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Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

Publié le mardi 17 juillet 2018 à 23h54min

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Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

Gilbert Noël Ouédraogo et Youmanli Lompo, respectivement présidents de l’ADF/RDA (Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain) et du PNDS (Parti national des démocrates sociaux) sont les deux hommes politiques qui ont animé la conférence de presse du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) de ce mardi 17 juillet 2018. Les sujets inscrits à l’analyse : la tenue du Forum national de la diaspora, le projet de loi portant Code électoral, l’annulation des sanctions de magistrats par le Conseil d’Etat et l’évolution de l’affaire de recrutement douteux à la CNSS.

Sur le premier point, le Forum national de la diaspora, tenu du 11 au 13 juillet 2018, l’opposition rappelle qu’elle avait, via un communiqué, félicité l’initiative des gouvernants, qu’elle qualifie de « noble ». Le CFOP-BF souligne également qu’il avait souhaité un débat franc et constructif sur des sujets d’importance majeure comme le vote de la diaspora, la meilleure contribution des Burkinabè de l’étranger à la construction nationale.

« Sur les débats de fond menés par le forum, l’opposition, à l’instar d’une partie des représentants de la diaspora, déplore le manque de protection de nos frères et sœurs vivant à l’extérieur, très souvent victimes de graves exactions dans certains pays, y compris africains, qui ont ratifié plusieurs conventions en matière d’immigration. Elle souhaite même l’application de la réciprocité vis-à-vis de ceux-ci », a exposé Me Gilbert Noël Ouédraogo dans la déclaration liminaire.

Pour le CFOP-BF, l’Etat doit prendre en compte la diaspora dans tous les projets de construction de cités en cours et à venir, que de dédier une cité uniquement à la diaspora (référence faite à la cité de la diaspora). « Ce projet viole ainsi l’égalité entre les Burkinabè, et introduit subtilement de la discrimination entre citoyens », relève l’opposition avant d’affirmer que ce projet a un relent « électoraliste que de développement ».

Toujours dans ce chapitre du forum, le CFOP-BF croit savoir également que les participants ont indiqué ne pas être convaincus des garanties de protection des biens et des personnes qu’offre le gouvernement sur le plan de l’investissement. « Pour preuve, les sociétés saccagées lors de l’insurrection peinent à démarrer à nouveau leurs activités et pire, beaucoup d’autres éprouvent de sérieuses difficultés à survivre », ont étayé les conférenciers, pour qui, il appartient au gouvernement de procéder à des réformes nécessaires pour rassurer les Burkinabè de la diaspora à investir au pays.

Gilbert Noël Ouédraogo (à gauche) et Youmanli Lompo estiment qu’au regard de la situation, il sied que majorité et opposition s’accordent sur un minimum, en ce qui concerne le Code électoral

Sur le vote des Burkinabè de l’extérieur à partir de 2020, l’opposition dit constater, avec nombre de participants à cette assise, que le gouvernement a entretenu à dessein une ambiguïté déconcertante sur le sujet. « À la dernière minute, c’est au parlement que la patate chaude a été refilée.
Le plus ahurissant, c’est que le pouvoir continue de charger le gouvernement passé de la non-effectivité du vote de la diaspora. Il en fait des boucs émissaires à peu de frais au lieu d’engager de vraies actions devant conduire à l’opérationnalisation du projet », a indiqué M. Ouédraogo.

L’opposition rappelle ici également que le président du Faso, sur le sujet, a rencontré concomitamment une délégation de CFOP-BF et une autre de la majorité, le 12 juillet dernier, aux fins d’harmoniser les positions entre les deux entités. « Malheureusement, les divergences demeurent. La majorité persiste pour que le seul document de vote soit la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) alors que l’opposition estime que les dispositions actuelles du Code sont toujours pertinentes, et qu’il est donc indiqué que les Burkinabè de l’extérieur puissent voter soit avec la CNIB, soit avec le passeport, soit avec la carte consulaire biométrique », ont expliqué les animateurs de la conférence.

Pour eux donc, la majorité se dispose à faire un forcing en usant de sa position numériquement dominante à l’Assemblée nationale. C’est pourquoi elle affiche sa volonté de s’y opposer également dans les débats d’idées. Si en dépit de cela, la loi venait à être adoptée, la majorité entend utiliser d’autres voies de protestation, avertit le CFOP-BF.

De l’avis de l’opposition, il faut adopter sans ambages les documents devant permettre de s’inscrire et de voter, déterminer les lieux et bureaux de vote en nombre suffisant, selon la taille de l’électorat, rapprocher le plus près possible les bureaux de vote de l’électorat, demander l’appui des pays hôtes, maîtriser le mieux possible la question sécuritaire.

Qu’à cela ne tienne, sur le point de la tenue du forum, le CFOP-BF retient qu’il a eu le mérite de jeter les bases d’une concertation entre dirigeants du pays et Burkinabè de la diaspora et qu’il appartient aux futurs organisateurs de travailler à élargir la base des participants et de veiller à ce que les conclusions et recommandations soient diligemment mises en œuvre.

Sur le point relatif à l’annulation par le Conseil d’Etat des sanctions prononcées contre des magistrats dans le cadre de l’enquête de la Commission d’enquête du Conseil supérieur de la magistrature, l’opposition dit constater, tout en indiquant s’abstenir de tout commentaire, que l’opération « mains propres » initiée par la corporation n’a pas tenu ses promesses. Pour le CFOP-BF, beaucoup de questions restent en suspens et le problème de fond demeure. Il appartient donc à la justice de travailler à montrer, sur cette affaire, que nul n’est au-dessus de la loi.

Le porte-parole du CFOP-BF, Zéphirin Diabré (à gauche) et Amadou Diemdioda Dicko ont également assisté à cette sortie hebdomadaire de l’institution.

En ce qui concerne l’affaire dite de fraude au recrutement à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l’opposition a félicité le comité CGT-B de cette société qui, selon elle, a fait preuve de patriotisme et de citoyenneté en levant le lièvre. L’opposition, qui dit suivre l’évolution de l’affaire, requiert, si nécessaire, l’annulation pure et simple dudit recrutement pour redonner une égalité de chance à tous les enfants du pays, sans distinction d’appartenance sociale.

« Tout ce que l’opposition souhaite, c’est toute la lumière sur cette affaire. Beaucoup de jeunes qualifiés et compétents sont en quête d’emploi. Il n’est donc pas acceptable qu’une entreprise publique se mue en entreprise familiale, en secte destinée à engraisser une minorité », mâtent-ils. Mieux, poursuivent-ils sur fond d’interpellation au Premier ministre et au gouvernement, cette affaire doit sonner comme un déclic pour une transparence dans tous les établissements publics (Onea, Lonab, Sonabel, Sonabhy, etc.). « Que les enfants sans ’’bras longs’’ compétissent, avec les mêmes chances de réussir que ceux des gourous du pays », ont exigé les responsables de l’opposition politique burkinabè.

O.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 juillet 2018 à 23:10, par LAGUI ADAMA En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Les imposteurs du MPP arrivés à leur pouvoir par des méthodes criminelles ont peur que leur mort électorale ne leur tombe sur la tête par le marteau du vote des burkinabés de l’étranger Non messieurs les imposteurs/usurpateurs du MPP à présent que l’association ANTICONSTITUTIONNELLE et criminelle de KAFANDO-ZIDA n’est plus là pour vous retransmettre le pourvoir Alors soyez sûrs qu’en 2020 même sans le vote de nos compatriotes de l’étranger ça sera de l’intérieur que le peuple dont avez terrorisé les 30 et 31 Octobre 2014 et escroqué par la suite avec votre transition illégale va vous étrangler démocratique,avant d’annoncer vos funérailles politiques aux burkinabés de l’étranger Vive le peuple Vive la démocratie Vive le CDP qu’Allah bénisse et protège son Excellence Blaise Compaoré et sa noble famille

  • Le 18 juillet 2018 à 00:14, par TRAORE En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Messieurs de l’opposition, la crédibilité vous échappe à tout moment. Le Gouvernement à parfaitement raison d’exclure la carte d’identité consulaire. Là je suis tout à fait d’accord car si jamais le Gouvernement autorise l’utilisation de cette carte consulaire pour le vote de la diaspora, bonjour aux fraudeurs professionnels.

  • Le 18 juillet 2018 à 01:55, par X9 En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    L’on constate que le CFOP commence a s’essouffler, car les sujets sont juste effleures, et plus grave encore, le CFOP recommande une reciprocite, parceque nos concitoyens subissent des exactions, c’est gravissime ce que vous dites. Ainsi naissent les conflits et c’est du politiquement incorrecte.
    Et ca se dit homme politique !

  • Le 18 juillet 2018 à 09:41, par Thom’s En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Messieurs de l’opposition, pour un vote crédible au niveau de la diaspora, le seul document à conviction est la Carte Nationale d’Identité Burkinabè (CNIB) ou le Passeport, un point c’est tout. Pourquoi vous voulez que la carte consulaire soit prise en compte ? Ce qui veut dire que le Burkina n’a pas une opposition crédible. Nous demandons au Gouvernement de maintenir la CNIB ou passeport comme document de vote n’en déplaise aux pro-inclusion de la carte consulaire.

  • Le 18 juillet 2018 à 11:55, par Joan En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Quand on s’engage dans une entreprise de communication alors qu’on ne fait RIEN, on tombe vite dans la délation, le commérage et la critiquologie (excusez moi chers académiciens).Le CFOP gagnerait à investir ces sous de conférence de presse dans la construction d’une école ou dans un orphelinat. On veut les actes, on est fatigué des paroles vides et creuses. Après vos conférences, le citoyen gagne quoi dans ça ???

  • Le 18 juillet 2018 à 12:36, par Mafoi En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Si j’ai un conseil à donner au PF,c’est d’avoir le courage en abandonnant purement et simplement ce projet sur le vote des Burkinabè de l’extérieur.En effet je trouve extraordinaire que le seul projet de société pour les Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur que cette opposition nous bassine à longueur de journée se résume au seul vote de la diaspora.C’est dire que cette opposition veut s’appuyer sur un loup planqué quelque part pour opérer son hold up électoral après avoir échoué piteusement de revenir aux affaires avec son coup d’état la plus bête au monde

  • Le 18 juillet 2018 à 13:59, par Payimdi En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Gilbèrê a dejà oublié que c’est à cause de lui Blaiso se retrouve en Côte d’Ivoire aujourd’hui,

  • Le 18 juillet 2018 à 16:01, par YAAM SOBA En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    LE VOTE DES BURKINABE DE LA DIASPORA EN 2020 EST NON NÉGOCIABLE.
    MERCI AU CFOP POUR SA VEILLE CITOYENNE.

  • Le 18 juillet 2018 à 16:10, par Pol En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Internaute Mafoi vous êtes nuisible pour ce pays. Je crois maintenant qu’il y a des gens qui ne peuvent pas réfléchir par eux mêmes. Toujours téléguidés comme des plumes de pigeons. Tu ne sais pas que la diaspora apporte plus de 100 milliards par an à notre PIB ?

  • Le 18 juillet 2018 à 16:13, par Diaspo Premier En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Moi je ne comprends pas certaines personnes à travers leurs commentaires. La diaspora fait rentrer énormément de devises pour le Burkina Faso. Donc c’est normal qu’elle puisse participer au choix de celui qui doit prendre en main la destinée du pays. La diaspora pour ma part prendra part au prochain scrutin même si ça sera le fruit d’une lutte apre !

  • Le 18 juillet 2018 à 16:20, par Nikiema En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Vous savez ? Le MPP sait très bien que si la diaspora doit voter c’est fini pour eux. Non seulement l’UPC et le CDP sont entrain de gagner du terrain à l’intérieur du pays et la perte de Salif Diallo sont entrain d’axphixier le MPP. Comprenez les, ils sont habitués à vivre avec l’argent de l’Etat. Ils oublient qu’il y a une autre vie après le palais.
    Mais une chose est sûre.
    LE MPP DEGAGE EN 2020. Ce n’est pas un débat.

  • Le 18 juillet 2018 à 16:45, par Nahouri Fils En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Au Mali, au Niger, en Cote d’Ivoire la diaspora vote. Pourquoi le gouvernement burkinabé veut nous embrouiller ? On nous dit que la carte consulaire n’est pas valide pour avoir la carte d’électeur. Qui délivre la carte consulaire ? N’est-ce pas nos autorités ? En fait on veut nous faire tourner en rond.

  • Le 18 juillet 2018 à 16:54, par KYELEM En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Il faut finir définitivement avec les faux rendez-vous et qu’en 2020, les Burkinabè qui sont à l’étranger puissent voter et exprimer leur devoir civil ».Très bien dit ! En tout cas cette fois-ci, nous sommes prêts à tout pour que 2020 soit une réalité. Entre nous, il faudra dès à présent que les choses soient claires. Il ne faudrait pas qu’après, on nous parle de manque d’argent parce que nous sommes prêts à payer pour bénéficier de ce droit de manière exceptionnelle, bien que nous soyons tous égaux (Burkinabè de l’extérieur comme de l’intérieur). Il ne faudrait pas non plus qu’on nous parle de manque de temps parce que rien ne nous empêche de commencer la sensibilisation et le recensement avant la fin de l’année. De grâce, qu’on arrête de s’amuser avec le devenir des gens à travers des calculs politiciens. Ici au Ghana, les Maliens, les Ivoiriens, les Gabonais, les Tchadiens, les Equato-guinéens et bien d’autres votent. POURQUOI PAS LES BURKINABE ? Est-ce parce que nous sommes moins qu’eux ? Et pourtant, quand il s’agit de participation dans le cadre du développement de notre pays, on demande toujours notre contribution en tant que Burkinabè. « À malin, malin et demi ». En tout cas nous nous sommes mondialement constitués en tant que mouvement et cette fois-ci C’EST LE MOMENT pour nous de faire valoir notre droit. Shalom !

  • Le 18 juillet 2018 à 17:17, par YAAM SOBA En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Internaute Joan quand on vous envoie il faut savoir vous envoyer. Vous dites que l’opposition politique gagnerait à construire des écoles au lieu d’organiser des conférences de presse. L’ignorance quand tu nous tiens... Vous croyez que kes députés de lopposittion qui font des propositions de loi à l’assemblée nationale le font pour le bien-être des burkinabé ou des rwandais ? Qui gère l’appareil étatique ? Qui est responsable du ministère de l’économie ou du ministère des infrastructures ? Souvent il faut vous cultiver avant de pondre des commentaires aberrants !

    • Le 19 juillet 2018 à 08:29, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

      - Mon ami YAM SOBA, tu as raison. Construire des écoles n’est pas le rôle de l’opposition et celà aurait pu l’être si le bétail électoral burkinabè avait voté pour ZEPH en 2015, mais ce bétail s’est laissé tromper par le MPP (nouvelle formule du CDP). C’est pour dire que construire des écoles, c’est le rôle de ceux qui sont au pouvoir car ce sont eux qui l’ont promit aux bovins électoraux du Burkina Faso composés de plusieurs d’entre nous autres paysans peu éclairés, peu instruits, remplissant les cabarets dans les villages entourés de tas d’immondices, et votant pour une calebassée de dolo, une bouteille de pastis frelaté, un paquet de sucre ou un kilo de riz ! Donc Joan revient à la raison car elle est entrain de t’échapper.

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 18 juillet 2018 à 17:21, par RIGOBERT En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Je salue les efforts de l’opposition quant à la fraude des recrutements à la CNSS. Le DRH a été limogé c’est bien mais ce n’est pas arrivé. Normalement le DG Lassane Sawadogo devrait aussi être limogé. Quand il faut punir, il faut commencer par la tête.

  • Le 19 juillet 2018 à 07:04, par Ka En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    En voyant Gilbert Ouédraogo qui se goinfre derrière une opposition qui ne sait pas opposée, je dis que Le jeu politique du Burkina se résume en Haine et Vengeance de deux camps mortellement opposés : Quand je vois sur cette photo le soit disant chef d’opposition Zépherin Diabré dont je respecte, et est assied les bras croisés et se laisser manipuler par des caméléons d’hier au gosier large qui voulaient tripatouiller l’article 37 et guillotiner le peuple Burkinabé, je dis la seule possibilité de sauver notre pays est de quitter ce face-à-face mortel des deux protagonistes de l’insurrection de 2014 par la voie démocratique. ‘’’Car la démocratie n’est pas un combat, la politique ne devrait pas en être un.’’’ Etant parmi les déçus du régime Kaboré par ce qu’il n’a pas continuer le travail de titan laissé par la transition de S.E Michel Kafando, je dis que malgré tout, ce régime au moteur de diesel fait de son mieux pour enraciner les racines de l’alternance politique voulu par le peuple Burkinabé et sa jeunesse. Et je demande a Zépherin Diabré qui veut le fauteuil présidentiel en 2020, s’il ne l’offre pas a des rusés comme en 2015, de ne pas lissé des gigolos sortir au nom de l’opposition pour pomper le monde et vomir des salades qui ne font pas avancer notre pays. Il est temps de quitter ce face à face mortel, et sortir avec des dénonciations et des solutions pour faire avancer le pays.

    Je conclu ici en disant a ce diviseur né génétiquement pour trahir de père en fils qui est Gilbert Ouédraogo, quand on n’a la chance d’appartenir à une opposition mouta mouta comme celle de Zépherin Diabré de 2018, on s’abstient de sortir avec des salades. Cette sortie montre que notre opposition qui devait être l’avocat du peuple n’a plus rien de concret, sérieux et plausible à proposer, uniquement faire du bruit pour exister. Et comme cette opposition n’a plus de côte, elle charge les diviseurs nés, de la faire la stratégie typique des années 70 qu’on retrouve ici dans toute la splendeur de sa médiocrité.

    • Le 19 juillet 2018 à 10:42, par Mafoi En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

      C’est pour toutes ces raisons que tu viens d’évoquer que j’ai toujours pensé et écrit que ce fameux statut de chef de file de l’opposition est une aberration,une incongruité pure et simple.En effet pour le cas pratique de ce CFOP,c’est quand même bizarre de retrouver dans le même panier des politichiens qui ont voulu passer en force avec la modification de l’article 37 pour se maintenir au pouvoir et d’autres Burkinabè qui les ont combattu farouchement avec ce que est advenu.Donc si la population ne croit plus à nos hommes ou femmes politiques,c’est ce genre de mélange bizarroïde qui fait dire à juste raison qu’ils sont tous pourris car ce qui les intéressent,ce sont leurs seuls intérêts

  • Le 19 juillet 2018 à 10:16, par nicaise ngwa En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    tout ce que le cfop veut c’est remettre blaise au pouvoir.et ça les burkinabés ne l’accepterons jamais.

  • Le 19 juillet 2018 à 13:20, par le paysan En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Dans tous les cas, Rock maintient le vote des Burkinabè de la diaspora. Vous vous énervez pour rien. Il reste au grand mot 2 ans, donc vous pouvez vous procurer la CNIB avant le vote. Dans toute chose il faudrait en amont prendre des dispositions pour éviter le cahot. En dehors des pays africains, est-ce-qu’un diaspo peut entrer dans son pays hôte sans visa ? C’est un début, faisons avec et améliorons par la suite. Le Burkinabè veut que tout soit cligne et maintenant. Ce que Dieu fait c’est bon. Si c’est par le vote des Burkinabè de la diaspora que Rock va perdre en 2020, donc c’est son destin ou le destin du MPP. C’est comme le destin du CDP qu’il ne sera plus au pouvoir par suite d’une insurrection populaire.
    Laissez les autorités faire et Dieu va les guider.

  • Le 19 juillet 2018 à 14:05, par YAAM SOBA En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Internaute Ka, je suis désolé mais vous n’arriverez jamais infantiliser l’opinion publique en diabolisant le CDP. L’insurrection n’était pas contre un parti politique, mais plutôt contre la modification de l’article 37. Les militants du CDP sont des burkinabé, ils sont nos frères. La preuve est que malgré la loi de l’exclusion, le CDP a eu 18 Députés et 2400 conseillers municipaux. On n’a pas besoin d’être un analyste politique pour comprendre que le CDP n’est pas un parti politique vomi par la population.
    Et puis de vous à nous ! si on doit suivre votre hypothèse qui consiste à tout parti ayant mené l’insurrection de se démarquer des parti politiques qui étaient pour le référendum, dîtes nous que fait Vincent Dabilgou ( ex membre du CDP pro-referendum logé à hôtel Azala¨la veille du vote) fait avec la majorité du MPP ? Qu’est-ce que Ali Badra Ouedraogo ex SG des jeunes CDP qui étaient favorables à la modification de l’article 37 fait à la majorité MPP ?
    Soyez logiques dans vos hypothèses monsieur Ka !

  • Le 19 juillet 2018 à 18:19, par Ka En réponse à : Conférence hebdomadaire du CFOP : les conditions de vote des Burkinabè de la diaspora cristallisent les intentions

    Cher ami YAAM SOBA : Je n’ai jamais diabolisé le CDP dont avec des personnes de bonne foi, nous avons œuvré avec fierté pour sa création. Je tire à bout portant avec ma vérité, que ça soit à la majorité avec les personnes dont tu cites, ou à l’opposition, quand les petits politiciens aux petits pieds qui s’opposent aux bonnes actions qui vont au peuple. Ces mêmes petits politiciens aux petits pieds avec des gosiers larges, ont accaparé le CDP pour tromper le peuple. Ce sont ces personnes dont je diabolise. Merci de me lire.

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