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Backbones nationaux : 48 heures de réflexion pour une gestion rationnelle et optimale

Publié le jeudi 15 décembre 2016 à 20h55min

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Backbones nationaux : 48 heures de réflexion pour une gestion rationnelle et optimale

« Backbones nationaux : quelle stratégie pour leur exploitation optimale ? » C’est sous ce thème que se tient à Ouagadougou les 15 et 16 décembre 2016, une réunion de réflexion et d’échanges sur la gestion des backbones ou dorsales numériques à haut débit. L’idée est de Envol Afrique Technology, l’Ecole supérieure multinationale des Télécommunications (ESMT) de Dakar, et de Business intelligence & development support network (BIDS-Net).

La connectivité large bande, tout le monde en parle et les Etats africains se démènent pour l’avoir à travers la construction de backbones nationaux en fibre optique. Cette connectivité est perçue par les acteurs comme étant un facteur de développement économique et social car elle permettra le développement de l’internet à haut débit, la technologie mobile, certains services tels que l’e-learning, l’e- santé, le mobile money, etc.Toutefois, ceci ne sera possible que si ces backbones ainsi que les réseaux des opérateurs de télécommunications et fournisseurs d’accès internet sont exploités de façon rationnelle et optimale. C’est du moins l’avis d’Envol Afrique Technology au Mali, l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) de Dakar et le cabinet Business Intelligence & Development Support Network (BIDS-Net) du Burkina Faso. Pour discuter de la gestion des backbones et des problèmes rencontrés par les acteurs, ces trois structures organisent les 15 et 16 décembre à Ouagadougou, une rencontre avec une vingtaine de participants venus du Sénégal, de la Côte-d’Ivoire, du Mali, du Niger, de la Guinée et du Burkina.

« La mise en place d’un backbone demande beaucoup d’investissements mais le plus dur c’est comment l’exploiter et le rendre accessible aux populations. Imaginez un instant que vous voulez mettre en place une université virtuelle, ce serait intéressant si la fibre optique est un peu partout. Sans le haut débit, on ne peut pas mettre ce type d’université en place. Ou alors on peut le faire mais ce sera de mauvaise qualité », pense Gaston Zongo, promoteur du cabinet (BIDS-Net). Selon lui, cette réunion de Ouagadougou se veut un lieu d’échanges et de réflexions, mais aussi de partage d’expériences entre Etats.

DIABY MAMY

A cet effet, les délégués du Mali, du Niger et de la Guinée ont fait l’état des lieux des projets Backbone dans leurs pays. Dans son exposé, par exemple, le directeur général adjoint de la Société de gestion et d’exploitation du Backbone national de Guinée (SOGEB), Diaby Mamy, a indiqué que le projet prévoit la construction de 4000 km de fibres optiques pour couvrir les 08 gouvernorats, les 33 préfectures et les 43 localités d’importance régionale. A l’en croire, le backbone sera mis à la disposition des opérateurs des réseaux (fixe, mobile, internet) et de tout autre utilisateur de services de communication tels que les institutions, les industries et les banques. Fin 2016, le pays compte livrer des tronçons qui représenteront 90% de la demande capacitaire du pays. Le coût de ce projet confié à Huawei Technology est évalué à 168 millions de dollars, selon Diaby Mamy.

Selon, Tahirou Ouattara, directeur de l’enseignement, de la formation et de la recherche de l’ESMT, des recommandations fortes seront formulées à l’issue de cette réunion pour accompagner les Etats qui pourront éventuellement convoquer une rencontre aux fins de discuter de l’opérationnalisation de ces recommandations.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 décembre 2016 à 06:33, par Von Newmann En réponse à : Backbones nationaux : 48 heures de réflexion pour une gestion rationnelle et optimale

    Tres pertinent,
    mais au lieu que chaque pays cherche a construire son backbone national, les Etats de la cedeao gagneraient davantage a explorer la piste de la mutualisation des ressources pour le maillage de la sous région, cela participe également a l’intégration tant prôné et bon pour notre Economie sous régionale.

  • Le 16 décembre 2016 à 09:36, par SARR En réponse à : Backbones nationaux : 48 heures de réflexion pour une gestion rationnelle et optimale

    Cher Internaute 1 (Von Newmann),
    Cette intégration que nous souhaitons tous ne se fera pas sans relier les peuples, à l’intérieur de chaque pays et entre pays. Chaque backbone national servira à relier les peuples dans chaque pays en créant un meilleur environnement de vie et de travail, offrant ainsi de nouvelles opportunités et de manière plus équitable. Il nous faut donc ces backbones nationaux, qui dans leur dimensionnement devraient tenir compte des besoins d’interconnexion entre États. Et là, on aura donc notre backbone régional qui sera simplement la somme des backbones nationaux reliés entre eux.
    Et puisque vous parlez de mutualisation des ressources, sachez qu’il faut déjà avoir ces ressources en question. Et ici, il s’agira des backbones nationaux.
    Votre souhait est noble, mais vous n’êtes pas un spécialiste de la question. Évitez donc de donner des leçons !!!
    Vous auriez dû utiliser la forme interrogative. Et là on aurais su que vous vous posez des questions pour mieux comprendre.
    On à fait l’école pendant longtemps pour cela.
    SANS RANCUNE !

    • Le 16 décembre 2016 à 19:45, par Oumar En réponse à : Backbones nationaux : 48 heures de réflexion pour une gestion rationnelle et optimale

      SARR, Wahou vous êtes vraiment un génie ! Vous voulez relier LES PEUPLES BURKINABE entre eux au Burkina ! On ne peut pas mutualiser les ressources parce que les ressources n’existent pas ! Von Newman n’est pas un spécialiste du domaine ! Vous avez fait l’école pendant longtemps et vous avez même modifier la grammaire française.

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