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Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

Publié le samedi 2 juin 2018 à 00h15min

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Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

Le Syndicat autonome des magistrats burkinabè (SAMAB) tient ce vendredi 1er juin 2018 à Ouagadougou, son 12e congrès ordinaire autour du thème : « La réforme du Conseil supérieur de la magistrature : bilan et perspectives ». L’ouverture des travaux a connu la participation de plusieurs syndicats, en signe de solidarité.

Le Syndicat des magistrats burkinabè (SMB), le Syndicat burkinabè des magistrats (SBM), le Syndicat des avocats du Burkina Faso (SYNAF), le Syndicat des greffiers du Burkina (SGB) et le Syndicat national des greffiers (SYNAG), le Syndicat national des travailleurs des douanes (SYNATRAD), le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS), le Syndicat national des enseignants-chercheurs (SYNADEC) …ont tous livré un message d’encouragement et de solidarité au SAMAB et à l’ensemble de ses membres.

« Ensemble, nous avons poussé la roue de l’histoire judiciaire de notre pays. Ce qui a conduit à la tenue des états généraux de la justice du 24 au 28 mars 2015, à l’adoption le 28 mars 2015 du Pacte national pour le renouveau de la justice et à la réforme constitutionnelle par la loi 072-2015/CNT du 5 novembre 2015, qui a consacré la déconnexion du Conseil supérieur de la magistrature du pouvoir exécutif. Autrefois assistant du garant de l’indépendance des magistrats, le Conseil supérieur de la magistrature est devenu co-gérant de l’indépendance des magistrats, toute chose qui accroît sa responsabilité dans l’ancrage et le rayonnement du pouvoir judiciaire », a relevé le secrétaire général du SMB, Christophe Compaoré.

Pilier essentiel de l’Etat de droit, le pouvoir judiciaire a besoin, pour accomplir au mieux sa mission, surtout dans un contexte post-insurrectionnel, de recouvrer toute son indépendance, poursuit le procureur général près la Cour des comptes, Christophe Compaoré.

Pour lui, malgré le cadre normatif qui régit actuellement la magistrature burkinabè, il ne faut pas occulter la nécessité de la prise de conscience par chacun de ses responsabilités. C’est en regard de tous ces points qu’il a salué la pertinence du thème de ce congrès car, de son avis, l’indépendance de la justice n’est ni une fin en soi ni un privilège accordé aux magistrats ; elle est un moyen de garantir aux justiciables l’impartialité de leurs juges (en soustrayant ceux-ci aux influences extérieures).

Pour le responsable du SNESS, le thème de cette instance du SAMAB « cadre très bien avec le contexte socio-politique » du pays où s’enchaînent des réformes profondes « à tous les niveaux, en vue d’asseoir une société empreinte de plus en plus de justice, de plus d’équité et d’égalité de tous devant les lois, qui devient de plus en plus une nécessité incontournable ».

C’est dans cet esprit également que le responsable du SYNADEC, après avoir fait une cartographie de la lutte menée par son syndicat ces dernières années, convient avec Aimé Césaire que « la vie n’est pas donnée, elle est à conquérir, à produire et à reproduire dans le travail scientifique que nous nous avons à faire et cette conquête n’est ‘‘jamais finie’’, mais simplement toujours en ‘‘voie d’éclaircissement’’ ».

Antoine Kaboré SG SAMAB

Pour sa part, le secrétaire général du SAMAB, Antoine Kaboré, retient aussi que ce congrès se déroule au moment où les Burkinabè en général, les acteurs judiciaires en particulier, réclament que la règle de droit soit au centre des actions.

« Cette période est marquée par un front social en ébullition. En effet, depuis le début de l’année, les propos du chef de l’État sur la mise à plat du système de rémunération tiennent en haleine les citoyens burkinabè, chacun allant de son interprétation, de son commentaire. Mais ne nous trompons pas, la volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente. Ces velléités vont de pair avec la remise en cause des libertés syndicales avec notamment des sanctions pour des faits syndicaux ; les diverses luttes de travailleurs du public illustrent ce fait. Il appartient à tous les syndicalistes, à tous ceux épris de valeurs de lutte, de s’inscrire résolument dans le combat », a souligné Antoine Kaboré.

Pour lui, les reformes substantielles qu’a connues ces dernières années l’institution judiciaire, doivent amener les magistrats (les acteurs en général) à mesurer l’étendue de leurs responsabilités et à s’engager dans le respect de la loi.

De la droite vers la gauche : le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouagadougou, Maïza Sérémé ; le secrétaire général du SBM, Moriba traoré et le secrétaire général du SMB, Christophe Compaoré.

« L’essence de la justice est de garantir le respect de la loi. De ses acteurs, l’on attend qu’ils soient les serviteurs de la loi. Etre au service de la loi, c’est appliquer résolument son contenu. Etre au service de la loi, c’est surpasser ses sentiments et ressentiments personnels pour donner sens à la règle de droit. Etre au service, c’est respecter les prérogatives légales reconnues aux autres. Etre au service de la loi, c’est garantir les droits des citoyens notamment devant les instances juridictionnelles. Vous l’aurez compris, en tant qu’acteur de la justice, en tant que représentant du pouvoir judiciaire, nous ne pouvons ignorer la loi, quoi qu’il nous en coûte », s’est appesanti le magistrat avant de soumettre : « Notre posture traduira les espérances ou le deuil de l’Etat de droit ».

Abordant le thème du congrès à proprement dit, le secrétaire général du SAMAB a indiqué que ce cadre devra permettre de passer en revue les règles relatives au fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, de les confronter à la réalité de la justice en général et de la magistrature en particulier.

Les panélistes de la droite vers la gauche : le directeur général de Burkina info, Ismaël Ouédraogo ; la secrétaire permanente du CSM, Victoria Ouédraogo ; le modérateur Pierre Nakoulima et le secrétaire général adjoint du SAMAB Emmanuel Ouédraogo

Pour cela, les congressistes auront droit à un panel sur le thème, animé par le secrétaire général adjoint du SAMAB, conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou, Emmanuel Ouédraogo ; le journaliste et directeur général de la télévision Burkina Info, Ismaël Ouédraogo ; et la secrétaire permanente du Conseil supérieur de la magistrature, Victoria Ouédraogo. A la modération, Pr Pierre Nakoulima, professeur titulaire de philosophie, membre de la commission constitutionnelle. Il s’agit par-là, explique M. Kaboré, de croiser divers regards pour en sortir le meilleur pour le CSM.

Me Christophe Birba secrétaire général du SYNAF

Par reconnaissance aux organisations syndicales sœurs, Antoine Kaboré note que des moments de défis pour le monde syndical se profilent à l’horizon. « Nous sommes condamnés à lutter ensemble, vaincre ou périr », lance-t-il avant de marquer sa solidarité aux syndicats actuellement en lutte, notamment ceux du ministère de l’Économie, des Finances et du développement. « Les syndicats ont toujours gagné parce qu’ils ont toujours raison », convainc le secrétaire général du SAMAB, Antoine Kaboré.

Le congrès s’achèvera dans la soirée par des recommandations et le renouvellement de l’organe dirigeant.

Oumar L. Ouédraogo

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 1er juin 2018 à 15:52, par PROPRE En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    « Cette période est marquée par un front social en ébullition. En effet, depuis le début de l’année, les propos du chef de l’État sur la mise à plat du système de rémunération tiennent en haleine les citoyens burkinabè, chacun allant de son interprétation, de son commentaire. Mais ne nous trompons pas, la volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente. Ces velléités vont de pair avec la remise en cause des libertés syndicales avec notamment des sanctions pour des faits syndicaux ; les diverses luttes de travailleurs du public illustrent ce fait. Il appartient à tous les syndicalistes, à tous ceux épris de valeurs de lutte, de s’inscrire résolument dans le combat », a souligné Antoine Kaboré. QUELLE VISION !!!!

    • Le 1er juin 2018 à 18:03, par un citoyen En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

      très belle vision de la situation. ceux qui se réjouissent des sanctions prises pour faits de grève n’ont encore rien compris. ce gouvernement manque de tact ce qui est dommage. on ne peut pas se taire, quelque soit ce que l’on reproche aux travailleurs en lutte, devant ces genres de comportement qui ouvre la porte à la dictature. même le grand Machiavel de Blaise a toujours attendu un moment après les grèves avant de sanctionner et l’opinion n’arrivait pas à faire un lien avec les grèves. tous les travailleurs doivent se lever pour combattre ce comportement du gouvernement sinon ....

  • Le 1er juin 2018 à 16:31, par ADO En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Déjà la tremblote dans les rangs de nos Hommes en robes noirs. Ils savent que si l’Etat remporte le Duel qui l’oppose actuellement aux FINANCIERS ; eux MAGISTRATS sont d’office cuits. Voilà pourquoi ils commencent à s’agiter. On se sait dans pays là !!!!

  • Le 1er juin 2018 à 16:31, par PROPRE En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    vous aviez bien vu. tous les syndicats doivent etre très vigilants. si non grande sera leur suprise.

  • Le 1er juin 2018 à 16:49, par Alpha En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Cette histoire de remise en plat, si le gouvernement ne prend garde, risque de faire tomber le régime KABORE ; on ne s’attaque pas aux acquis de cette manière

  • Le 1er juin 2018 à 16:58, par Nobga En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Ce syndicat doit beaucoup faire attention dans leurs déclarations. Ils sont la cause de tous les troubles syndicaux actuels. Méfiance, méfiance, sinon retour à la case départ !

  • Le 1er juin 2018 à 17:28, par tiibo En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Merci de rappeler aux uns et aux autres la nécéssité d’une lutte continue et permanente car rien dans la vie n’est un acquis. Camarades restez eveillés et ne cedez ke lorsque cela est necessaire. Kan aux gens coe les IDO laissez les baver, il y’en a plein coe ca au BF ki doivent leur existnce quotidienne a la jalousie et la méchanceté. Mais ils seront toujours vaincus et derniers. Ke des attardés mentaux......pa la peine.

  • Le 1er juin 2018 à 17:43, par Evariste En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    "Travailleurs du Burkina Faso unissons nous" la lutte ne fait que commencer. Na lara an sara.

  • Le 1er juin 2018 à 18:10, par LUI En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    C’est l’allumette qui a mis le feu au poudre qui parle.Mais on se connait dans ce pays.vous avez pris les millions oü est travail là.Nos dossiers emblématiques sot restés à l’état.Mais on verra ça avec la remise à plat.

  • Le 1er juin 2018 à 19:08, par KIRIKOU En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    M. le SG sortant , vous savez bien que c’est la satisfaction de vos revendications qui a été le ferment de l’ébullition des autres syndicats et depuis jusqu’à ce jour, n’enfoncez pas le clou même si voulez être altruiste , si le CNT a voté la loi sous la transition ,c’est parce que ses députés croyaient que lorsqu’on aurait mis à l’abri nos juges de la corruption ,du coût la société entière va s’assainir et voilà ce qu’on récolte aujourd’hui :
    - les dossiers pendants sont toujours pendants
    - les crimes perpétrés lors de l’insurrection et le jugement du dernier gouvernement de Blaise ne connaissent pas de début de traitement
    - le procès du coup d’Etat de Diendéré agonise
    - des syndicats et des partis politiques s’étreignent si bien qu’on arrive plus à faire la différence

  • Le 1er juin 2018 à 20:17, par Regrettera, regrettera pas !!!! En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Vraiment que Dieu nous sauve,et que la culture asiatique de la patrie nous inspire (forts et faibles) pour le bien être des générations futures car l’actuelle me semble sacrifiée.!!!!!!!!!!

  • Le 1er juin 2018 à 21:08, par Kassapa En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Réveillez-vous. Vous exaltez avec énergie les valeurs de justice, d’équité, d’égalité tout en vous inscrivant sur du faux. En quoi vous êtes des supers travailleurs de l’État ? En quoi cela se distingue-t-il de la dictature quand un travailleur scande sa suprématie sur les autres et exige un meilleur traitement ? l’État a le choix entre la fin des motivations injustement octroyées ou le blocage de la fonction publique.

  • Le 1er juin 2018 à 21:26, par Kassapa En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Réveillez-vous. Vous exaltez avec énergie les valeurs de justice, d’équité, d’égalité tout en vous inscrivant sur du faux. En quoi vous êtes des supers travailleurs de l’État ? En quoi cela se distingue-t-il de la dictature quand un travailleur scande sa suprématie sur les autres et exige un meilleur traitement ? l’État a le choix entre la fin des motivations injustement octroyées ou le blocage de la fonction publique.

  • Le 1er juin 2018 à 23:36, par Le bon analyste En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Tous ceux qui ont reçu les giga octets décliner vos identités. Toujours les mêmes prêts à manipuler la population, lancer des mots haineux. Le SG à fait une analyse du Front social. Et c’est la vérité. N’en déplaise aux receveurs de giga octets. Vous avez dépassé le cadre des méga octets, il vous faut des giga pour créer des profils bidons. Vive les syndicats, à bas les receveurs de giga. Gare à celui qui va parler yada yada. Sinon je vais le traiter de mouta mouta.

  • Le 2 juin 2018 à 04:20, par bassolma@yahoo.fr En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Me l.internaute « justice », tu as écris « on s.en fou de CGTB », ton « on » la est mis pour qui ? Toi et ta famille ? Retiens que s.en foutre de la CGTB ne vous suffira pas, aller plus loin si vous en avez les capacités ! T’es devanciers ont souhaité et prédit la mort de la CGTB en six mois dès sa création le 29 octobre 1988. Elle a combien d’annes d’existence aujourd’hui, 30 ans ! Souffrez en, votre réveil sera très douloureux et ça Bassolma BAZIE vous l’a déjà dit en septembre 2016 en ces mots : « si Blaise a eu la chance de traverser la frontière, ce ne sera plus le cas de certains ! ». Réfléchissez en et à temps ce sera mieux pour vous.venirdire « oui, c’est la politique, on n’avait pas le choix, en fait c’était Roch et Simon, et patati patata », ça ne passera point. Que chacun sache ce qui l’attend dans cet aveuglement.

    • Le 2 juin 2018 à 12:38, par Youl En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

      Slt dites à la CGTB de décreter une greve générale pour vous soutenir et vous serez édifiés

    • Le 2 juin 2018 à 19:27, par Le Vigilent En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

      bassolma@yahoo.fr,
      Je lis ceci sur votre post : ….votre réveil sera très douloureux et ça Bassolma BAZIE vous l’a déjà dit en septembre 2016 en ces mots : « si Blaise a eu la chance de traverser la frontière, ce ne sera plus le cas de certains ! ».}

      Vous faites bien de nous rappeler cette déclaration pompeuse de votre dieu-sur-terre Basolma Bazie. Voilà des gens qui avaient appelé les travailleurs à se démarquer de la lutte contre la modification de l’article 37 et pour l’alternance et qui aujourd’hui s’arrogent la paternité du mouvement qui a fait partir Blaise Compaoré en plein milieu de la journée du 31 octobre 2014. Autrement, comment peut-il menacer les tenants du pouvoir actuel de subir un sort encore plus humiliant que cette fuite de Blaise Compaoré, en cas de refus de se soumettre aux diktats des syndicats sous la houlette de la CGTB ? Étant donné qu’ils n’ont pas été associes au mouvement qui a fait partir Blaise Compaoré, les (certains) syndicats estiment que c’est leur tour de faire partir le pouvoir actuel qui est réticent à accéder à toutes leurs revendications. Doit-on comprendre que les syndicats, dont tous les membres réunis représentent à peine 2% de la population, sont prêts à perpétrer un coup d’état sanglant contre le pouvoir actuel au cas où leurs revendications ne sont pas satisfaites ? En tout cas la population burkinabè ne se soulèvera pas contre le pouvoir en place, au point de le faire quitter le pays, pour défendre des intérêts égoïstes qui sont, à tout point de vue, contraires aux siens. Basolma Bazie et les siens doivent cesser enfin de jouer aux tigres de paille. Ils ne peuvent tromper que les simples d’esprit.
      Dans les réseaux sociaux on rencontre également des gens qui affirment sans sourciller que, « c’est les syndicats qui ont fait échec au coup d’état de Gilbert Diendere », comme si la désobéissance civile, les manifestations de rues avec érection de barricades à travers la ville avaient été organisées par les syndicats. Du reste, même sans la grève générale lancée par Basolma Bazie, quel travailleur syndiqué pouvait-il rallier son lieu de service avec les courses poursuites et les tirs à balles réelles, avec de nombreux morts d’hommes, qui avaient lieu à travers le pays ?

  • Le 2 juin 2018 à 08:57, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Oh ! Comme quoi on est tous pareils. Même ceux qui, de par leur position de « Teneur du droit sur la vie ou la mort sur les autres » ou encore, « ceux-là qui, couverts par la Loi ont la liberté de jouer avec la Liberté des autres » se mettent à jouer le mouta-mouta en parlant du yada-yada, rien que pour protéger des « avoirs matériels et/ou financiers », même si ceux-ci ont été acquis par supercherie et tromperie.
    En lisant les déclarations des Responsables syndicaux des Magistrats, on n’a nullement de peine à comprendre que le SG de la SAMAB une analyse, sa vision, du front social actuellement vécu sur toute l’étendue du pays. Mais ce qu’il a oublié ou oublie de dire, sinon rappeler, c’est que ce sont eux, leur cas qui a été, est et reste à la base de cette situation amplifiée par la réaction des autres Organisations corporatistes qui, à raison parce que leurs membres sont aussi des agents de l’Etat, produisant autant, sinon parfois plus qu’eux pour la Nation, ont enclenché leurs revendications.
    Que l’idée juste de la « Mise à plat » du système de rémunération les apeure, on pourra le comprendre. Mais comme l’a dit un d’entre eux, « il faudrait qu’il y ait des lectures fustes des choses », ils (les magistrats) conviennent et acceptent qu’il faudra tôt ou tard, de la Justice pour tous les travailleurs de l’Etat. Et, à défaut de possibilités pour satisfaire les desideratas individuels des réclamants que sont tous les travailleurs, l’Etat n’a et n’aura de solutions que de ramener tout le monde sur les mêmes bases de rémunérations, n’en déplaise à ceux-là qui par jongleries, pressions ou autres modes d’actions ont réussi (dans un temps) à tromper et obtenir ce qui leur est indu.
    Certes, le Pouvoir, du reste de l’époque de la Transition, a sa responsabilité dans ce dérapage. Mais acceptez que « toutes erreurs se rectifient lorsqu’on s’en rend compte ». Combien de personnes ont été par eux envoyées en prison sur la base de « simples erreurs commises par inadvertance même sans volonté délibérée d’en abuser que eux « Magistrats » n’ont pas voulu accepter comme telles » ?
    Les menaces distillées çà et là au Pouvoir du jour de « tomber » pour sa simple volonté de ramener les choses à leurs bons endroits ne sont des intimidations non fondées car cette vision du Pouvoir est et reste « Juste ». Avec l’ancien système de rémunération fonctionnait parfaitement sans problèmes, ni difficultés jusqu’à ce que Zida et consorts viennent désorganiser les choses (à dessein) avec la complicité des mêmes Magistrats. Aujourd’hui, ce sont eux, les mêmes Magistrats, parce qu’on est en train d’opter « une régularisation des choses qui se mettent à crier le « Holà » en premier. C’est dégoutant que de constater que celui qui peut et va nous mettre en prison sont moins propres que nous. Et tout çà, pour protéger ce qu’ils appellent « Des Acquis ». Prrrrrr ! Honte à toutes ces personnes égoïstes qui ne voient que leurs poches, leurs bedaines.

  • Le 2 juin 2018 à 11:16, par SALAM En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    A tout mes frère il faut savoir raison gardé. car personne mieux que ceux du ministère des finances savent ce qui va nous arriver avec ses demande d’augmentation sauvage : c’est la fin d’État de droit et bonjours l’armé et tout le monde va fermer sa bouche par obligation. le peu que vous dite sera diminuer pour contribution a l’effort de guerre. Dieu protège le Burkina Faso.

  • Le 2 juin 2018 à 11:25, par Thom’S En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Personne ne s’oppose à la lutte syndicale, mais lorsque ça devient contre-productif, le gouvernement a droit de réagir et vous syndicats, ne pouvez contrecarrer cela. C’est pas les syndicats seuls qui font le Burkina. Je suis de la fonction publique bien syndiqué, mais je dis et je le répète, il faut éviter les grèves perlées sous peine d’être traité de syndicats politisés, revendicatifs et non constructifs.Croyez-vous faire du mal à l’Etat ? Détrompez-vous. C’est les commerçants, les pauvres paysans qui souffrent et en ce moment vous n’avez pas gagné la bataille ! Si vous sombrez le pays dans le chaos c’est vous qui allez récolter les pots cassés car, l’adage populaire dit que si tu te couches sur le dos et tu craches, les salives ne tombent nulle part que sur ta poitrine. Eloignons-nous des syndicats " jusqu’au boutiste ". Nous avons le droit de grève certes, elle est aussi notre arme, mais évitons les grèves sauvages pour ne pas être médiocre dans nos revendications. On ne vient pas à la fonction publique pour s’enrichir ; si telle est l’idée, autant démissionner et se chercher dans le privé. Thom’S du MEF

  • Le 2 juin 2018 à 11:40, par Sidapaapousgdou niivree En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Je pense que la mise a plat du système de rémunération des agent s est une nécessité parce que on ne peut expliquer ces différences très criardes.En plus,les médecins, les prof des universités, les chercheurs devront avoir un salaire presque le double de celui des magistrats. Chacun préservé ses avantages tout en oubliant que la population n,a aucun pouvoir d,achat pour se nourrir a plus forte raison se soigner.

  • Le 2 juin 2018 à 12:03, par Revolution En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente » ; Oui, et alors ?

  • Le 2 juin 2018 à 13:27, par Dialogue est urgent En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    "N’ayant pas obtenu gain de cause jusque là, la coordination des syndicats du ministère de l’économie des finances et du développement sous réserve qu’il ait des réponses satisfaisantes à ses préoccupations entend reconduire le sit-in de 120 heures à compter du lundi 4 juin au vendredi 8 juin 2018 et reconduit du lundi 11 au vendredi 15 juin 2018 sur toute l’étendue du territoire nationale. En cas de non satisfaction, une grève de 120 heures sera observée du18 au 22 juin avec reconduction du 25 au 29 juin !

    L’information a été donnée au cours d’une assemblée générale tenue ce vendredi 1 juin 2018 à la bourse du travail de Ouagadougou." Source : netafrique.net

  • Le 2 juin 2018 à 20:30, par toesse En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    netafrique.net est un journal financé par la famille Compaoré. On voit donc les connections de certains syndicats. Malheur à vous....

  • Le 2 juin 2018 à 21:55, par tiibo En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Eh bien cette lutte a atteint un point de non retour klkun VA imperativema tombé, personne NE peut encore collaborer Dans CES conditions de route facon , ke MINEFID demissionne et reparte d’ou Elle est venue ya pas de honte Dans on peut pas . Ou alors Il faut licencier tou les financiers en Conseil des ministres, chose ki n’arrivera jamais. NE nous mettons pas en retard a cause d’une personne, Il ya autant de competences pour occuper CE ministere.

  • Le 3 juin 2018 à 00:31, par Nobga En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    OK qui vivra verra ! Bonnes grèves et bons sit-in à eux.

  • Le 3 juin 2018 à 13:20, par IB En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    Je pense qu’il faut reparer cette injustice qui a tellement durée. salaire egal=diplôme égal. On peut ne pas être d’accord c’est ton droit. Une poignée de personne ne peut pas prendre en otage l’économie de tt un pays. Il y a la voie de la démission qui pourrait être envisagée pour ceux qui sont contre la remise à plat ou les réformes salvatrices. vive l’équité, l’égalité entre les fonctionnaires abas les égoïstes, les corrompus, les pilleurs de la République.

  • Le 3 juin 2018 à 13:38, par IB En réponse à : Congrès du Syndicat autonome des magistrats burkinabè : « La volonté d’en découdre avec le monde syndical est là, présente »

    les syndicats peuvent grever,cependant le dernier mot revient å la population à travers l’assemblée nationale doit prendre des lois pour mettre fin, recadrer, ajuster certains avantages des fonctionnaires qui les perçoivent au détriment des écoles, des dispensaires, des routes...
    Force doit restes à la loi.
    L’intérêt général doit primer sur les intérêts privés souvent égoïstes et méchants de certains fonctionnaires. Nous attendons de pied fermes cette remise à plat du système de rémunération et les réformes entreprise au sein du Ministère de l’économie. Celui qui n’est pas content peut démissionner sans poursuite judiciaires. Vous n’êtes pas les seuls agents public depuis quand un avantage dépasse deux à trois un salaire si ce n’est pas de vol organisé. L’État doit voir l’intérêt des 18 millions Burkina bè et non l’intérêt des ce groupuscule de personne qui se croient indispensable.si vous voulez grever durant le reste de votre carrière la fin est arrivée. La remise à plat où rien.

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