Avant de procéder à la visite guidée des locaux, l’ambassadeur Tulinabo Mushingi, avec sa délégation, s’est entretenu avec le premier responsable des douanes burkinabè, Adama Sawadogo et ses proches collaborateurs.
« C’est une visite de courtoisie », confie le diplomate américain à sa sortie d’audience. Pour lui, le service des douanes « fait beaucoup pour le développement du pays », raison pour laquelle, il a ténu, avec ses collaborateurs, à venir rencontrer le Directeur général, pour parler « de ce qu’ils font, de leurs missions ».

Pour l’occasion, il a félicité le Directeur général et ses collaborateurs pour le travail abattu car ils jouent« leur partition pour le développement du pays », malgré le peu de moyens qu’ils ont.

L’ambassadeur dit être impressionné par le dévouement des premiers responsables, ainsi que par la technologie utilisée. C’était pour lui l’occasion d’avoir un bilan sur l’utilisation du système SYLVIE qui a fait les choux gras de la presse. Mais, de voir aussi le système de suivi des véhicules par satellite. « Ils peuvent voir les camions chargés de marchandises de la frontière jusqu’à destination » laisse-t-il entendre.
À la question de savoir si son pays apportera plus de technologies au service des douanes ? Tulinabo Mushingi rétorque que « c’est à nos collaborateurs de continuer à travailler ensemble, de voir où il y a des synergies et dans quelle mesure nos deux institutions peuvent travailler ensemble ».

Pour Adama Sawadogo, Directeur général des douanes, c’est une joie de recevoir l’ambassadeur américain. « Nous avons eu la chance de recevoir ce soir son Excellence monsieur l’ambassadeur des Etats Unis au Burkina. Je pense que c’est une première pour notre administration », confie-t-il. Il ajoute qu’à la suite des échanges, « nous avons eu une convergence de vues ». Et que l’ambassadeur « a pu apprécier le niveau de travail sur le point de la modernisation que nous avons entrepris et qui se poursuit ».

Marcus Kouaman
Lefaso.net