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Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

Publié le jeudi 23 mars 2017 à 00h33min

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Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

Le Président de l’Assemblée nationale de la France, Claude Bartolone effectue une visite d’amitié et de travail de 48 heures au Burkina. A sa descente d’avion, ce mercredi 22 mars 2017 à l’aéroport international de Ouagadougou, il a été accueilli par le 1er vice-président de l’Assemblée nationale burkinabè, Bénéwendé Sankara. Pour l’hôte de marque, cette visite vise à renforcer les relations entre nos deux pays et particulièrement entre les parlements français et burkinabè.

L’axe Ouagadougou-Paris se porte bien. Et la visite de 48 heures du président de l’Assemblée nationale de la France, Claude Bartolone, au Burkina vise à renforcer davantage ces liens historiques de coopération entre les deux pays. « Ce moment va nous permettre de renforcer les relations qui existent entre nos deux assemblées, nous avons des échanges réguliers pour permettre de renforcer la démocratie en étant au côté de l’Assemblée burkinabè pour former un certain nombre de fonctionnaires, les amener à se familiariser avec les différentes procédures administratives », a confié Claude Bartolone à son arrivée au pays des hommes intègres.

Ce renforcement des relations entre les deux pays passe également par l’intensification des rencontres d’échanges des parlementaires qui sont les représentants des peuples des deux pays. Burkinabè et Français sont tous confrontés au terrorisme et la question sera certainement au centre des échanges au cours du séjour du président de l’Assemblée nationale française. « Lorsque des pays amis et frères sont soumis aux mêmes peines, aux mêmes attaques et aux mêmes difficultés, cela renforce les liens qui existent entre nos deux pays », a expliqué l’hôte français. Il a assuré que la coopération militaire entre les deux pays devrait se poursuivre afin de vaincre l’hydre terroriste. Et pour cela, il appelle à s’adapter à la nouvelle à travers « une réflexion transfrontalière avec un certain nombre de partenaires de la France ».

Affaire Thomas Sankara : « La justice doit faire son travail et la vérité doit triompher »

Cette visite intervient quelques jours après la demande de l’ouverture des archives de la diplomatie française et la levée du secret-défense sur le dossier Thomas Sankara, par le député Pouria Amirshahi du parti socialiste français. Ainsi, la France s’honorerait à aider la justice burkinabè trente ans après la mort de l’ancien président burkinabè, estime-t-il. Interrogée sur cette éventualité, Claude Bartolone a confié que « la justice française est très libre ». Avant de préciser : « Je vous le dis, nous sommes favorables à ce que la justice française puisse répondre à toutes les demandes qui émaneront de la justice du Burkina Faso pour qu’il n’y ait le moindre doute sur les relations qui doivent exister, y compris ce dossier, entre la France et le Burkina Faso. La justice doit faire son travail et la vérité doit triompher ».

Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 mars 2017 à 16:54, par Rama En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    Et c’est à quelques semaines de la fin de son mandat qu’il vient pour renforcer ces liens ; j’espère qu’il n’est pas venu pour des djembes

  • Le 22 mars 2017 à 16:58, par Look En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    J’admire Me Sankara et dans ce sens je lui demande de bien vouloir revoir son Look !

  • Le 22 mars 2017 à 20:58, par tata En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    Bicephalisme au sommet de l’état, quel est le point de vue de Me SANKARA.

  • Le 22 mars 2017 à 22:42, par ologbana En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    Il est clair que ce n’est pas à quelques semaines de la fin de son mandat que Claude Bartolone vient au Burkina Faso pour dit-il, renforcer des liens séculaires qui uniraient nos deux peuples. J’ai envie de rire ! Voilà un monsieur qui refuse à son soi-disant allié une aide, un soutien pour lever un voile sur un assassinat qui endeuille toute la jeunesse africaine. Ne soyons pas naïfs, ce monsieur est en mission commandée. Rappelez-vous la courageuse sortie de notre Président sur le franc CFA ? Mandé par Hollande, il vient à Ouaga pour faire changer la posture de notre Président au regard de la proximité du sommet d’Abidjan qui devra décider du sort de cette monnaie génocidaire de nos économies. Qu’est ce qui se cache derrière cette condescendante philanthropie de la France à fournir tant d’attentions à ce CFA alors qu’eux-mêmes ploient sous le faix du chômage et de la misère indicible, dans une atmosphère d’absence et de rejet de la solidarité ? Il ne me surprendrait pas de voir dans ces jours à venir, une autre sortie de mon Président pour relativiser ses propos sur le Franc CFA. C’est là la seule mission de monsieur Bartolone. C’est le lieu pour moi d’appeler les africains de la zone Cfa à plus de vigilance. En effet, il nous faut UN REFERENDUM POUR QUE LES PEUPLES DÉCIDENT DU FRANC CFA !
    Déjà, il n’est pas admissible que la question du franc CFA soit prise en otage par une poignée de Chefs d’États dont la grande majorité est soumise à la France. Il me souvient que lorsque les pays d’Europe devaient adopter l’euro comme monnaie unique, ils ont solliciter leur peuple respectif par REFERENDUM. Pourquoi nous concernant, il faille nous mettre à la merci de sous-préfets de la métropole dont on connait leur position. J’en appelle à la vigilance des sociétés civiles africaines, notamment celles de la zone franc CFA. Nos peuples doivent savoir comment se meut cette question de notre monnaie commune. Des conférences doivent être organisées dans tous les villages pour que les populations sachent de quoi il retourne. J’y tiens et c’est tellement important que pendant longtemps, la question de la monnaie est peu enseignée dans nos universités. Ceux-là qui sont censés en savoir un bout volent très bas dans les débats ouverts à cet effet. Aussi, connaissant la bête du Gévaudan, c’est aux peuples de la zone franc CFA à défendre leurs plénipotentiaires contre toutes les menaces métropolitaines. Ce qui est arrivé à Modibo KEITA, à Sylvanius OLYMPIO, à Thomas SANKARA et dans une moindre mesure à Laurent GBAGBO, ne devrait plus avoir pion sur rue. Le fauve à peur, son terrier avec. Que mon Président reste droit dans ses bottes et en bon moaga, ne se dédise pas. Un homme, ça respecte sa parole. Rappelons-nous que LORSQUE LE PEUPLE SE MET DEBOUT, L’IMPERIALISME TREMBLE !!!!

  • Le 22 mars 2017 à 23:01, par ologbana En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    Il est clair que ce n’est pas à quelques semaines de la fin de son mandat que Claude Bartolone vient au Burkina Faso pour dit-il, renforcer des liens séculaires qui uniraient nos deux peuples. J’ai envie de rire ! Voilà un monsieur qui refuse à son soi-disant allié une aide, un soutien pour lever un voile sur un assassinat qui endeuille toute la jeunesse africaine. Ne soyons pas naïfs, ce monsieur est en mission commandée. Rappelez-vous la courageuse sortie de notre Président sur le franc CFA ? Mandé par Hollande, il vient à Ouaga pour faire changer la posture de notre Président au regard de la proximité du sommet d’Abidjan qui devra décider du sort de cette monnaie génocidaire de nos économies. Qu’est ce qui se cache derrière cette condescendante philanthropie de la France à fournir tant d’attentions à ce CFA alors qu’eux-mêmes ploient sous le faix du chômage et de la misère indicible, dans une atmosphère d’absence et de rejet de la solidarité ? Il ne me surprendrait pas de voir dans ces jours à venir, une autre sortie de mon Président pour relativiser ses propos sur le Franc CFA. C’est là la seule mission de monsieur Bartolone. C’est le lieu pour moi d’appeler les africains de la zone Cfa à plus de vigilance. En effet, il nous faut UN REFERENDUM POUR QUE LES PEUPLES DÉCIDENT DU FRANC CFA !
    Déjà, il n’est pas admissible que la question du franc CFA soit prise en otage par une poignée de Chefs d’États dont la grande majorité est soumise à la France. Il me souvient que lorsque les pays d’Europe devaient adopter l’euro comme monnaie unique, ils ont solliciter leur peuple respectif par REFERENDUM. Pourquoi nous concernant, il faille nous mettre à la merci de sous-préfets de la métropole dont on connait leur position. J’en appelle à la vigilance des sociétés civiles africaines, notamment celles de la zone franc CFA. Nos peuples doivent savoir comment se meut cette question de notre monnaie commune. Des conférences doivent être organisées dans tous les villages pour que les populations sachent de quoi il retourne. J’y tiens et c’est tellement important que pendant longtemps, la question de la monnaie est peu enseignée dans nos universités. Ceux-là qui sont censés en savoir un bout volent très bas dans les débats ouverts à cet effet. Aussi, connaissant la bête du Gévaudan, c’est aux peuples de la zone franc CFA à défendre leurs plénipotentiaires contre toutes les menaces métropolitaines. Ce qui est arrivé à Modibo KEITA, à Sylvanius OLYMPIO, à Thomas SANKARA et dans une moindre mesure à Laurent GBAGBO, ne devrait plus avoir pion sur rue. Le fauve à peur, son terrier avec. Que mon Président reste droit dans ses bottes et en bon moaga, ne se dédise pas. Un homme, ça respecte sa parole. Rappelons-nous que LORSQUE LE PEUPLE SE MET DEBOUT, L’IMPERIALISME TREMBLE !!!!

  • Le 22 mars 2017 à 23:04, par soungalo ouattara En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    Me Sankara doit tout revoir : son look, son comportement, sa façon de parler, ses postures, etc. Il est arrêté comme quelqu’un qui reçoit son subalterne. Une arrogance nettement perceptible dans cette position. Premier vice président qui se comporte comme le Président de l’assemblée. Il manque à cet pauvre bonhomme la stature d’homme d’Etat

  • Le 22 mars 2017 à 23:06, par Le Sage. En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    Les bras cassés français viennent rendre visite aux bras cassés burkinabè. C’est le 1er vice -Président qui accueille le Président de l’AN française. Le protocole est aussi nauséabond et sent une fin de règne ! Bonne chance pour la suite de votre fin de règne. Le Sage.

  • Le 23 mars 2017 à 01:19, par Aladji En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    Ceux-là mêmes qui ont bloqué l’enquête de l’assassinat du Président Thomas Sankara en France viennent "renforcer les liens historiques". Ca là, en dehors des noirs francophones, avec quel peuple ça peut passer ?

  • Le 23 mars 2017 à 01:33, par Bemi En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    Noooon, affaire de terrorisme, c’est blaguer-tuer. La coalition des minables pays francophones que la France a en vue n’a qu’un seul objectif : les enchaîner encore davantage au colonialisme. C’est pourquoi le monsieur parle bien de "renforcer les LIENS historiques". Les "liens" c’est des cordes, des chaînes, etc.

  • Le 23 mars 2017 à 08:44, par bedel En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    Senghor disait l’émotion est nègre ! Franchement, diplomatie = hypocrisie. Le monsieur il vient chez vous, il vous dira simplement ce que vous voulez entendre. Attendez qu’il reparte chez lui et vous verrez son vrai visage. Et puisque nous, en tant que bons nègres, on résonne au lieu de raisonner, continuons à chanter les louanges de ce monsieur qui vient nous narguer avec ses propos aussi cyniques que sinistres sinon sadiques.

  • Le 23 mars 2017 à 08:57, par Peuple insurgé En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    On ne veut pas de ces liens de malheurs. On ne veut pas de votre prétendue aide contre le terrorisme. Car, comme l’a dit Poutine "le terrorisme n’est pas l’ennemi ; c’est l’arme de l’ennemi". Ce terrorisme est donc l’arme de l’impérialisme (dont la France est l’un des grand acteurs) pour continuer à asservir les peuples. Vous ne pouvez pas encadrer les terroristes et prétendre nous aider contre le terrorisme. Pompiers pyromanes...

  • Le 23 mars 2017 à 09:00, par Esprit saint En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    N’allez pas chercher loin, c’est un faux motif, Il est passé un message afin d’empêcher nos dirigeants sur la question du franc cfa et autre

  • Le 23 mars 2017 à 09:45, par Karfolo En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    Je comprends !!!! au fait cest le visage de Me Sankara qui ne plait pas aux gens ???? Ou koi ?
    cest ce rôle qu’il cherchait depuis ...... vraiment Le look est désagréable ...... pauvre de nous mon Pays va mal

  • Le 23 mars 2017 à 09:57, par Sidbénéwendé En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    Renforcer les LIENS historiques, c’est à dire bien nous lier aux chaînes de l’impérialisme français. La France Afrique s’était muée à Bamako en l’Afrique-la France comme s’il suffisait de changer les mots de place pour atténuer nos maux, les souffrances surtout économiques que la gaule nous fait endurer depuis les indépendances par son exploitation cynique de nos richesses avec la complicité de certains bénis oui-oui qui nous servent de dirigeants. La France se rend bien compte que nous sommes à l’orée d’un tournant historique, celle où le peuple de la nouvelle génération africaine a décidé de prendre son destin en main. Plus rien ne sera comme avant et cette monnaie là nous n’en voulons plus. Sur le point d’être affranchi, la masse populaire ne renoncera pas à cette liberté sous le prétexte que jusque-là, nourri, logé et blanchi par le maître et ne possédant pas de propriété mieux vaudrait attendre. Mais attendre quoi encore ? La terre tourne, nous tournerons avec elle, tant pis pour ceux qui veulent rester figés. Quant aux régisseurs nègres champions de l’à-plat-ventrisme, honte à eux. Peuple de la zone franc disons franchement notre ras le bol face à ce cheval de Troie qui nous maintient en état d’éternel assisté.
    Na an lara an sara !

  • Le 28 mars 2017 à 08:12, par Ka En réponse à : Coopération : Le président de l’Assemblée nationale française au Burkina, pour « renforcer les liens historiques » entre les deux pays

    Les socialistes de François Mitterrand ont toujours semé la zizanie en France : Ils sont à l’origine avec les valets comme Houphouët et Blaise Compaoré de l’assassinat du valeureux Thomas Sankara. A quelques semaines de leur départ du Pouvoir, que vaut vraiment la parole de celui qui part dans l’oubli ? Pour ma part, ce dernier est venu en caméléon pour insulter le peuple Burkinabé, et laisser comme poison au nouveau pouvoir le dossier de Thomas Sankara. C’est ainsi qu’a toujours fonctionné le pouvoir socialiste de François Mitterrand en France.

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