Vos commentaires

• 1. Le 21 novembre 2017 à 08:56, par Raogo En réponse à : Libye : Le Burkina Faso rappelle son ambassadeur

  « Il s’agit d’un vieux problème. Dans toutes les rencontres internationales, la Libye a toujours interpellé les Etats concernés sur le phénomène de l’immigration. C’est une situation qui exige des efforts régionaux et internationaux » ; telle est la substance des propos du chargé d’Affaires de Libye au Burkina, Abdulrahman Khamada, pour manifester l’impuissance de son pays face à l’utilisation du territoire libyen par des vagues de migrants comme zone de transit. Il pointera ensuite un doigt accusateur sur certains Etats dont les ambassades refusent de participer au retour de leurs compatriotes en difficulté.

  « En 2010, la Libye a fait appeler tous les ambassadeurs concernés, a gracié tous les migrants en situation irrégulière et les a ramenés chez eux, avec les moyens de la Libye. Les garde-côtes libyens ont pu en sauver 14 000 qui risquaient la mort sur les côtes. Notre pays a dépensé pas moins de 10 millions de dollars pour les soins sanitaires et l’alimentation des émigrés, malgré les difficultés politiques et sécuritaires que nous rencontrons », a rappelé un diplomate visiblement remonté contre l’immobilisme des Etats et des organisations régionales et internationales.

  A écouter notre principal interlocuteur au sein d’une ambassade qui a visiblement perdu son lustre d’antan, les Occidentaux semblent faire partie des principaux responsables de cette situation. Sans faire dans les circonlocutions diplomatiques, il a cité l’Union européenne, qui est la destination première des migrants. Et pour donner plus de poids à son propos, il a déclamé un extrait d’éditorial d’un média burkinabè et qui dit à peu près ceci : il s’agit d’une politique des Occidentaux qui n’ont jamais caché leur phobie vis-à-vis des migrants, et qui sont appuyés par des présidents africains qui prêchent le même discours qu’eux. Les Occidentaux ont encore réussi à piéger les Africains pour assouvir leurs intérêts.

  Issa K. Barry in L’observateur

• 2. Le 21 novembre 2017 à 09:11, par Baye Babou En réponse à : Libye : Le Burkina Faso rappelle son ambassadeur

  Allez, tout le monde se réveille ! Mieux vaut tard que jamais.
  Nos journalistes passent beaucoup trop de temps à relater les querelles puériles des politicards, osc, etc.

  Pendant ce temps, la Terre tourne. Mal, parfois, mais elle tourne..

  Même au Burkina, il y a beaucoup de choses plus graves ou plus intéressantes à nous raconter.

• 3. Le 21 novembre 2017 à 11:09, par J’aime mon pays En réponse à : Libye : Le Burkina Faso rappelle son ambassadeur

  Voici une solution tres simple pour regler le probleme d’esclavage en Libye.
  Tout les pays Africains, je veux dire, les pays Africains dont leurs ressortissants subissent ces humiliations, doivent donner 1 mois d’ultimatum a la libye pour regler ce probleme. Et si a l’issu de ce delai le probleme n’est pas regler, toutes les entreprises, commerces et Ambassade Lybienne doivent etre fermés en attendant qu’ils reglent ce probleme la.
  Les discours diplomatiques donnent souvent trop de temps aux tyrans, aux malfaiteurs de massacrer des vies avant toute rection tardive.

• 4. Le 21 novembre 2017 à 12:21, par kzl En réponse à : Libye : Le Burkina Faso rappelle son ambassadeur

  Quelle irresponsabilité des dirigeants de notre sous région ! Fallait-on vraiment attendre ce reportage que l’on a même pas commanditer pour réagir comme si l’on était vraiment surpris ? C’est ridicule ! Le phénomène n’est pas nouveau. Cela se faisait il y a bien longtemps. Pourquoi n’avoir jamais écouter les témoignages des rapatriés de Libye et même des pays voisins de ce pays sur le calvaire qu’ils y subissaient ?
  Ayons un peu l’objectivité de reconnaître qu’il y a quand même une part de vérité dans les propos du diplomate libyen même si ça ne justifie pas cette barbarie. La Libye a toujours crié haut et fort qu’il était dépassé par le phénomène de l’émigration mais nos dirigeants sont restés sourds et muets. Alors que nous savons tous que la Libye de l’après Kadafi n’est pas véritablement dirigée. Les auteurs de ce crime ont peut-être juste profité de ce dysfonctionnement de l’appareil étatique pour franchir une ligne rouge, sinon, vu sous un autre angle, nos frères noirs ont toujours subi l’esclavage chez les arabes qui, culturellement, ont toujours considéré le noir comme un Etre inférieur.
  Arrêtons donc ce tapage médiatique ridicule et proposons vite des solutions pour empêcher nos jeunes d’y aller.

• 5. Le 21 novembre 2017 à 14:48, par Raogo En réponse à : Libye : Le Burkina Faso rappelle son ambassadeur

  par Alibi

  En réponse à : Esclavage en Libye : « Une pratique inhumaine » selon le Ministère libyen des Affaires Étrangères

  De toutes les façons, la faute ne revient pas à la Libye, elle revient aux chefs d’états d’Afrique noire incapables de bonne gouvernance, incapables de créer de l’emploi pour sa jeunesse, incapables de dire non aux pays riches quand il faut, incapables de gérer équitablement nos ressources naturelles, incapables d’avoir une vision commune pour défendre nos intérêts communs !

• 6. Le 21 novembre 2017 à 15:12, par Lerodriguez En réponse à : Libye : Le Burkina Faso rappelle son ambassadeur

  Nelson Mandela me manque plus que jamais ; Thom Sankara me manque plus que jamais, kwamé Nkrumah me manque plus que jamais, Patrice Lumumba me manque plus que jamais, Samora Machel me manque plus que jamais, Cheikh Anta Diop me manque plus que jamais, Sékou Touré me manque plus que jamais, Diallo Tely me manque plus que jamais, Martin Luther King me manque plus que jamais, Malcolm X me manque plus que jamais....
  Face à une telle situation, c’est à chaque État (pris individuellement) que revient la décision de prendre ses responsabilités et protéger (c’est à dire faire revenir) ses ressortissants tout en renvoyant manu-militari la représentation diplomatique de ce pays. rien ne justifie un tel acte !

• 7. Le 22 novembre 2017 à 08:58, par Damis En réponse à : Libye : Le Burkina Faso rappelle son ambassadeur

  Je pense qu’il y a trop d’excitations dans cette affaire-là.
  Les gens font comme s’ils ignorent les réactions humiliantes de plusieurs pays africains envers les africains-eux mêmes, que ce soit au niveau des frontières, ou en certains lieux de résidence.
  Le réveil doit être à tous les niveaux.
  1- Ce n’est pas en Libye seulement qu’il existe cet esclavagisme nouveau ; il y en a probablement dans tous les pays du Maghreb.
  2- Pourquoi le média qui a publié l’affaire ne l’a fait qu’en Libye seulement, ce pays qui a du mal à se retrouver après le chamboulement de l’autan et alliés. Il y a certainement qu’il y a anguille sous roche, une raison particulière et les africains doivent chercher à comprendre.
  3- Les gens doivent qu’il n’y a pire que ce nouveau type d’esclavagisme en occident.
  4- Il y a une démission de certains de nos états dans la façon de traiter cette affaire d’immigration. En fait, la solution c’est de condamner cette immigration et faire comprendre aux africains qui tentent à tous les coups (surtout les moins diplômés) qu’ils n’ont pas leur place en occident. C’est au contraire ici en Afrique qu’ils ont leur place. Le vrai problème ils ignorent beaucoup de choses, ils ne comprennent pas qu’ils ont même plus de d’opportunités ici qu’en Occident, c’est plus de souffrances en Occident qu’ici en Afrique et que la réalité est tout autre. C’est là où il y a démission des nos états et il aurait fallu travailler à faire comprendre aux africains qu’ils sont certainement utiles chez eux, et que l’Afrique, au contraire a besoin d’eux pour se propulser. Seulement, ils doivent savoir que seuls le travail sans gangrène de corruption, le respect mutuel, l’engagement individuel pour le développement, la valorisation de notre culture africaine sont une condition sine qua non pour ressembler à ceux qu’ils envient aujourd’hui (les occidentaux).

  Là où il ne faut pas qu’on se flatte, c’est de penser que quitter son pays dans les mêmes conditions et les mêmes espérances à la rechercher d’une vie meilleure, on ne subira pas pire que ce type que ce nouveau type d’esclavagisme, que ce soit en cours de route ou pays de destination.
  En tout cas, il n’est pas tard pour mieux faire, et j’encourage tous les africains à revoir leur copie.
  A bon entendeur !