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"On murmure " : * Organisation de la quinzaine ivoirienne du 26 mars au 10 avril 2004 à Ouagadougou

Publié le mercredi 10 décembre 2003 à 10h07min

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Kantigui a ouï dire que des actions pour la paix sont en train d’être mijotées du côté de la communauté ivoirienne vivant au Burkina Faso.

Le deuxième album de Yeelen sur le marché

Il est parvenu à Kantigui que le 15 décembre 2003, le groupe Yeelen lance son deuxième album. Une occasion que devrait saisir ce groupe, idole des jeunes, pour organiser une série d’activités (projection de films, exposition, concerts...) à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, entre les 15 et 23 décembre.


* Organisation de la quinzaine ivoirienne du 26 mars au 10 avril 2004 à Ouagadougou

Kantigui a ouï dire que des actions pour la paix sont en train d’être mijotées du côté de la communauté ivoirienne vivant au Burkina Faso.

Parmi ces actions, on peut citer entre autres, l’organisation d’une rencontre-débat animée par deux autorités burkinabè et ivoirienne, d’une conférence-débat sur le thème : "Devoir, obligation et droit des ressortissants de l’espace UEMOA" et d’une marche pour la paix dans la sous-région, regroupant toutes les communautés étrangères vivant au Burkina Faso, à l’invitation de l’Union des ressortissants de la communauté ivoirienne au Burkina Faso (URECIB). Il est aussi prévu à cet effet, la création d’un marché ivoirien où l’on pourra trouver tous les produits de ce pays : de l’atiéké, de l’alloco, des produits artisanaux vestimentaires, etc., et de pays voisins.


Et si Norbert Tiendrébéogo disait tout

Au sein de la société politique, il y a des leaders qui ont perdu leur sommeil, depuis l’arrestation de Norbert Tiendrébéogo du FFS. En effet, Kantigui constate que ces "messieurs" font feu de tout bois pour espérer bénéficier du "silence complice" et "coupable" de Norbert Tiendrébéogo. Et le message est simple : "... tu vois pour notre cause commune, tu es aux arrêts, mais nous te soutenons, alors sois fort ! Tiens bon !...". Et pour confirmer tout cela, Kantigui a ouï dire que l’épouse du président du FFS serait l’objet de toutes les attentions et autres largesses (espèces sonnantes et trébuchantes). Cela suffira-t-il à acheter le silence de Norbert Tiendrébéogo et faire de lui, le mouton du sacrifice ?


Le MBDHP audité : c’est grave !

S’il y a un fait qui défraye la chronique au sein des chancelleries occidentales, l’opinion politique et la société civile, c’est le brûlot que constitue l’audit du MBDHP, qui circule sous les manteaux et fait fonctionner les photocopieurs. Kantigui a eu à feuilleter ce rapport d’audit qui n’a pas fait dans la dentelle. S’il y a un homme qui méritait que l’on lui produise un tel document critique pour sa propre gouvernance, c’est bien Halidou Ouédraogo. Entouré de courtisans et autres flatteurs, "prési" avait perdu le contact avec "la situation réelle" de son MBDHP.

Multiple président (MBDHP, UIDH, Collectif) la forme a pris le pas sur le fond dans son activisme. La sanction est donc sans détour : Beaucoup d’argent (plus de 600 millions mobilisés) pour un résultat quasi nul. L’incivisme a pris le pas sur "la primauté du développement d’une culture citoyenne et républicaine", note l’audit. Mais les critiques les plus assassines sont celles du manque de transparence dans la gestion, des cumuls de tâches incompatibles, des inégalités et injustices dans les traitements des salaires, des arriérés de paiements de salaires... Qui aurait cru que le MBDHP, tête de proue de la lutte contre les injustices et pour la défense des droits humains, serait pris en flagrant délit de bafouement des vertus qu’il défend ? Halidou Ouédraogo serait-il adepte du : "faites ce que je dis et taisez-vous sur ce que je fais ?". Question à un sou.


CDP-Boulkiemdé : on s’organise...

Les sources de Kantigui laissent entendre que du côté de la région du Centre-Ouest, les militants du CDP s’organisent pour taire toute velléité de division afin d’aller en rangs serrés aux différentes compétitions électorales mais aussi et surtout, renforcer l’esprit de camaraderie...

A cet effet, Jean Hubert Yaméogo, le directeur général de la SONABHY et coordinateur régional du CDP pour le Centre-Ouest aurait effectué une tournée dans le Boulkiemdé, en compagnie des membres du bureau politique issue de sa zone. Cette nouvelle connue et positivement appréciée, Kantigui a ouï dire que d’autres formations politiques, qui disputent au CDP le leadership politique dans le Boulkiemdé et le Centre-Ouest, se prépareraient a en faire autant. Pour ne point se laisser distancer ; politiquement !

Voilà qui augure pour Kantigui, de belles batailles, démocratiques, pour la conquête démocratique des différents paliers du pouvoir d’Etat.

Qui est fou ?


Les pourfendeurs du droit d’asile

Kantigui constate de plus en plus que pour des raisons de la chose politique, des leaders politiques de l’opposition burkinabè cherchent à acculer le pouvoir sur le droit d’asile. Mais là où le ridicule peut tuer, c’est que ceux qui font le plus de critiques acerbes sur la question sont ceux dont les proches ont plus bénéficié de l’asile politique dans des pays africains notamment en Côte d’Ivoire. A l’époque, les autorités ivoiriennes n’ont pas regardé leur faciès avant de leur accorder l’asile. Cet acte humanitaire leur a permis d’éclore dans la sérénité.

Alors comment peut-on comprendre que ce soient des "enfants" dont les parents ont bénéficié de cet asile, qui sont aujourd’hui les pourfendeurs de ce minimum humanitaire ? Voilà comment certains remercient les ressortissants d’un pays où ils ont vécu un asile doré.


Un groupe d’avocates pour la cause d’une femme victime de sévices corporels de la part de son mari

Selon des informations parvenues à Kantigui, un groupe de femmes juristes se seraient saisi du dossier d’une femme victime de sévices corporels de la part de son mari. La victime est originaire du département de Gounghin à 30 km à l’Est de Koupèla.

Son mari l’ayant accusée d’adultère, n’aurait pas trouvé autre forme de punition que de "foutre" un bâton dans "le sexe" de la femme.

Saisis de l’affaire depuis mi-octobre dernier, les services de l’Action sociale de Koupèla n’ont pas réagi à cause, semble-t-il, du caractère très sensible de l’affaire. Ce serait donc un parent de la victime qui serait à l’origine du rebondissement de l’affaire.


Simon ou le maire-modèle

Kantigui a entendu dire que Simon Compaoré et quelques-uns de ses maires étaient depuis le début de ce mois de décembre à Yaoundé. On serait tout de suite tenté de déduire qu’ils y étaient pour préparer les fêtes de fin d’année qui s’annoncent mais quand on connaît le mayor de Ouaga, on ne s’aventure pas très vite dans de si hâtives déductions. Toutes informations prises, il semblerait que nos élus étaient au Cameroun pour partager et enrichir leurs expériences à AFRICITES 2003. Ce sont des journées dites de la commune qui rassemblent depuis 1998, les maires du continent, les institutions internationales, les ONG et autres partenaires au développement. Leurs objectifs :

- proposer et animer une coopération et une plate-forme de dialogue entre les collectivités locales africaines et leurs partenaires sur les processus de décentralisation ;

- participer à la structuration et à la consolidation du mouvement municipal africain ;

- contribuer à inscrire la décentralisation dans l’Agenda des instances politiques panafricaines.

C’est donc au milieu de 800 élus d’Afrique et d’ailleurs et devant près de 2000 participants venus du monde entier que Simon et ses maires ont conquis par les différentes réalisations et efforts du pays des Hommes intègres dans le domaine de la décentralisation. A telle enseigne que le Burkina a amassé à lui seul, quatre prix spéciaux là où les autres n’en ont reçu qu’un ou deux tout au plus. Et comme pour couronner toutes ses distinctions, le Partenariat pour le développement municipal qui regroupe en son sein tous les maires de l’Afrique de l’Ouest, de l’Est, australe et centrale portent Simon Compaoré à la présidence du PDM.

En plus d’être maire de Ouaga, le voilà père des maires de tout un continent...


Lycée Kourita de Koupéla : vers une sortie de crise ?

Mardi 2 décembre, le personnel du lycée Kourita a tenu une assemblée générale qui a renouvelé le bureau du personnel. Cette assemblée générale a désigné comme délégué du personnel, M. Christian Zoungrana, un prof de français.

Selon les informations, ce tout nouveau délégué dont les maîtres-mots sont "tolérance et dialogue", serait l’homme de la situation. M. Zoungrana aurait trouvé grâce tant devant l’administration que le corps professoral et les élèves.

Rappelons que depuis la rentrée, le lycée Kourita est secoué par une crise sans précédent, qui, ces derniers jours, était arrivée à son paroxysme et allait inexorablement vers une explosion, en témoignent des écrits parus dans la presse.


Campagne de sensibilisation sur la scolarisation

Réhausser le taux de scolarisation à 70% dans la province, tel est l’objectif global de la campagne de sensibilisation sur la scolarisation que l’ONG-Plan en partenariat avec la direction provinciale de l’Enseignement de base a lancé à partir du 4 décembre 2003 dans le Kourittenga.

Six équipes composées d’animateurs, de personnes ressources, d’autorités administratives et d’encadreurs pédagogiques sillonneront les 17 villages ciblés en vue de rencontrer et échanger avec les communautés et les leaders d’opinion sur les blocages possibles à la scolarisation.

En lieu et place des théâtres-forums longtemps utilisés mais sans résultats probants, l’ONG-Plan a opté pour la présente campagne, une nouvelle stratégie d’approche : les causeries-débats et les contacts individuels avec les communautés et les leaders d’opinion. Au cours de la réunion préparatoire, les enseignants des écoles ciblées ont échangé et ont identifié les différents types de blocage à la scolarisation. Ainsi, entre autres, on a relevé les mauvais comportements d’enseignants, le désintérêt des parents, la pauvreté, le mariage forcé et précoce des filles, l’implantation mal négociée d’écoles, les travaux domestiques. Il s’agira donc pour les différentes équipes, d’échanger avec les communautés et les leaders d’opinion sur les voies et moyens de minimiser ces blocages.

En rappel, dans le Kourittenga, le taux de scolarisation est de l’ordre de 58,80% et il existe des écoles qui comptent moins de (11) élèves par classe.

Kantigui
Sidwaya

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