlés parce qu’on ne peut pas communiquer avec eux ou qu’ils sont injoignables, du fait de la qualité des réseaux téléphoniques.
    En outre, la CENI devrait dépêcher des équipes sur le terrain à la recherche des nouveaux électeurs enrôlés pour leur remettre leur récépissé qui n’est ni plus ni moins qu’une carte d’électeur.
    Alors je demande encore et encore aux sages, aux autorités coutumières et religieuses de se lever et de faire le lobbying pour qu’on arrête cette folie. Plus tard, il sera peut être trop tard.

    • Le 17 octobre 2018 à 13:41, par calin En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

      Ce que vous avez oublié, et c’est ce que l’opposition ne dis pas aux populations, c’est qu’il y a une dernière possibilité. après les SMS, les appels et l’enrôlement par le net, il y a l’équipe mobile qui va séjourné dans les zones pour repêcher les personnes qui n’ont pas pu se faire enrôler par les voies citées ci dessus. Bizarement le CFOP le sait, les commissaires également. mais on le cache volontairement, à dessein lors de leur conférence de presse. pourquoi ? ont-il peur ? c’est ça que Adama Sosso avait compris. mais il semble qu’on l’ai sommé de rentrer dans les rangs car il n’est pas question. pour qui connait le fonctionnement de la CENI sait que le travail n’a pas été fait par le président uniquement mais par tous les commissaires y compris ceux qui le contestent aujourd’hui. vous pouvez leur poser la question. le président de la ceni a dit dans sa déclaration qu’ils ont pris part à 4 ateliers sur la plateforme et ont empocher, je suppose , des prediems. ou bien c’était la perdiémite et ils en sont maintenant guérri ?

  • Le 17 octobre 2018 à 10:04, par Tchin Tchin Moussa En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Le DG de l’ONI dont la structure doit faire le recensement électoral et fichier ici à l’AG des jeunes du MPP tenue le 27 septembre dernier. Comment avoir un fichier électoral crédible et impartial sans piratage ni fraude quand le parti au pouvoir a son cadre à la tête d’un organe aussi stratégique dans la confection de la liste électorale ? L’opposition doit être vigilante...

  • Le 17 octobre 2018 à 10:12, par Diaspo premier En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    J’appelle tous les burkinabé de la diaspora à combattre farouchement ce nouveau code électoral qui vise à les exclure des prochaines élections ! Je réside précisement à Abidjan, je ne dispose que de ma carte consulaire qui tient office de carte d’identité nationale burkinabé. En plus cette carte consulaire est biométrique et est délivrée par le ministère des affaires étrangères de mon pays. On ne comprend pas pourquoi notre gouvernement fait un revirement, en nous disant que cette carte n’est pas fiable ; une carte que nous payons à 7500 Fcfa ! Ce sont des foutaises ! Et pire ! On dans ce nouveau code électoral, seuls les consulats et les ambassades seront retenues comme lieu de vote ! Dites nous comment cela est-ce possible ? Sachant que nous sommes environ 4 millions de ressortissants ? Pourquoi ne pas créer des bureaux de vote dans les écoles ou autres lieux à l’instar du Mali ?

    • Le 17 octobre 2018 à 12:51, par Mafoi En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

      D’accord avec toi pour ce qui concerne la fin de ton message sur le nombre de bureaux de vote mais lorsque tu parles au hasard en utilisant le mot "exclusion" comme si cette même diaspora était déjà à sa énième participation dans les votes au Burkina Faso,j’ai vraiment du mal à te suivre.Pour une première,au lieu d’accompagner un processus pour éviter des loupés monstrueux,il se trouve des individus pour critiquer alors qu’avant ils n’avaient pas droit de vote mais ils ne disaient rien,sûrement parceque leur dieu sur terre bilaise kouassi né compaoré était aux commandes et qu’avec lui,il ne faut pas trop le contrarier sinon il te faisait et y’avait rien.En tout cas dans cette cacophonie ambiante où chacun récite ses chapelets de doléances les plus farfelues,je dirai que c’est très bien fait pour RMCK car cette histoire de vote de la diaspora,je ne voyais guère son utilité dans un pays aux multiples défis sécuritaires,sanitaires,alimentaires,éducatifs etc...etc...!

    • Le 17 octobre 2018 à 12:57, par sibnaba En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

      Internaute Diaspo premier, soyons honnête et sincère dans nos propos. Ce code électoral n’exclus aucun burkinabé digne de cette nationalité à qui ont demande la CNIB notre carte nationale de Burkinabè pour la votation. A l’extérieur du Burkina, outre en CI, il n’y a même pas de carte consulaires délivrées aux Burkinabè. Arrêtez vos débats de rue stériles et faisons sortir ce pays de la misère cultivée durant 27 ans par le régime déchu et ses acolytes qui étaient au pouvoir.

    • Le 17 octobre 2018 à 13:44, par calin En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

      en plus de ta carte consulaire si tu as l’extrait de naissance, viens faire ta CNIB. PARCE QUE SI TU ES 0 ABIDJAN et tu veux rentrer au Burkina ou allez dans un autre pays tu fais comment ? tu as présenté quelle pièce pour avoir la carte consulaire ?

    • Le 17 octobre 2018 à 16:43, par Jamaal En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

      Monsieur Diaspo premier. On vous dit que les documents de votation c’est la cnib et le passport. Si vous voulez voter venez avec les suppoters des étalons et profiter vous confectionner une cnib si vous ne l’avez pas . Votre carte consulaire est valable mais pas pour voter. Ce n’est qu’en CI que cette carte consulaire existe . Les Burkinabé sont partout dans le monde et vous êtes tous sensés avoir une cnib. Du reste votre president de l’upc avait rejeté la carte consulaire en 2013. Restez cooles.

  • Le 17 octobre 2018 à 10:14, par Sapience En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Lisons ensemble ce qui suit concernant Élections Canada : mission, mandat ; etc.
    Notre mission, mandat, valeurs
    Mission
    Veiller à ce que les Canadiens puissent exercer leurs droits démocratiques de voter et de se porter candidat.
    Mandat
    Le Bureau du directeur général des élections, communément appelé Élections Canada, est un organisme indépendant et non partisan qui relève directement du Parlement. Son mandat consiste à :
    • être prêt à mener une élection générale ou partielle ou un référendum fédéral ;
    • administrer le régime de financement politique prévu par la Loi électorale du Canada ;
    • surveiller l’observation de la législation électorale ;
    • mener des campagnes d’information du public sur l’inscription des électeurs, le vote et la façon de devenir candidat ;
    • mener des programmes d’éducation pour les élèves sur le processus électoral ;
    • appuyer les commissions indépendantes chargées de réviser les limites des circonscriptions fédérales après chaque recensement décennal ;
    • mener des études sur d’autres méthodes de vote et, sous réserve de l’approbation des parlementaires, mettre à l’essai de nouveaux processus de vote en vue de scrutins futurs ;
    • fournir aux organismes électoraux d’autres pays ou à des organisations internationales, son aide et sa collaboration en matière électorale.
    Valeurs
    Nos activités quotidiennes et notre processus décisionnel reposent sur les grandes valeurs suivantes :
    • compétence et professionnalisme du personnel ;
    • transparence dans tout ce que nous faisons ;
    • réceptivité aux besoins des Canadiens qui participent au processus électoral ;
    • cohérence et uniformité dans l’administration de la Loi électorale du Canada ;
    • confiance du public sans cesse méritée et maintenue ;
    • saine gestion des ressources et responsabilisation des gestionnaires.

  • Le 17 octobre 2018 à 10:21, par Fêrkêbougou En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Ce nouveau code électoral écarte les burkinabé de l’extérieur ; pourquoi ?

    LOI N° 005-2015/CNT

    PORTANT MODIFICATION DE LA LOI N° 014-2001/AN DU 03 JUILLET 2001 PORTANT CODE ELECTORAL

    LE CONSEIL NATIONAL DE LA TRANSITION

    Vu la Constitution ;

    Vu la Charte de la transition ;

    Vu la résolution n°001-2014/CNT du 27 novembre 2014, portant validation du mandat des membres du Conseil national de la transition ;

    a délibéré en sa séance du 07 avril 2015 et adopté la loi dont la teneur suit :

    Article 52 ancien code électoral :

    Pour justifier son identité, l’électeur produit l’une des pièces suivantes : acte de naissance ou jugement supplétif d’acte de naissance, Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB).

    Pour les Burkinabè résidant à l’étranger, l’électeur produit l’une des pièces suivantes : la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB), la carte consulaire ou le passeport burkinabè.

    Le projet d’article 52 du nouveau code électoral le dit en ces termes :

    « Pour justifier de son identité au niveau national ou à l’étranger, l’électeur produit la carte nationale d’identité du Burkina Faso ou le passeport en cours de validité. Le passeport ordinaire ou la Carte nationale d’identité du Burkina Faso sont délivrés suivant les conditions fixées par la loi ».

    En ne reconnaissant plus la carte consulaire comme document d’identité, le projet de loi restreint manifestement le droit de vote des Burkinabè de l’étranger en les contraignant à produire des documents qu’ils auront des difficultés à acquérir.
    Ceux-ci devront en effet rentrer au pays pour se munir de la Carte nationale d’identité burkinabè, ce qui est difficile.
    Quant au passeport, son coût est prohibitif pour le commun des citoyens et l’Etat n’a même pas les moyens de le délivrer en grand nombre à des demandeurs. En outre, le rejet de la Carte consulaire comme document d’identité aura pour effet de livrer les Burkinabè de l’étranger aux tracasseries de tous genres dans leurs pays de résidence.

    C’est pourquoi il faut que la diaspora et l’opposition politique burkinabé s’élève contre cette loi modificative du Code électoral parce qu’elle aura pour effet de priver de vote une frange importante des Burkinabè qui contribuent plus de 100 MILLIARDS de FCFA/AN dans notre PIB.

  • Le 17 octobre 2018 à 10:29, par RIGOBERT En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Soyons sérieux chers burkinabé ! Donc les nouveaux majeurs seront contactés par SMS ou appel téléphonique en français ou en trois langues nationales à savoir le mooré, le dioula et le fulfuldé. Et ceux qui ne parlent aucune de ces quatre langues ? Comment font-ils ? Ils sont exclus d’office ? Et ceux qui ont des troubles visuels ou auditifs ? et ceux qui ont perdu leur téléphone ou ceux qui ont changé de numéro de téléphone ? Ce code électoral est une vraie arnaque ! Je suis déçu lorsque je lis les commentaires des internautes qui insultent l’opposition ! Analysez un temps soit peu !

    • Le 22 octobre 2018 à 15:29, par SAA En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

      RIGOBERT, tu es vraiment un Rigo....
      Pourquoi tu ne poste pas ton chiffon dans toute les langues pour permettre aux maximum de Burkinabè de te comprendre ?
      Et comme cela sa se dit connaisseur.
      Pourquoi tes opposants de pacotille ne communiquent pas dans toute les langues pour permettre aux maximum de Burkinabè de leur comprendre ?
      RIGOBERT, tu me fait pitié, tellement tu voles très très bas dans ton analyse.

  • Le 17 octobre 2018 à 10:45, par Nahouri Fils En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Avec ce tripatouillage du Code électoral qui peut croire à des élections crédibles encore dans ce pays, si ce ne sont que les gens du MPP ? Qu’on se le dise en face, le président de la CENI roule pour le MPP. Sinon un intellectuel indépendant n’acceptera jamais cette reculade démocratique. Depuis quand les enrôlements sur le fichier électoral se font par l’ONI et de surcroît par SMS, appel téléphonique ?

  • Le 17 octobre 2018 à 10:49, par Caesar En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    QUE REPROCHE L’OPPOSITION POLITIQUE QUANT À LA NOUVELLE PLATEFORME D’ENROLEMENT DES ÉLECTEURS EST PARFAITEMENT LEGITIME !!!
    Je demande aux uns et aux autres de lire les inquiétudes émises par l’opposition politique à travers ces passages :

    Les risques liés à la plateforme d’enrôlement proposés par Newton Amhed Barry sont nombreux. D’abord, seront exclus du processus électoral :
    👉les burkinabè qui ne parlent ni le mooré, ni le dioula, ni le fulfuldé ou ne savent ni lire et écrire en français : le nombre d’analphabètes atteint plus de 70 pour cent selon le dernier recensement ;
    👉les burkinabè qui n’ont pas de téléphone ou ont changé de numéro ;
    👉ceux qui vivent dans les localités non encore couvertes ou mal couvertes par les opérateurs de téléphonie ;
    👉les burkinabè vivant avec un handicap visuel et/ou auditif ;
    👉les citoyens qui résident hors du pays et doivent s’inscrire sur le fichier électoral via le site Internet de la CENI. En effet, les sites internet au Burkina sont vite saturés et deviennent inaccessibles quand seulement quelques centaines de personnes se connectent au même moment. En rappel, le potentiel attendu à l’extérieur est près de 3 millions d’électeurs
    .

    A moins d’être malhonnêtement intellectuel pour dire que l’opposition a tort ! Soutien total au CFOP !!!

    • Le 17 octobre 2018 à 15:08, par kola En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

      la plateforme comprend quatre entrées :
      1- APPEL
      2- SMS
      3- INTERNET
      4- EQUIPE MOBILE

      on parle peut de la 4ème possibilité. elle vient en rescousse aux trois premières. les inscriptions via appels, SMS et internet se feront en même temps. après évaluation, si le potentiel attendu n’est pas atteint, les équipes mobiles vont se déployées sur le terrain (dans les communes et villages) pour enrôler le reste du potentiel. ça aussi c’est prévu. et ca l’opposition le sait aussi. lisez les griefs des commissaires entre les lignes vous comprendrez qu’ils savent cela. je suppose que vous ne savez pas cela et me réjouis de vous avoir éclairer sur un pan de cette plateforme. Cordialement.

  • Le 17 octobre 2018 à 10:57, par Lasso Yopougon En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Donc au finish, avec ce code électoral, le gouvernement considère tous les détenteurs de carte consulaire biométrique burkinabé comme des apatrides. Puisque selon eux rien ne prouve que nos compatriotes détenteurs de cette carte sont des burkinabé.
    Pourtant la liste des pièces à fournir pour l’élaboration de la carte consulaire biométrique est formelle :
    _Un formulaire de demande de carte d’identité consulaire dument remplit,
    _La photocopie du certificat de nationalité burkinabè ou du passeport Burkinabè,
    _Photocopie de l’acte de naissance
    _2 photos d’identité identiques
    _7000 fcfa en espèces ou par carte bancaire
    Et à l’arrière de la carte consulaire biométrique, il est mentionné en gras : « Recommandations : la présente carte délivrée aux résidents tient lieu de Carte d’Identité Burkinabè »
    Avec toutes ces pièces fournies pour la confection de la carte consulaire biométrique, a-t-on besoin de prouver sa nationalité burkinabé encore ? Une carte biométrique de surcroît !
    Sans oublier que les formulaires de demande de carte consulaires burkinabé, sont transférés depuis les consulats jusqu’au ministère des affaires étrangères pour vérification des données pour être validée.
    Je dis et je répète, nous les burkinabé résidents à l’extérieur nous n’allons pas nous laisser faire, car ce code électoral nous met en danger. La preuve est que nous sommes victimes de rackets tous les jours depuis que le gouvernement a annocé que la carte consulaire biométrique que nous disposons n’est pas fiable !

  • Le 17 octobre 2018 à 11:04, par Volta Noire En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Il faut que le Président du Faso se ressaisisse et nomme les hommes qu’il faut à la place qu’il faut ! Il doit arrêter les nominations de complaisance telles que celles de Bouda à la défense et clément à la sécurité ! Le Burkina regorge assez d’hommes férus en connaissances dans le domaine de la sécurité et de la dépense ! Pourquoi nommer ces deux hommes qui n’ont aucune compétences en la matière, pourtant nous sommes en temps de guerre ? Le Président du Faso doit faire un remaniment ministèriel pour sauver ce qui peut l’être !

  • Le 17 octobre 2018 à 11:07, par Divorce avec l’insurrection En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Parlant de Jean Claude Bouda, ministre de la défense.
    Le patriarche Soumane Touré dit :"le petit a plus besoin d’un cure de désintoxication que de se trouver à cette position "

  • Le 17 octobre 2018 à 11:08, par Wilfried Tiemtoré En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Lorsque je dis que Roch jouit du pouvoir mais ne l’exerce pas, la preuve est là devant nous. Comment un président doit négocier avec un Ministre pour qu’il accepte son départ et pire lui donner la possibilité de choisir son point de chute ?
    Jean Claude BOUDA, Ministre de la défense, a fait preuve d’incompétence dans la gestion de son département. Tout le monde est unanime la-dessus.
    Son départ ne doit pas faire l’objet de marchandage. Mais comme l’abbé Roch, peine à décider de lui même, il faut attendre jusqu’à ce que Monsieur BOUDA se décide enfin de débarrasser le plancher avec l’assurance d’avoir dans sa poche la plus pondeuse des poules de l’Etat la LONAB.
    Celui là même qui nous avait promis de rendre la vie difficile aux terroristes semble être au bout du rouleau à cause du bilan plutôt catastrophique de sa gestion à la tête du département de la défense.
    Il ne serait pas exagéré de dire que ce sont les terroristes qui ont fini par avoir sa peau.
    De gré ou de force le départ de BOUDA est irréversible
    Sous l’ancien regime, le Président Blaise COMPAORE ne demandait pas l’avis de quelqu’un pour prendre des décisions souveraines.
    En Français facile c’est ce qu’on appelle "prendre ses responsabilités"
    Comment avons nous pu confier la destinée du pays à quelquun qui ne peut même pas remplacer un ministre incompétent ?

  • Le 17 octobre 2018 à 11:10, par General 3 étoiles En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Je pense que les trois portefeuilles ministériels (Défense, Sécurité et Administration territoriale) doivent incontestablement être pilotés par des Spécialistes des questions de sécurité, notamment les policiers, gendarmes et militaires. Ce sont des postes stratégiques et de souveraineté. Même dans les pays développés les "plus démocratiques", ce sont des hommes de tenue qui pilotent ces postes. De grâce, nous n’avons pas besoin de dire à un ministre qu’il ne maîtrisé pas son poste. "La meilleure façon d’être chassé, c’est de démissionner". Il ne s’agit pas ici des questions de politique ou d’élection. C’est une question d’urgence et de guerre asymétrique (qui exige des hommes compétents dans le domaine).
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !!!

  • Le 17 octobre 2018 à 14:35, par Pol En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Même Le représentant commissaire de l’église catholique émet des réserves sur ce code électoral qui est une véritable reculade démocratique !
    Lisez ça svp :
    Le Représentant de l’église commissaire magistrat Elysé sort de son silence et il écrit à tous les 15 commissaires.

    « Bonjour cher tous.
    Je viens de prendre connaissance d’une note convoquant les commissaires pour une session.
    Sans avoir un problème particulier avec son ordre du jour, je voudrais faire observer que depuis maintenant trois semaines nous avons suivi dans la presse des échanges entre le Président et les commissaires de l’opposition (soit 6 commissaires sur 15)faisant naître une crise de fonctionnement. Depuis lors et jusqu’à ce jour, nous autres, n’avons pas été mis en mesure de nous exprimer sur le sujet.
    Je suis donc surpris alors que je m’attends comme d’autres à une plénière pour nous exprimer sur ces difficultés de fonctionnement, l’on nous convie à une session pour le processus électoral. Devons nous considérer le problème come résolu ? Même si c’était le cas, nous autres commissaires non partie avons le droit de nous exprimer sur ces faits et personnellement je demande avant examen de toute question relative au processus électoral :
    - une plénière pour évoquer les difficultés de fonctionnement ayant conduit à la crise ouverte ;
    - Une plénière retraite pour nous approprier des nouvelles dispositions du code électoral et pour décider ensemble de la déclinaison opérationnelle de ces dispositions.
    Il revient à la plénière de décider de ces questions et on ne peut pas entamer le processus électoral en ce qui concerne l’étranger ou le territoire national sans que chaque commissaire n’ait eu l’occasion de donner sa lecture de comment on doit comprendre les nouvelles dispositions et comment on doit les appliquer.
    Je voudrais donc suggérer la tenue de ces rencontres à des dates utiles permettant à tous de se dégager pour être disponible et pouvoir se prononcer. Nos engagements dans nos services ne nous permettent pas de répondre à des convocations pour des délais courts. Le délai dune semaine est raisonnable de mon point de vu pour permettre à chacun de se dégager. Soit dit en passant moi je suis indisponible jusqu’au 19 inclus. Si on peut me permettre présent, je vous en remercie. Autrement si urgence exceptionnelle il ya, je demande à prendre connaissance de l’ordre du jour et à pouvoir donner mon point de vu par voie électronique.
    Tout en espérant que ces échanges que je suggère fortement nous permettent de retrouver une sérénité dans notre fonctionnement et repartir de bon pied, je vous prie de recevoir mes salutations distinguées.

    Cordialement. »

  • Le 17 octobre 2018 à 17:03, par L’homme de réo En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Au fur et à mesure ; l’opposition est entrain d’étaler un tapis rouge à la Soviétique pour ROCK en 2020. Au lieu de commencer à sensibiliser les populations sur vos projets de société ; Continuer seulement à faire des conférences de presses à vous plaindre à tout moment. Votre réveil sera douloureux. Et gare au MACROCEPHAL qui va se lever yada-yada au soir de 2020 pour s’auto-proclamer élu à la MAURICE KAMPO au Cameroun.

  • Le 17 octobre 2018 à 17:09, par Le combattant En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Il n’y aura pas d’elections au pays c’est un coup d’etat très propre qui régler nos problèmes et tous les OSC et certaines personnes cupides payeront le prix là plus fort attendez de voir.

  • Le 17 octobre 2018 à 17:13, par Le Sage En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Je pense que ce code électoral est un véritable danger pour notre démocratie. Ce code entraîne de part et d’autre trop de calcul politicien. Pourquoi changer une méthode qui a fait ses preuves ? Vraiment j’ai du mal à comprendre ce gouvernement... Aucune tricherie de quelque forme ne sera acceptée. C’est au moins le prix de notre lutte, la lutte du peuple. Que les politiciens de tout bord le sache !!!

  • Le 17 octobre 2018 à 17:14, par denco En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Lasso Yopougon vous me faite rire soyons réaliste. selon toi la liste des pièces à fournir pour l’élaboration de la carte consulaire biométrique est formelle :
    _Un formulaire de demande de carte d’identité consulaire dument remplit,
    - La photocopie du certificat de nationalité burkinabè ou du passeport Burkinabè,
    _Photocopie de l’acte de naissance
    _2 photos d’identité identiques
    _7000 FCFA en espèces ou par carte bancaire.
    A connait pas à demander. ca m’étonne fort que le certificat de nationalité figure dans l’élaboration de la carte consulaire biométrique . peut être que cette decision a été prise maintenant et s’est bien normal.

    General 3 étoiles mon frère informer vous 03 femmes en Afrique sont ministres de la defenses, un journaliste est ministre de la defense dans un pays voisin. enfin se qui nous fatigue ici en AFRIQUE on n’a pas d’institutions fortes. Il suffit que nos différents ministres s’entourent de conseillers techniques competent vous verrez.
    le burkina d’abord.

  • Le 18 octobre 2018 à 10:34, par Nabiga En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Comme le disait le porte parole de l’UPC, Rabi Yameogo : "monsieur Newton Amhed Barry est sur la route des problèmes...". NAB doit avoir un rôle de neutralité, car une CENI neutre a l’avantage de rassembler tous les acteurs. L’arrimage CENI - ONI qui est une proposition de Newton Barry est un boulevard ouvert pour la fraude, puisque l’ONI est rattaché au ministère de l’administration territoriale, donc au gouvernement qui est MPP. Personne ne peut avoir confiance en ce code électoral.

  • Le 18 octobre 2018 à 15:41, par sidzabda En réponse à : Processus électoral : L’opposition politique n’a pas confiance en l’Office national d’identification (ONI)

    Les gens ne sont pas intelligents Zéph à mis des peulh pour insulter un peulh et personne ne dit soyez intelligent quand vous travaillez

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