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Rood Woko : L’Agence française de développement et le « Groupe 8 » chez le Mogho Naba

Publié le vendredi 24 juin 2005 à 07h47min

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Sa Majesté le Mooro Naba Baongo a reçu au palais impérial, une délégation de l’Agence française de développement et du « Groupe 8 » chargée de conduire les études du projet de réhabilitation de Rood woko.

C’est le maire de Ouagadougou, M. Simon Compaoré qui a introduit auprès de sa Majesté, le directeur de l’AFD-Burkina, Monsieur Louis l’Aot et le chef de mission du « Groupe 8 » , M. Marc Popesco.

Simon Compaoré qui s’est exprimé en premier, a tenu à préciser le sens de cette démarche qui a pour objet de faire à sa Majesté le point à l’étape actuelle des négociations portant sur le projet de réhabilitation du grand marché.

On se rappelle que sa Majesté en personne et ses ministres s’étaient particulièrement investis dans la recherche de solutions aux problèmes nés de l’incendie du 27 mai 2003. Il était donc judicieux de rencontrer ces acteurs à un moment où se dessinent les contours du mode d’intervention de nos partenaires, devant aboutir à la réhabilitation du marché.

Le directeur de l’AFD a intervenu pour donner des informations sur les différentes étapes des négociations qui ont abouti à l’instruction du dossier pour le financement des travaux. Un processus qui fut marqué par des échanges entre l’AFD, les différents ministres concernés par le dossier, notamment celui chargé du Commerce, M. Benoît Ouattara, celui chargé des Infrastructures M. Hyppolite Lingani, celui chargé des Finances M. Jean-Baptiste Compaoré et les autorités municipales et qui a été très long. Cela, on s’en doute compte tenu de la complexité du dossier.

Il a tenu à rappeler que toute décision finale devra être assortie des quatre conditions suivantes :

- la reconstruction à l’identique du marché Rood woko,

- la redistribution des places aux commerçants et l’observance stricte des règles de sécurité,

- le recasement du surplus de commerçants,

- et surtout que l’intervention de l’AFD ne soit pas une subvention comme de coutume mais bien un prêt concessionnel à très long terme accordé à la ville de Ouagadougou.

La dernière condition, selon M. L’Aot, trouve son fondement dans les engagements déjà pris par son agence, notamment le financement à hauteur de 6,5 milliards de F CFA d’un projet d’aménagement et de développement des quartiers périphériques de la ville de Ouagadougou.

Tout en rappelant la charge émotionnelle qu’a suscité ce sinistre, sa Majesté le Mooro Naba Baongo a réaffirmé son entière disponibilité et celle du collège des ministres qui assistaient au grand complet à l’audience, à accompagner toute action devant conduire à la réhabilitation du marché et sa mise à la disposition des commerçants.

Direction de la Communication
et des Relations publiques
Ville de Ouagadougou

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