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Forum d’affaires France-Burkina Faso : Une trentaine d’entreprises françaises en prospection à Ouagadougou

Publié le mercredi 28 septembre 2016 à 00h51min

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Forum d’affaires France-Burkina Faso : Une trentaine d’entreprises françaises en prospection à Ouagadougou

Le forum d’affaires France-Burkina Faso se tient, à Ouagadougou, du 26 au 28 septembre 2016. Le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) conduit une délégation d’une trentaine d’entreprises au pays des hommes intègres. Objectif : prospecter les opportunités d’investissements et nouer des partenariats. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le premier ministre Paul Kaba Thiéba qui a, dans son discours, essayé de vendre la destination Burkina Faso aux entrepreneurs français.

Reçu par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) à Paris en avril dernier lors de sa visite officielle en France, le président du Faso avait invité le MEDEF à visiter le Burkina en vue de redynamiser les échanges économiques entre les deux pays. Ainsi, la présence du MEDEF au Burkina du 26 au 28 septembre se veut une réponse à cette invitation. Cette visite permettra aux entrepreneurs français de s’imprégner des réalités du Burkina et surtout des opportunités d’investissements à saisir. « C’est connu de tous, le Burkina est une terre d’accueil et d’hospitalité et l’ambition des autorités burkinabè est d’en faire une terre de prédilection des investisseurs où le secteur privé joue pleinement son rôle de moteur de développement économique et social », a précisé Elie Justin Ouédraogo, représentant le président du Conseil national du patronat burkinabè. Il s’est dit persuadé que les échanges durant ces trois jours aboutiront au développement de partenariats fructueux permettant la mise en œuvre de projets de développement économique et social du Burkina.

Se réjouissant de cette visite, le premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba, premier ministre a rassuré les entrepreneurs français sur la situation sécuritaire de notre pays. « A ce jour, la situation sécuritaire est sous contrôle grâce au professionnalisme des Forces de défense et de sécurité, à la coopération régionale et à l’aide des partenaires internationaux. Toutefois, la vigilance demeure de rigueur compte tenu du caractère régional, voire mondial de la menace », a-t-il confié.

« Le Burkina est une destination d’opportunités »

Puis, il a peint l’état de l’économie burkinabè et ses perspectives d’évolution en rapport avec le Plan national de développement économique et social (PNDES), le référentiel de développement de notre pays. Paul Kaba Thiéba a d’abord évoqué la position géographique stratégique du Burkina comme un atout non négligeable. « Grâce à sa position géographique au cœur de l’Afrique de l’Ouest et à son appartenance aux communautés économiques régionales (UEMOA, CEDEAO), le Burkina représente pour les entreprises une base idéale pour accéder aux marchés sous-régional et continental », a-t-il souligné.

Pour vendre au mieux la destination Burkina à ses hôtes, le chef du gouvernement n’a pas manqué d’insister sur les réformes entreprises dans le but d’assainir le climat des affaires et des investissements. « Le gouvernement a mis en place un programme de réforme de la fiscalité fondée sur les objectifs de simplicité, de justice, de compétitivité et de rentabilité. Les réformes déjà mises en œuvre ont également contribué à satisfaire les attentes des entreprises en termes de simplification de la législation et des procédures fiscales, de transparence, de cohérence et de stabilité », a précisé le premier ministre.

Ensuite, il a évoqué l’élimination des rigidités sur le marché du travail. « Le code travail offre ainsi toutes les garanties de flexibilité nécessaires à la compétitivité de l’économie », a-t-il assuré.

Autre atout important, ce sont les efforts entrepris en matière d’amélioration du climat des affaires et des investissements ayant permis à notre pays de réaliser un bond de six places dans le classement Doing business au titre de l’année 2016. Ce qui place le Burkina comme le 2e pays de l’UEMOA et le 4e de la CEDEAO où il est plus facile de faire des affaires. C’est pourquoi le chef du gouvernement burkinabè a lancé aux entrepreneurs français que « le Burkina est une destination d’opportunités pour vos investissements ».

C’est la première fois qu’une délégation aussi importante du MEDEF se rend dans un pays sahélien. Et, visiblement, elle semble avoir été séduite par le pays des hommes intègres. « La délégation que je conduis est représentative de ce que l’offre française peut apporter au Burkina. Le Burkina Faso est un pays ouvert, nous avons un devoir de communication positive, nous qui avons fait le chemin, auprès d’autres entreprises françaises, d’autres entreprises européennes », a assuré le président de la délégation du MEDEF, Bruno Mettling.

Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 septembre 2016 à 18:42 En réponse à : Forum d’affaires France-Burkina Faso : Une trentaine d’entreprises françaises en prospection à Ouagadougou

    Ces entreprises francaises ne peuvent pas creer d emplois au BF (dans aucun pays noir d ailleurs). Regardez leur bilan depuis les independances.
    Des que le Rwanda a interdit l’acces a son territoire aux entreprises francaises, Kagame a su developper le pays.

  • Le 27 septembre 2016 à 18:54, par sawadogo En réponse à : Forum d’affaires France-Burkina Faso : Une trentaine d’entreprises françaises en prospection à Ouagadougou

    Sécuriser le pays et le reste peut se concrétiser.

  • Le 27 septembre 2016 à 21:52, par substance grise En réponse à : Forum d’affaires France-Burkina Faso : Une trentaine d’entreprises françaises en prospection à Ouagadougou

    Du n’importe quoi
    Tout ce qu’ils connaissent c’est monopole alors que cela empeche le developpement
    Liberalisez l’economie de maniere a ce qu’il ait de LA competitivite
    Ouvrons nous aux autres pays due monde et que on ait d’autres types d’hommes d’affaires au Burkina avec de la vision et soucieux due developpement du pays.
    Que les fonctionnaires qui veulent faire du business quittent la function publique popour une concurrence loyale
    La courte echelle ne peut developper un pays car c’est juste le fruit de la corruption qui met les pays end retard pour des siecles
    Et ces francais sont champions dans ca

  • Le 28 septembre 2016 à 08:59, par Rabaoyele En réponse à : Forum d’affaires France-Burkina Faso : Une trentaine d’entreprises françaises en prospection à Ouagadougou

    Sacré Burkina !!!
    Ceci s’appelle se chatouiller pour rigoler alors que ça ne fait pas rire, essayer tout de suite si vous ne me croyez pas !!!

    Depuis quand les entreprises françaises ont eu en tête de développer un pays africain fût-il celui des Hommes dits Intègres ?

    Depuis les temps de l’esclavages, la colonisation, la lutte pour "l’indépendance" et l’après "indépendance" a t-on jamais vu les De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy avec leurs réseaux focardisés de franco folie promouvoir le vrai développement réel des pays africains ?

    Le Premier Ministre PKT lui même n’a t-il pas déclaré la semaine dernière dans le Sud Ouest n’avoir jamais vu un pays se développer avec l’argent des autres ?

    Il faut qu’on arrête de jouer avec la bonne fois, la conscience et la patience des gens.
    Pour développer le Burkina il faut un certain nombre de conditions qui pour être réunies demandent un engagement et une action vigoureuse de l’Etat oui de l’Etat.

    1) Aucun privé national, ni les libano-syriens ni les entreprises françaises ne doteront ce pays d’infrastructures de base comme l’énergie, les routes, le rail, les aéroports, les voies fluviales navigables et les moyens de transports de marchandises lourdes et de passagers ; ce sont des investissements qui ne leur rapportent pas tout de suite.

    2) Aucun étranger ne fera de sa priorité une formation centrée sur l’acquisition de connaissance et de capacités solides pour trouver des solutions aux différents défis qui nous assaillent ; c’est à nous de trouver les solutions à nos problèmes qu’ils soient d’origines internes ou externes et pour ça il faut des hommes et des femmes bien formés, libres de leur pensée et animés du désir pour faire du Burkina un pays ou il fait bon vivre ; heureusement qu’il en existe des espèces dans ce pays même si on tente de marginaliser leurs pensées et leurs actions.

    3) Je ne doute pas de la "gentillesse" de la "bonne fois" et de l’"amour fou" du MEDEF pour les Burkinabé mais dites moi comme on dit que charité bien ordonnée commence par soi même pourquoi ce Mouvement National Français n’a pas été capable de résoudre le problème lancinant du chômage en France ?

    Le temps est venu pour le Burkina Faso de penser et surtout agir Burkindi (c’est à dire avec engagement, détermination, décision et surtout vision pour l’avenir) et les mots seuls ne suffisent plus.

    Mon message s’adresse à tous les politichiens Burkinabé : une chose est de conquérir le pouvoir ou de se bagarrer pour sa conquête, une autre est d’avoir un programme et un engagement qui tracent une vision claire de développement qui permettent de sortir ce pays des ténèbres et nous survives.

    Personnellement j’ai confiance que nous les jeunes nous relèverons le défis.

    Bon courage à tous.

  • Le 28 septembre 2016 à 09:32, par Saint En réponse à : Forum d’affaires France-Burkina Faso : Une trentaine d’entreprises françaises en prospection à Ouagadougou

    je suis d’avis que les étrangers contribuent énormément au développement d’un pays mais comme on le dit " il faut savoir choisir ses amis". le Burkina a collaboré avec ces soi-disant entrepreneurs français mais c’est ce que nous avons gagné depuis plus de 60 ans de collaboration française. il est difficile de faire des affaires gagnantes-gagnantes avec des gens lesquels vous vous soumettez comme des esclaves chères autorités burkinabé.
    il est temps de tourner la page avec la France, de mettre fin à l’exploitation des ressources naturelles, de mettre fin à la françe-afrique. la relance de l’économie burkinabè ne viendra pas de la France. il faut avoir le courage d’oser comme les rwandais. A force de tendre la main de l’extérieur on se fait esclave et on ne stimule pas les potentialités internes de développement.

  • Le 28 septembre 2016 à 10:08, par Banse En réponse à : Forum d’affaires France-Burkina Faso : Une trentaine d’entreprises françaises en prospection à Ouagadougou

    Vous les noirs sans blanc français vous ne pouvez pas créer des entreprises dans votre pays mais c’est toujours grave pour l’Afrique de se développer seule. Les français sont là pour ses intérêts en contrepartie pour contribuer à la détérioration de l’Afrique .A quand l’autorité africaine fera t il l’honneur de son pays ?

  • Le 28 septembre 2016 à 10:25, par Danton En réponse à : Forum d’affaires France-Burkina Faso : Une trentaine d’entreprises françaises en prospection à Ouagadougou

    Bonjour à tous !
    Mes frères, mes soeurs. Il faut que pour une fois les Burkinabé apprennent à se faire respecter. Que le ban et l’arrière-ban de la republique se groupe pour aller à la rencontre du MEDEF est tout simplement déconcertant.N’y-a-t-il pas une organisation du patronat au Burkina Faso ? Sinon, nous avons quand même la chambre de commerce du Burkina. Badolo Adama, Directeur Général des Impots, qui devrait être occupé dans son bureau, est trimballé de réunion en réunion alors que les défis du recouvrement des impots sont grandissants. Grandissons un peu quand même. Vive le Burkina Faso ! Danton.

  • Le 28 septembre 2016 à 10:33 En réponse à : Forum d’affaires France-Burkina Faso : Une trentaine d’entreprises françaises en prospection à Ouagadougou

    Mr le 1er ministre, c’est le MEDEF que vous implanter au Faso ? Bonne chance ! Cela s’appelle de la recolonisation pure et dure. Je crains que nous ne nous en mordions les doigts. Que le Burkina soit une bonne destination pour les investissements, oui ! Toutefois, Mr le 1er ministre, le patronat du MEDEF a créé combien d’emplois en France ces 10 dernières années pour qu’il y ait tant de chômeurs là-bas ? Ils viennent chercher de la main d’œuvre à très bas coût, sans la garantie de créer des emplois pérennes. Ils viennent aussi pour achever de piller les maigres ressources du pays. Pire, ils reviendront nous vendre excessivement chers, les produits qu’ils auront assemblés sur le sol français à partir de nos matières 1ères pillées sans grande contrepartie pour les pauvres populations laborieuses qui seront proprement exploitées, comme c’est d’ailleurs le cas dans l’orpaillage par Ex. Avec la France, on aura tout vu en Afrique ! Et avec vous, que dire sinon "vive la Françafrique". Reconnaissons qu’avec les asiatiques, ce n’est guère mieux. Ils sont encore plus méchants diront certains. Bref, et si on grouillait nous-même pour sortir de l’ornière ?
    Alors, pourquoi n’aiderait-on pas des burkinabè qui j’en suis sûr, ne manquent pas d’initiatives (mais plutôt de moyens), à créer des entreprises porteuses d’emplois stables et pérennes ? Pourquoi, l’Afrique se laisse toujours dépouillée, convaincue qu’elle est, que sans les vautours, elle ne peut rien par elle-même et pour elle-même. Quelle génération d’africains nous guérira de ce complexe ? Quelle génération de burkinabè nous redonnera confiance en nous pour émerger par nous-même ? Sécurisons ce pays, éduquons et formons nos enfants en excluant la diplômite inutile parfois. Plus on compte de grands docteurs en tout dans ce pays, plus le pays va mal. Que font tous nos docteurs et tous nos chercheurs en ceci et en cela ? Les autres ont cherché, trouvé, découvert des choses. Nous, on est toujours là à attendes d’eux.
    Au lieu de regarder nos jeunes danser continuellement et boire du thé oisivement à l’ombre des arbres, incitons-les à chercher des idées d’investissement dans tous les domaines de la vie quotidienne. Ce que Thom Sank a appelé "libérer le génie créateur". C’est cela la base de la recherche. Les occidentaux sont partis de peu pour se développer. Quand Louis Pasteur, à force d’observation et de recherche de solutions à la suite de ses observations, a découvert le vaccin contre la rage, il n’avait pas un bac plus 10. Aidons nos jeunes à concrétiser les bonnes idées d’investissement qu’ils trouvent au lieu de les contrer par jalousie et par méchanceté comme on a pu le voir hélas souvent dans nos sociétés. Nous verrons que le pays va décoller et s’ouvrir davantage au monde à partir de nos valeurs et de nos compétences, avec ou sans MEDEF.

  • Le 28 septembre 2016 à 13:10, par Alexio En réponse à : Forum d’affaires France-Burkina Faso : Une trentaine d’entreprises françaises en prospection à Ouagadougou

    La France nous enfantilisent, comme beaucoup des internautes ont compris. Tantot c est la francafique, et tantot la francophonie. La finalite c est le meme coton qui a confectionner le meme habit pour sauvegarder les interets egoistes de l ancien colonisateur. Avec la France c est la poesie, la prose et autres litteratures des penseurs qui nont rien avoir avec nos Birago Diop et Joseph ki-Zerbo qui sont nos references africaines.

    Pendant 50 ans d independance coloree avec le neo-colonialisme francais, les metiers ne sont integres a nos ecoles pour une orientation concrete de notre developpement durable. Meme pour avoir une aiguille pour des seringues dans nos hopitaux, ils nous faut le secours( l interdependance) francais.

    Ce jeu du chat et la souris envers les pays francophones sont restes a leur du forme avec la complicite inactive de nos dirigeants qui ont peur d etre debarquer depuis l Elysee de mauvais eleve.

    Par contre les pays anglohones avec les memes histoires du colonialisme anglais ont pu se decomplexer de l Engleterre en proposant un model de societe durable(suintable).

    Les metiers sont integrer pour les deux sexes, hommes et femmes. L egalite des sexes.
    Le Ghana, le Nigeria et le Kenya sont pays qui ont crees des plattform de developpement democratique plus robustes que nos pays qui sont a la traine.

    Les interets francais sont la cause de cette cristallisation de l anvancee democratique dans cette afrique dite francophone. Toujours des experts francais sous nos oreillers pour nous definir nos reves, qui par la suite est notre cauchemar depuis la nuit des temps.

    La France le pays des droits de l homme ? Bien sur evidemment sur le papier. Sur le terrain nous sommes tenus sous leur autorite par des Conventions signees en l insu des peuples africains par des dirigeants satellites plasses par la magouille francaise en Afrique.

    Analisez l Afrique du nord sous le meme statut francais. Eux au moins ont leur monnaie pour une politique d indepandance monetaire. Le tresor francais ne peut obstruer la volonte du gouvernement Marocain, Algerien, ni Tunisie. C est la ou le bas nous blaisse chez nous, ou le tresor francais joue le role de Gendarme financier envers nous, notre goulots d etranglement de tresorerie.

  • Le 3 octobre 2016 à 07:53, par Stéphano En réponse à : Forum d’affaires France-Burkina Faso : Une trentaine d’entreprises françaises en prospection à Ouagadougou

    La question que je me pose , c’est comment créer développer une activités avec qu’elle budget minimum même à petite échelle il y aurait de quoi faire

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