Diversité biologique :Un centre d’échange d’informations mis en œuvre
Ouagadougou abrite du 16 au 18 décembre 2003, un atelier sous-régional consacré à la mise en œuvre du centre d’échange d’informations en matière de diversité biologique.
Une vingtaine de techniciens venant du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Niger, de Madagascar, de Mauritanie, du Burkina Faso... réfléchissent du 16 au 18 décembre 2003 à Ouagadougou, à la mise en œuvre "efficace" et "harmonieuse" de la convention sur la diversité biologique. Les expériences acquises en matière de conservation et d’utilisation durable de la diversité biologique variant d’un pays à l’autre, cela sous-entend que sans partage de telles expériences, "l’on ne saurait prétendre à l’harmonisation des approches pour la préservation effective de nos ressources naturelles" tant sur le plan régional que mondial, a laissé entendre le conseiller technique du ministre de l’Environnement et du Cadre de vie, M. Jean-Baptiste Kambou.
La création du centre d’échange d’informations répond à ce besoin essentiel d’application globale de cet instrument. C’est le royaume de Belgique qui aide à la mise en place du partenariat destiné à l’accomplissement des obligations des pays-parties vis-à-vis de la convention. Grâce à ce partenariat, les pays concernés sont sur la lancée de pouvoir remplir leurs tâches dans tous les domaines du centre d’échange.
Ces domaines sont relatifs aux outils de prise de décision, à la formation et au renforcement des capacités, à la recherche, au financement de la convention, au transfert de technologies et à l’échange d’informations.
Pour le représentant du ministre, l’échange d’informations et d’expériences, objet de la présente rencontre, revêt un intérêt particulier pour le Burkina Faso. Outre la gestion du centre, il s’agira également de celle des sites web nationaux qui y sont rattachés, la stimulation de la coopération entre les pays africains-parties à la convention sur la diversité biologique et l’établissement d’une liste des besoins des pays participant au processus du partenariat belge.
En la matière, le Burkina a déjà créé son site web depuis 1999 mais au cours du présent atelier, l’adresse du site "sera refait" , a expliqué le point focal national, M. Boniface Bancé. Il sera aussi question de discuter des difficultés rencontrées et des solutions envisageables pour chaque pays qui devrait évaluer, pour l’occasion, ses besoins. Plusieurs de ces pays avaient pu bénéficier d’une formation en Belgique.
Souleymane SAWADOGO
Sidwaya