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Développement du Burkina : Lentement mais sûrement

Publié le jeudi 16 juin 2005 à 07h13min

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Les « grands argentiers » du monde ont décidé d’annuler la dette de plusieurs pays dont le Burkina Faso.
Pendant ce temps les signatures de conventions de financements pour appuyer notre pays se multiplient dans tous les domaines (santé-lutte contre la pauvreté etc.)

Si à cela on ajoute la visite du tout nouveau patron de la Banque mondiale, Paul WolfOWITZ, dans notre pays, on peut dire que les choses avancent dans le bon sens, n’en déplaise à ceux qui, aveuglés par la politique politicienne et l’alternance, voient tout en noir.

La satisfaction doit être grande au niveau du gouvernement. Et ce n’est pas, le Premier ministre Paramanga Ernest YONLI qui dira le contraire. Ceux qui le « condamnaient » parce qu’il dit que le Burkina Faso avance doivent se sentir « tout petit » dans leurs « petit coin ». En effet, pour mériter la confiance des bailleurs de fonds et susciter des signatures de conventions de financement, il faut d’abord « prouver », dans plusieurs domaines : démocratie, bonne gouvernance économique et politique, respect des droits de l’homme etc. Dans ces domaines, le Burkina Faso n’envie pas un pays africain, même si ce sont des domaines où rien n’est définitivement acquis.

Bailleurs de fonds et autres partenaires au développement s’accordent à dire que notre pays fait de grands efforts dans les différents secteurs du développement. Ce sont ces efforts qui sont récompensés à leur juste valeur. L’annulation de la dette de notre pays, au-delà de son « caractère » historique, est une reconnaissance par le G8 du travail, abattu depuis plus d’une décennie. Des efforts qui sont souvent « anéantis » par le poids de la dette.

L’annulation de la dette et les signatures de convention de financements, les crédits et autres dons sont des signes qui ne trompent pas. Ils sont la conséquence, pour ne pas dire le résultat de la bonne tenue des affaires publiques et des bonds en avant de notre jeune démocratie. C’est aussi le fruit de l’engagement de tous ceux et toutes celles qui croient à l’avenir de notre pays malgré un contexte difficile.

Ce qui n’a, évidemment rien à voir avec ceux qui souffrent et perdent le sommeil quand le Burkina enregistre des victoires. Ces gens-là, c’est autre chose, comme dirait quelqu’un, parce que leurs aspirations ne sont pas en phase avec celles du peuple. Pour eux reconnaître et accepter que le Burkina fait des efforts, que le Burkina avance, c’est creuser leur propre tombe politique. Convaincus de ce fait, ils ne peuvent que se « spécialiser » dans les récriminations où le Burkina est présenté comme le dernier des pays, un bon à rien en somme. Fort heureusement, le constat sur le terrain vient, à chaque fois, transformer leur échafaudage, en un tissu de mensonges.

Au regard de l’annulation de la dette suscitée certainement par les efforts faits dans tous les secteurs, on peut dire c’est un camouflet que certains viennent d’essuyer, eux qui rêvent de voir notre pays sombrer. En somme, le Burkina avance lentement mais sûrement.
par Bilé Kiswendsida ZONGO

L’Opinion

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