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Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

Publié le lundi 4 juin 2018 à 15h00min

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Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

Réunis en séance plénière, les députés de la 7e législature ont adopté, le 1er juin 2018, un projet de loi portant statut du cadre de la police nationale. Cette loi vise à assurer une meilleure protection juridique des personnels de ce corps paramilitaire en vue d’une plus grande contribution de cette institution à la sécurité publique. Aussi, elle consacre de nouvelles appellations dans les grades pour se conformer aux pays de la sous-région. Ainsi, désormais, on aura des lieutenants, des capitaines, des commandants ou encore des sergents, des adjudants de police… Aussi, il faudra désormais être titulaire, au minimum, du baccalauréat pour accéder aux corps de la police.

C’est fait. Désormais, la police nationale du Burkina dispose d’un nouveau statut. La loi a été adoptée le 1er juin 2018 par l’Assemblée nationale. Elle consacre un changement des appellations des corps, des grades et un changement au niveau des galons. Aussi, elle consacre l’élévation du niveau de recrutement qui est désormais le baccalauréat pour le corps des sous-officiers (ex-assistants). En effet, selon cette loi, il y a trois corps au niveau de la police nationale, à savoir les commissaires, les officiers et les sous-officiers.

Au niveau des commissaires, on trouve les grades suivants : commissaire principal, commissaire divisionnaire, contrôleur général de police, inspecteur général de police. Au niveau des officiers, la réorganisation consacrée par la nouvelle loi permet d’avoir désormais des lieutenants de police, des capitaines de police,des commandants de police… Au niveau des sous-officiers, précédemment appelés assistants, il y aura maintenant des sergents de police, des adjudants de police, des adjudants-chefs majors.

« Ce sont des appellations empruntées aux armées, mais c’est un peu partout dans le monde comme ça. Il n’y avait que dans notre pays où ces appellations n’étaient pas admises. Nous avons aussi tenu à préciser que c’est une organisation interne à la police et qui n’établit pas des équivalences avec des grades au niveau de l’armée. Ce sont deux types d’organisation différents, deux types de cheminement différents et nous ne voulons pas d’amalgames entre ces deux catégories. Cependant, on est obligé d’adopter ces appellations parce que cela nous met aussi en phase avec l’évolution des polices un peu partout dans le monde », a expliqué Clément Sawadogo, le ministre de la Sécurité.

Améliorer l’organisation de l’institution, renforcer la discipline…

Cette loi vise à améliorer l’organisation et le fonctionnement de la police nationale, mais aussi à renforcer les valeurs d’éthique et de déontologie des ressources humaines et améliorer la gestion administrative du personnel au sein de la police nationale. C’est pourquoi elle comporte plusieurs innovations. Ainsi, en plus des changements au niveau des corps et grades, il y a des changements au niveau des galons. Mieux, le niveau de recrutement a été revu à la hausse. Et désormais, le diplôme minimum requis pour accéder à ce corps est le baccalauréat.

« Les missions assignées à la police aujourd’hui requièrent un niveau de qualification donnée. Il y a des questions inhérentes aux droits humains pour maîtriser la mission. Cela appelle à des connaissances intellectuelles d’un certain niveau. Donc, il était nécessaire d’élever le niveau de recrutement. Ceci étant, il y a aussi le vivier parce qu’aujourd’hui, il y a tant de bacheliers parmi lesquels on peut faire ce recrutement. C’est lié aussi au contexte », a précisé le ministre Clément Sawadogo.

Le droit syndical consacré, mais réglementé

Aussi, avec cette loi, les personnels de la police nationale sont dispensés du Service national de développement (SND). Le droit syndical aux policiers et sa réglementation y sont également consacrés. Mieux, elle offre des garanties de protection plus accrues pour les policiers et leurs familles en réponse au contexte sécuritaire actuel.C’est pourquoi le gouvernement attend beaucoup des retombées de ce texte juridique.« Il fallait régler un certain nombre d’aspects organisationnels, de gestion de personnel pour mettre les agents beaucoup plus à l’aise. Ce que nous avons fait. Donc, nous avons raison de croire que l’adoption de cette loi va renforcer la cohésion interne à la police, renforcer l’engagement des uns et des autres pour que le peuple burkinabè ait vraiment une police qui lui garantisse la sécurité », a confié le ministre Sawadogo.

Le processus d’élaboration de ce projet de loi fut long (plus d’une année). Mais la loi a été adoptée à l’unanimité des 82 députés votants du jour, tous de la majorité parlementaire, car l’opposition avait claqué la porte quelques heures plus tôt à cause du retrait du projet de loi portant modification du statut du Chef de file de l’opposition.
L’incidence financière de la mise en œuvre de cette loi est estimée à 6,670 milliards de francs CFA.

Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 4 juin 2018 à 13:34, par ABRAHAM IBBRAHIM En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Mon frère a les diplômes requis. Il a 1,65 m, robuste, sportif, galant .Disons petit marteau.Peut-il passer le concours ? Car c’est son ambition vraiment.

  • Le 4 juin 2018 à 14:16, par Joh En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    c’est très bien. Rendez-vous à la célébration des résultats

  • Le 4 juin 2018 à 14:34 En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Voilà ceux qui tombent a bras raccourci sur les agents des finances la, on vous attend parce que c’est le même état qui emploie tous ce veaux monde et qui les paie, c’est le même budget qui va surporter cela, j’espère que on aura les même réaction de madame le ministres des finances sur la revalorisation salaire qui va accompagné ce nouveau statu. Jatend de voir le ministres des finances avoir le vertiges faces aux salaires des policiers, et autres. Pendant qu’on casse du financiers qui revendique de meilleur conditions de vie et de travail, on adopte tranquillement des statut gauche droite pour les uns et les autres. De toutes les façons seul la lutte paie, félicitations au policiers

  • Le 4 juin 2018 à 14:35, par Nobga En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Ton frère doit avoir également l’âge requis et la taille requise pour prétendre postuler.

  • Le 4 juin 2018 à 14:50, par yan En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    tres bien mais il faudra revoir aussi les conditions d’age c’est important

  • Le 4 juin 2018 à 15:13, par TANGA En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Ah ouait ! C’est bien.
    Maintenant, on va se foutre moins des policiers. Ca ne sera plus comme quand ce corps était considéré comme celui avec le moins de niveau possible.

  • Le 4 juin 2018 à 15:31, par Barry Carolle En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Humm. Le fameux forum sur la remise à plat des rémunérations promet d’être intéressant. Je me demande de qui parlera t-on labas. Ce qui me peine dans cette affaire, c’est que tout ce cafouillage sera très difficile à reparer après le départ de Roch et compagnie. Vraiment une navigation à vue qui ne profite à personne.
    Après on crie sous tous les toits que nos FDS n’ont pas les moyens pour lutter contre le terrorisme ou le grand banditisme. Nos hommes préfèrent qu’on les enrichisse au détriment des moyens. J’espère que cette loi a prévu que soit radiés au moins ceux qui prennent leurs jambes au coup dès le premier coup de pétard !
    Pauvres de nous !!
    Dieu sauve le Burkina !

  • Le 4 juin 2018 à 15:41 En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Franchement, on crie sur les toits qu’il n y a pas l’argent et on continue les résoudre les questions des travailleurs cas par cas. Encore plus de 6 milliards pour des gens qui était bien en matière de salaire.

  • Le 4 juin 2018 à 15:44, par SIDNABA En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Internaute du 04 Juin, 14:34 il ne faut pas comparer l’incomparable. Les agents du Ministères des finances ont les meilleurs salaires de la fonction publique avec les magistrats et peut être les militaires. Ce que le peuple condamne, c’est le FC qui a atteint 55 milliards de FCFA que ces agents se distribuent pour dire qu’ils produisent ou travaillent plus que les autres fonctionnaires. C’est inacceptable car tout le monde sait que nous avons tous appris à lire et à écrire grâce à l’enseignant. Ces agents des finances ne peuvent aucunement prétendre être plus productifs que les enseignants, les agents de santé ou nos militaires actuellement au front. C’est injuste et c’est pour cela que le peuple crie au scandale et à l’escroquerie des deniers publics par un groupuscule d’agents publics. Cela dit, les agents des finances ont aussi droit comme tous les agents publics au prime de rendement mais à des taux raisonnables et acceptables par les autres fonctionnaires et par les contribuables que nous sommes. A bon entendeur, salut !

  • Le 4 juin 2018 à 16:19, par MI En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Monsieur le ministre on n’a pas besoin d’argent pour être motivé. La motivation est d’abord une question de personnalité et d’amour pour la patrie. Vous avez céder aux revendications des policiers c’est tout, il n’ y a pas lieu de justifier ce qui n’est pas justifiable.Le pouvoir du MPP n’est pas logique avec lui. Tandis qu’on dit que la question du cas par cas était résolu mais c’est un leurre.

  • Le 4 juin 2018 à 16:26, par ABRAHAM IBBRAHIM En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Oui, Nobga, il a l’âge requis mais la taille peut être cause problème, mais suis persuadé qu’il peut faire le travail.Merci

  • Le 4 juin 2018 à 16:29, par TRAORE En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Très bonne nouvelle , surtout le fait de relever le niveau de recrutement . Cela permettra d’encourager les élèves paresseux à terminer au moins le 2nd cycle .

  • Le 4 juin 2018 à 16:47, par garkou En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Bravo pour l’adoption du Statut de la Police en conformite avec les statuts des autres polices de la sous-region. Apres la Chine, on sort de cet ancien statut. Bravo aux hommes du pouvoir pour tous ces changements et innovations. Desormais mon lieutenant, du capitaine, bon d’etre entendus aussi au Burkina faso

  • Le 4 juin 2018 à 17:05, par Shalom En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Troisième internaute. Cette incidence financière de la revalorisation de la fonction du policier est une broutille comparée à la manne des fonds communs (55 milliards) distribués entre 8000 agents.

  • Le 4 juin 2018 à 17:50, par Citoyen LAMBDA En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    En tous cas Bravo au ministre SAWADOGO Clément . Maintenant, on espère que les policiers aussi sauront se mettre à la hauteur et aux exigences sacrificielles de leur noble profession de défense des autres, c’est à dire défendre le peuple entier avec don de soi come le MDL François de Salle OUEDRAOGO . Que leur syndicat UNAPOL arrête maintenant d’inciter les policiers à l’indiscipline, à l’insubordination ,à la pagaille ,car un corps habillé doit d’abord comprendre que sa mission est un sacerdoce

  • Le 4 juin 2018 à 18:35, par quelqu’un En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    felicitation a eux ! mais beaucoup reste à faire dans le domaine securitaire et aussi au sein meme de la police avec ces brebis galeuses qui salissent l’image du corps( raquette ) ;

  • Le 4 juin 2018 à 18:42, par Kladjou En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Ne mélange pas les genre ici Internet N°3. Il est question de salaire pas de FC mon cher même si vous chercher toujours à nous ramener sur une iniquité que nous avons déjà rejeté. Il est évident que si le niveau de recrutement change CEPE/BEPC au Bac , la valeur des grades va changer et partant les salaires en conséquence. Franchement regarder le niveau des salaires de notre police pour ceux qui ont des parents dans la police, ça n’a rien à voir avec le travail réalisé surtout pour les jeunes. ça fait deux ans successifs par exemple que ma belle sœur fait le 31 décembre dans la rue à prendre la garde et veiller sur la circulation (2016 et 2017 ), avec un salaire en dessous du travail abattu au risque de sa vie . Vous trouvez ça normale vous qui ne cessez de nous parler des risques encourus pour justifier votre FC ? Ah, voici un autre jaloux du FC me diras-tu comme vous en avez l’habitude alors que je suis plutôt contributeur au FC par les différents impôts que je paie à l’Etat, parce que je mange à la pointe de mon épée dans le privé depuis 27 ans après un court séjour au MEF. C’est comme cela ça s’appelait à l’époque et là les montants du FC n’avaient rien à voir avec ce que vous palper maintenant mine de rien.

  • Le 4 juin 2018 à 18:54, par Le réaliste En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Le grand problème dans ce corps est la non acceptation de la réalité et surtout l’indiscipline qui gagne le terrain avec les recrutements plétoriques. On ne peut jamais avoir la qualité et la quantité en meme temps. Comme l’a aussi clairement insisté Monsieur le Ministre de la Sécurité, il faut le personnel de corps très utile évite l’amalgame à travers les comparaisons avec les militaires. C’est justement la culture et l’entretien de cet amalgame qui peut provoquer les affronts entre militaires et policiers qui sont le plus souvent irréalistes. Bonne chance à la Police

  • Le 4 juin 2018 à 19:02, par LE PENSEUR En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Pas de problème.cela signifie qu’on doit plus se disputer les même nana au cabaret et surtout se faufiler par kiosques de PMU’B interposés.quand on porte ces appellations on doit se respecter.un fds burkinabé n’est pas n’importe qui.

  • Le 4 juin 2018 à 19:10, par Yako En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    On ne resoud pas le problème de chômage des jeunes en élevant le niveau de diplômes comme moyen de dissuasion, voire de chantage pour les prétendants à la fonction publique.
    En effet,si nous suivons le raisonnement de Mr Clément Sawadogo dans 10 ans on passera au niveau deug/licence parce que le métier du policier aura bcp évolué exigeant un niveau intellectuel plus élevé d’une part.Et d’autre part,parce que le pays compterait plus de licenciés.Ils seraient donc prioritaires pour l’accession à la fonction publique.Drôle politique publique du chômage !Sinon qu’au Burkina Faso de RMCK le BEPC reste encore valable pour le métier du gardien de la paix. Quand même Mr le ministre un peu d’imagination.

  • Le 4 juin 2018 à 20:37, par Quid En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Hum, je vois venir des choses dans les prochains jours.
    Remarques :
    1- La confusion des appellations entraînera un amalgame certain s’il n’est pas fait obligation aux policiers de se présenter tout en ajoutant...de police.
    2- Les policiers progressent par indice et ancienneté tandis que les militaires, pour chaque grade doivent subir des tests, être admis éventuellement, rentrer à l’école pour 4 mois minimum, être proposables avant de porter le galon.
    Du côté de la police, il suffit de finir les 2 ans à l’école, être assistant, aller sur le terrain et ne revenir à l’école que lorsqu’on a porté tous les galons de "sous officiers" et qu’on veut faire le test d’officier de policiers judiciaire (OPJ)...
    3- Ce diplôme d’OPJ est détenu par la plupart des marechaux de logis chefs (MDC) de la Gendarmerie, condition sine qua non pour être adjudant...
    Bref, pour dire et faire comprendre que d’assistant à commissaire, il n y a que 3 stages tandis que dans l’armée, pour la catégorie des sous officiers seulement, il faut plus de stages.
    Idem pour les militaires de rangs.
    Comme le protocole est bien connu de tous, faudrait tout faire pour éviter les amalgames.
    CQFD

    • Le 27 août 2018 à 20:10, par Ali En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

      Le Quid Ne Reflechit Pas Et En Plus Tu Ne Comprend Pas Français. Le Ministre Lui Meme A Bien Expliquer Et Toi, Tu Es Parti Lire Avec Ta Tête ?. Il A Bien Dit Qu’il N’y Aura Pas D’amalgame. Un Policier Est Un Paramilitaire C-a-d Qu’il Fait Du Civil Et Du Militaire. La Police Sécurise. Le Militaire Lui,il Defend. Chacun Conait Sa Mission Sur Le Terrain. L’appelation Ne Cause Pas Probleme. La Mission De La Police Est Different De Celle Des Militaires.

  • Le 4 juin 2018 à 23:39, par ouedraogo En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    N’anticipe sur les problèmes que va engendrer cette discrimination dans le traitement des fonctionnaires. J’avais blâmé le comportement des financiers mais je les soutient maintenant . quand on gère un pays mouta mouta on s’expose à des grève, revendications mouta mouta.

  • Le 5 juin 2018 à 03:25 En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Internaute Quid, vous parlez du système d’avancement de grade de la police comme si vous en saviez quelque chose, alors que je remarque que vous n’en savez rien ! Du reste, renseignez-vous dans les autres pays où ces appelleations existent a la fois dans la police et l’armée, s’il y a des amalgames. Une simple appellation empruntée a la langue française et qui sera utilisée par la police burkinabe vous fait autant de peine ? Il y a des poissons qu’on appelle ’capitaine’, des chefs d’équipes dans le domaine du sport qu’on appelle "capitaine" également. Il n’y a pas d’amalgame a ce niveau et c’est lorsqu’a la police il y aura ces appellation que ces amalgames vont naître ? Quand meme hein !

  • Le 5 juin 2018 à 05:56, par lass En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Félicitations à nos vaillants policiers pour ces acquis, sauf qu’il faille adjoindre l’équipement de pointe. La valorisation ne doit pas s’arrêter au niveau salarial et de recrutement, mais être des "hommes pleins" quand on est en face du danger (matériel et formation continue ). j’en appelle également à la responsabilité du gouvernement à résoudre d’autres injustices dans la fonction publique, à l’exemple des agents recrutés comme attachés et conseillers en études et analyses, sans espoirs de progression.

  • Le 5 juin 2018 à 06:09, par le fils du dieu puissant En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    C est bien ravi de l entendre, mais comme ils ont bien ajouté de police a leur appelation ,car le ministre lui meme a precisé que ya pas de comparaison possible avec les grade de l armé. Sinon il y allait avoir trop de mésentente l or des mission conjointes.
    Juste mon opignon.

  • Le 5 juin 2018 à 07:55, par Abubakr En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Visiblement felicitation a lUNAPOL mais une chose qui m’echape ces la politique emploi des jeunes de Rock.Diminution de nombre de fonctionnaires a recruter rehaussement de niveau de recrutement de certains corps ect....Comment et quel est votre politique d’emploi car rapelez vous ce qui a fait partir le president Blaise ces en partie le chomage des jeunes et jusqu’a lheure actuelle nous ne voyons rien de concret pour nous sauf ces decisions tandant a crée moins d’emplois.

  • Le 5 juin 2018 à 10:08 En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Les deux policiers qui ont fui et abandonné les civils lors des attaques du café Aziz Istambul vont ils bénéficier aussi de ces avantages ?

  • Le 5 juin 2018 à 10:37, par Le sage En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Unité, tolérance et compréhension chers compatriotes. Évitons les injures et comparaison. Car nous avons été tous créé certes à l’image de Dieu mais différents. C’est justement la somme de nos différences qui contribueront au rayonnement du cher Faso. C’est vraiment une aberration que de croire que financier, policier, enseignant, magistrat..... Doivent avoir 1 même traitement. L’inégalité sociale est une chose tellement naturelle qu’il est vain de vouloir supprimer. On est tous important pour le pays certainement plus k les frères fonctionnaires qui ne vale même pas 2% mais bon, les concours sont ouverts à tous et chacun peu devenir instituteur, magistrat, douanier, ou docteur si ça lui chante et s’il en a les capacités. Cherchons à améliorer notre quotidien pour l’avenir de la nation entière. Arrêtons donc de convoiter l’assiette de l’autre. C’est malsaint et le Burkinabè k je connaît a toujours eu de la hauteur dans ses idées. Que Dieu bénisse le BF et donne de la sagesse aux dirigeants.

  • Le 5 juin 2018 à 10:39, par KABORE En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    ah ! les traitements cas par cas....

  • Le 5 juin 2018 à 10:42, par KABORE En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    ah ! les traitements cas par cas....

  • Le 5 juin 2018 à 10:49, par Raiponce En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Tout les fds ont fui devant nous ici, à Nassoumbou les militaires ont fui en nous laissant sinon combien allaient mourir ?, les gendarmes fuient et abandonnent leur brigade sans se demander que vont devenir les habitants quand ils ont l’information que les terroristes arrivent mais lorsque leur statut a été voté tu n’as pas poser la question à savoir si tous ceux qui ont fuient vont partager le gâteau. Y a rien rien rien absolument rien dans jalousie.

  • Le 5 juin 2018 à 11:14, par kiso En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Voici un autre problème que ce ministère crée pour paralyser l’administration un jour. Pourquoi supprimer le SND ? Ne sont-ils pas eux des Burkinabè qui doivent participer au développement ? Ainsi d’autres corps vont réclamer la même dispense et un jour on dira encore “remise à plat des dispenses" Hahahaaa !!Le Faso ! La dispense qui était liée à l’âge et à la situation de famille était plus raisonnable et socialement acceptable que ce qui commence ; c’est- à dire accorder de facto la dispense de faire le SND. Qui serait prêt à aller sacrifier sa vie et souffrir pendant un an pour faire le SND si son promotionnaire qui a eu un autre concours que lui ne le fait pas alors qu’ils ont tous le même statut de fonctionnaire et à la limite de même niveau ? Wait and see ! The future has the truth that none can knows for now. ( l’avenir nous donnera raison !)
    Bonne journée !

  • Le 5 juin 2018 à 12:29, par le visionneur En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    courage aux FDS qui œuvrent et saignent et souvent qui tombent par des balles contre les forces du mal juste pour un BURKINA paisible. donc les statuts ; le fond commun cest dabors un burkina paisible.

  • Le 5 juin 2018 à 12:47, par le penseur En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Font commun et des statuts. d abord un Burkina de paix dans cotes nord ; est ; ouest ;nord ;sud. courage aux FDS qui sont aux combats.

  • Le 5 juin 2018 à 16:29, par Kaden En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Militarisation de la Police, bonne vision mais toujours attention aux amalgames qui peuvent créer des frustrations à l’avenir.

  • Le 5 juin 2018 à 20:05, par compaore En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Pour quel diplôme tu devient capitaine ???

  • Le 6 juin 2018 à 10:30, par reponse à raiponce En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    internaute "raiponce" c’est vraiment regrettable que vous exprimiez ainsi sur le fait que des militaires soient tombés sur le champ d’honneur. ça fait la deuxième fois que j’entends ce genre de propos qui montrent à souhait qu’il y a véritablement problème. En temps que policier que vous êtes sûrement vous devez savoir que le combat ce n’est pas un suicide. lorsqu’on a pas la certitude d’avoir le dessus on se repli mais non sans essayer quelque chose avant. Dans ce cas le repli est ordonné pour subir moins de perte. je ne sais pas très exactement ce qui s’est passé à Aziz Istamboul mais si les flics en poste à cet endroit s’étaient comportés comme je l’ai indiqué plus haut , vous n’avez pas à vous en faire de ce que les gens pourront dire. Cependant si tel n’est pas le cas sachez que nous n’avez également qu’a prendre acte et la vie continue. Pour votre gouverne s’il y a des militaires qui sont tombés c’est qu’il y a eu combat même si finalement pour vous le fait qu’il y ait eu des survivants est une fuite. bref pour moi et je crois que pour tous les citoyens burkinabé l’objectif est qu’aucun burkinabé ne meurt sur le champ de bataille contrairement à vous qui semblez vous réjouir de la situation si je me permet d’analyser votre "à Nassoumbou les militaires ont fui en nous laissant sinon combien allaient mourir ?" vous semblez ne pas être satisfait du nombre de mort coté militaires ? C’est triste tout simplement. bon vent quand même que Dieu t’épargne le sort de ces milo tombés cela évitera certainement que d’autres utilisent ta mort pour revendiquer un statut particulier.

  • Le 8 juin 2018 à 03:04 En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Vous êtes là à parler de Istanbul tout le monde a oublier cette tragique journée mais vous , vous prenez ça pour faire chié la police si c’était toi fallait te laisser tué des gens qui ne connaissent rien et qui parle au hasard le gendarme qui est mort là-bas tu crois que s’il avait la possibilité de fuire il n’allait pas le faire ?mais Dieu a décidé autrement pour lui si s’était un membre de ta famille tu allais le dire de se faire tué ?des gens qui ne veulent pas reconnaître l’effort de la police tu sais ce que la police fait afin que nous puissions dormir dans quiétude ?donc un peu de respect à cette vielle institutions que même notre seigneur jésus christ est né trouvé

  • Le 21 juin 2018 à 15:34, par Traoré Bâ Adama En réponse à : Police nationale du Burkina :Désormais, appelez-les sergents, lieutenants, capitaines, commandants… de police

    Renseignements importants pour moi

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