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Le chef de l’Etat au Conseil supérieur de la magistrature : « Que 2018 soit pour la famille judiciaire une année de plein engagement »

Publié le mercredi 17 janvier 2018 à 09h00min

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Le chef de l’Etat au Conseil supérieur de la magistrature : « Que 2018 soit pour la famille judiciaire une année de plein engagement »

Le Président du Faso, Roch Kaboré a rencontré le mardi 16 janvier 2018, dans la salle polyvalente du palais de Kosyam le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Plusieurs points inscrits à l’ordre du jour dont l’examen des rapports produits par le CSM ainsi que les performances des juridictions en 2016 et 2017.

Examen des rapports produits par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), examen et adoption du projet de document cadre des rencontres entre le Président du Faso et le CSM, mise en place du conseil de discipline. Tel était le menu de cette rencontre entre le chef de l’Etat et les membres du CSM. Une rencontre qui fait suite à celle tenue le 4 décembre 2017 et qui n’avait pas permis d’épuiser l’ordre du jour en son temps.

Dans son mot introductif, Thérèse Traoré/Sanou, présidente du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a laissé entendre que son institution en 2018, compte poursuivre son œuvre de dynamisation afin « de se poser en institution crédible dans l’édification de l’Etat de droit ».

En cette nouvelle année, le Président du Faso, n’a pas dérogé à la règle en souhaitant ses vœux les meilleurs aux membres du CSM. « Je souhaite que 2018 soit pour la famille judiciaire une année de plein engagement. Une année d’engagement sur l’application du droit comme étant la seule boussole de la consolidation de l’Etat de droit », a-t-il souligné. Garant de l’indépendance de la justice, il a réaffirmé le fait que l’Exécutif et le Judiciaire n’ont de choix que de travailler ensemble pour aller dans la même direction c’est-à-dire, faire du pays des Hommes intègres un Etat démocratique et un Etat de droit.

Après les discours marquant l’ouverture officielle de la rencontre, c’est dans un huis clos que les travaux se sont poursuivis. Au sortir de cette rencontre qui a durée pendant trois heures, la présidente du CSM a fait savoir que les échanges ont permis de lever certaines équivoques. Par exemple les rapports du CSM avec les autres pourvoir (Législatif, Exécutif) dans le but d’aplanir les incompréhensions. Suite à l’enquête diligentée pour détecter les magistrats indélicats par le CSM, il a été décidé de la tenue d’un conseil de discipline cette année même.

Aussi, il faut noter qu’en 2016 et 2017, les juridictions ont été sollicitées par les justiciables et beaucoup de jugements ont été rendus. Comparativement à l’année 2015, « le volume de travail a augmenté. Cela veut dire que les justiciables de plus en plus viennent dans nos juridictions pour régler leurs problèmes », a-t-elle indiqué.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 janvier 2018 à 17:01, par Substance Grise En réponse à : Le chef de l’Etat au Conseil supérieur de la magistrature : « Que 2018 soit pour la famille judiciaire une année de plein engagement »

    Nous venoms dans vos juridictions pour demmander que le droit soit dit.
    Malheureusement certains de vos magistrats corrompus refutent des constats d’huissiers et bloquent des dossiers en appel plus d’un an.
    Mais vous vous trompez car si le citoyen n’a pas acces au droit pendant que ces magistrats sont payés á des coûts de millions ,les gens prendront leur responsabilité.
    Seule la lutte libère.
    Si vous ne savez pas ce que le peuple veut, on verra
    L’Afrique est á la croisée des chemins et la mal gouvernance ne sera plus tolerable quelque soit ceux qui seront au pouvoir
    La patrie ou la mort nous vaincrons

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