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Télévision numérique de terre : les premiers signaux attendus avant fin 2016

Publié le jeudi 16 juin 2016 à 00h54min

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Télévision numérique de terre : les premiers signaux attendus avant fin 2016

17 juin 2015. Le Burkina Faso, à l’instar de plusieurs pays de la CEDEAO, n’a pas été au rendez-vous de la télévision numérique de terre (TNT). L’échéance a été reportée à 2017 et le pays s’attèle à ne pas manquer cette grande opportunité. Le processus semble complexe et suscite interrogations et commentaires. Consciente de cela, la société burkinabè de télédiffusion a rencontré les journalistes ce mercredi 15 juin afin de leur fournir des explications sur les enjeux que représente cette transition pour le pays.

Le processus est irréversible et le Burkina Faso n’a de choix que de se conformer à l’accord de Genève de 2006. Si tout va bien en 2017, la télévision analogique ne sera plus qu’un souvenir pour les téléspectateurs. La TNT, c’est cette nouvelle technologie de diffusion qui viendra bouleverser les habitudes des chaines de télévision puisqu’elle permettra d’améliorer leurs prestations. Il y a donc des opportunités à saisir.

Selon Mme Kadidia Savadogo, le passage au numérique a plusieurs avantages. Il permettra aux consommateurs d’accéder à plus de chaines généralistes ou thématiques diffusées sur un même canal avec une meilleure qualité d’image et de son. En plus de cela, les téléspectateurs auront la possibilité de recevoir des services innovants comme la réception en HD (haute définition), la TV portable, la TV mobile.
Le secteur de la téléphonie mobile pourra tirer bénéfice également de cette nouvelle technologie car libérées, les fréquences utilisées autrefois par l’analogie, pourraient être réutilisées par exemple pour d’autres usages à valeur ajoutée telles que l’extension du réseau mobile, la licence 3G/4G, et de nouvelles applications mobiles.

Pour une transition numérique réussie, promoteurs de chaines de télévision, importateurs et revendeurs de postes téléviseurs, et les téléspectateurs doivent jouer leur partition. Les premiers doivent produire des programmes au format numérique, les seconds doivent importer des postes téléviseurs adaptés aux normes de réception MPEG 4 AVC et DVB-T2 et les derniers doivent s’équiper d’un adaptateur permettant la réception des signaux numériques ou acquérir un nouveau poste téléviseur numérique avec un récepteur intégré.

Selon la directrice générale de la SBT, le financement estimé à plus de 40 milliards de francs CFA, pour cette transition numérique a été bouclé et le pays a quatorze mois pour le déploiement des infrastructures techniques, l’installation et la mise en service des équipements des 35 sites prévus. Et si tout va bien, Mme Savadogo a laissé entendre que les premiers signaux devraient être émis avant la fin de l’année.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

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