Consultations bilatérales Burkina-Japon : Pour une mise en cohérence des projets et programmes japonais avec le PNDES
La 4ème session des Consultations bilatérales Burkina Faso – Japon se tient ce 15 novembre 2016, à Ouagadougou. Organisée sous la forme d’un séminaire gouvernemental présidé par le premier ministre Paul Kaba THIEBA, cette rencontre vise à consolider la coopération entre les deux pays et promouvoir un partenariat gagnant-gagnant. Plus spécifiquement, ces consultations ont pour objectif de créer une synergie d’actions pour une mise en cohérence des projets et programmes japonais avec le Plan national de développement économique et social (PNDES).
Le Burkina et le Japon entretiennent des relations bilatérales depuis 1960. « Ces relations se sont fortifiées au fil du temps pour devenir un bel exemple de coopération, caractérisée par l’amitié, le respect mutuel, le partage des valeurs communes de solidarité et d’échanges d’expérience », a rappelé Dieudonné Désiré Sougouri, le secrétaire général du ministère des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur.
Cette relation est marquée depuis 2007 par l’existence d’un cadre formel de dialogue appelé « consultations bilatérales ». Et, la tenue de la 4e session de ces consultations bilatérales, à Ouagadougou, s’inscrit dans la dynamique du renforcement des relations de coopération entre les deux pays.
La 4e session des consultations bilatérales se tient sous le thème : « mise en cohérence des projets et programmes avec le Plan national de développement économique et social (PNDES) ». Au cours de cette rencontre, les échanges porteront sur les projets et programmes initiés par le japon avec les orientations du PNDES. Aussi, ce sera l’occasion pour la partie burkinabè de s’approprier les conclusions de la TICAD VI et de se familiariser avec l’anneau de croissance, cet important intégrateur en faveur de notre sous-région.
Le gouvernement burkinabè souhaite que le Japon soit fortement représenté à la conférence de Paris
Présidant de la rencontre, le chef du gouvernement burkinabè a souhaité que « le Japon soit représenté au haut niveau, à la conférence des partenaires du Burkina sur le financement du PNDES, à Paris les 07 et 08 décembre prochains ». Il a également souhaité que le pays du soleil levant puisse marquer davantage son soutien politique, économique et social au Burkina.
Les deux parties sont visiblement sur la même longueur d’onde en ce qui concerne les attentes des uns et des autres. « Nous avons déjà annoncé lors de la TICAD VI à Naïrobi que le Japon est prêt à investir pour l’avenir de l’Afrique », a souligné Norio Maruyama, le directeur général des affaires africaines, chef de la délégation japonaise. Il a également précisé que les conclusions de la TICAD VI reposent sur trois piliers que sont : l’industrialisation, la santé et la stabilité sociale. « Dans ces trois piliers, il y a plusieurs domaines qui chevauchent avec les priorités du PNDES. Donc, il faudrait que nous identifions de quelle manière nous allons profiner ensemble », a-t-il confié.
Moussa Diallo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 15 novembre 2016 à 21:41, par lagitateur En réponse à : Consultations bilatérales Burkina-Japon : Pour une mise en cohérence des projets et programmes japonais avec le PNDES
Dans tout cela quel sera le sort de la rocade sud-est du Boulevard des Tansoba (circulaire) ? Il ne faut pas occulter ce projet car de par les études que j’ai un peu suivi, le Japon n’ira avec le dos de la cuillère. Ce sera un bel ouvrage. Vous savez bien que les travaux actuels sont destinés à soulager la souffrance des usagers en attendant.
2. Le 16 novembre 2016 à 04:13, par Lavie En réponse à : Consultations bilatérales Burkina-Japon : Pour une mise en cohérence des projets et programmes japonais avec le PNDES
’’Le gouvernement burkinabè souhaite que le Japon soit fortement représenté à la conférence de Paris.’’
Hé Blacky, ne vas tu pas chargé un peu ?
Tu as le Japon avec toi à Ouagadougou pendant 48 heures, il faut tout ficeler : ’’ En même temps est mieux". Mais voila, comme la concertation n’est pas tenue à Paris, chef le patriarche,dans la maison mère, on y accord pas grand intérêt.
Ce que nous n’arriverons pas à n’obtenir du Japon dans la concertation directe, nous ne pourrions pas l’obtenir de lui à la foire de Paris. Je vous invite à mettre sans réserve votre intelligence et votre énergie en la présente concertation.
Vive la coopération Burkina-Japon.
3. Le 16 novembre 2016 à 09:34, par TIENFO En réponse à : Consultations bilatérales Burkina-Japon : Pour une mise en cohérence des projets et programmes japonais avec le PNDES
Je conviens avec l’internaute n°1 « lagitateur », le sort de la rocade sud-est du Boulevard des Tansoba (circulaire) doit être abordé au cours de ce séminaire gouvernemental. A la fin de cette rencontre, Il faut que le peuple soit situé sur le sort réservé à ce projet. Je suis tout à fait d’accord avec l’internaute n°2 « Lavie » pour dire qu’en même temps est mieux. Il ne faut jamais remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui. Là où on attrape le fou c’est là qu’il faut le raser. Pourquoi discuter d’un sujet à l’étranger (à Paris) avec un pays (le Japon) que nous hébergeons et restaurons chez nous au Burkina pendant 48 heures. La rencontre de Paris doit être une simple formalité avec le Japon suite à ce qui sera arrêté au Burkina ces jours ci. A mois de la rencontre de Paris, il n’y a rien de nouveau à espérer avec le Japon après ce séminaire gouvernemental
4. Le 16 novembre 2016 à 10:13, par Poko En réponse à : Consultations bilatérales Burkina-Japon : Pour une mise en cohérence des projets et programmes japonais avec le PNDES
Avec la présence du PM PKT lui-même à cette rencontre, je pense que le Burkina met tout son poids dans la balance pour obtenir quelque chose. Il joue à quitte ou double et le succès n’est pas garanti.
Il aurait fallu le Ministre des Affaires étrangères Alpha Barry à cette étape pour donner une chance au PM de venir en renfort à Paris. Côté parallélisme protocolaire, le PM va rencontrer un DG des Affaires africaines. L’avis de ce dernier est sujet à caution de la part de ses supérieurs hiérarchiques. Il ne peut prendre aucun engagement définitif. Visiblement, il n’y a que Thiéba qui se démène pour vendre le PNDES et trouver l’argent de sa mise en oeuvre.
Il finit sa première année sans politique globale de développement à mettre en oeuvre car il n’y a pas d’argent. Le temps qu’il revienne de Paris avec les promesses et qu’il obtienne des décaissements effectifs, la deuxième année du mandat de Roch sera écoulée. Il y aura encore des gens pour dire d’être patients et laisser le gouvernement MPP travailler. Il commencera à travailler peut-être la troisième année pour se remettre aussitôt en campagne la quatrième sans avoir mis en oeuvre l’ambitieux PNDSE. Pauvre Burkina. Le développement de ton sous-développement s’accélère..