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Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

Publié le samedi 11 juin 2016 à 12h30min

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Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

Dans les lignes qui suivent, un habitant de la cité AZIMMO de Ouaga 2000, dénonce la « spoliation de terrains communautaires ». Une pratique qui se généraliserait sous le silence « complice » des autorités. Il en appelle à tous.

La constitution Burkinabè dispose notamment en ses articles 15 et 29 que :
« Art. 15. Le droit de propriété est garanti. Il ne saurait être exercé contrairement à l’utilité sociale de manière à porter préjudice à la sûreté, à la liberté, à l’existence ou à la propriété d’autrui. »

« Art. 29. Le droit à un environnement sain est reconnu ; la protection, la défense et la promotion de l’environnement sont un devoir pour tous. »
Ces principes qui sont simples, purs et fondamentaux au fonctionnement de notre société n’ont cependant pas l’air de tomber sous le sens commun à croire une clique de rapaces véreux dépositaires de la corruption politique, la misère et la déchéance morales qui ont caractérisé la fin du régime quasi-trentenaire dans notre pays !

Des prédateurs amoraux s’il en est, que nous appelâmes autrefois Maires, qui ont plus que caporalisé vilement la vie sociale et politique de notre pays, quand c’est le dégoût qui se doit la disputer au mépris que nous devrions témoigner à des minables qui ont une fois prétendu nous représenter.

Que l’on ne s’y méprenne guère : il ne s’agit point d’injures ni de jeter l’opprobre sur une fonction, encore moins sur celui, qui honnêtement assuma ses charges, mais de la caractérisation opportune de ce que c’est que de tromper le peuple en amassant fortunes et avantages de tout genre par des opérations de lotissements conduites sans vergogne et sans aucun travail utile à la société, pour ensuite injurier ce même peuple en déployant toute sa rapacité sur ce qui était épargné en tant qu’espaces communautaires et administratifs.

Sinon comment comprendre que des individus qui prétendaient représenter un arrondissement, un quartier, des citoyens, nous, à défaut d’avoir bâti le moindre pan de mur au cours de leur mandat, s’évertuèrent jours et nuits plutôt à le dépouiller méthodiquement de tous ses symboles communautaires.

En Mai 2012, la société AZIMMO sur décision unilatérale, déploie du personnel sur la réserve communautaire sise sur la parcelle Ref.00, Lot 19, Section XT du Secteur 29 (ex secteur 17) de l’Arrondissement 6 couvrant une superficie de 5775 m2 en vue de la parceller pour y construire des villas. Nous sommes alors encore en application du décret n°2011-303/PRES /MHU/MATDS/MEF, en date du 18 mai 2011, qui avait décidé de la suspension des opérations de lotissement sur toute l’étendue du territoire, et pis comme nous le savons tous, aucun espace de ce type ne peut être déclassé sans une décision du Conseil des ministres !

Face à l’opposition farouche des habitants de la cité, entre temps organisés au sein de l’ « Association Vivre Ensemble » dont il faut saluer ici la clairvoyance, la combativité et la sagesse, la société de Mme Alizèta Ouédraogo TRAORE bat en retraite et concède à l’utilité publique de l’espace tel que défini dans son cahier des charges. C’est encore aujourd’hui sa position du reste, qui aussi est engagée dans le conflit qui est en cours.

C’’est alors que sorti de nulle part, et à notre surprise, M. Salam TRAORE, Entrepreneur (comme qui entre et espère prendre peut-être), détenteur d’un arrêté fraichement émis par le maire d’alors, désormais pensionnaire de la MACO, M. Stanislas Ilboudo, revendique donc la propriété de notre espace communautaire.
Bonnes gens ! Ou sommes-nous donc ? Au Faso ou au Burkina peut-être mais certainement pas au Burkina Faso.

On a de la peine à le croire, et impossible à visualiser ! M. Stanislas Ilboudo qui n’a probablement jamais mis le pied dans notre secteur pour y accomplir quoi que ce soit, qui n’a jamais levé le moindre doigt pour soutenir notre lutte, décidait donc d’attribuer cet espace que nous avions réussi à préserver à M. TRAORE, et tenez-vous bien :

1. Alors que le décret n°2011-303/PRES /MHU/MATDS/MEF est encore en vigueur ;
2. Il s’agit d’un espace public, donc du ressort du Conseil des Ministres ;
3. A seulement un prix de 1,3 million de FCFA pour une superficie de près de 6000 m2 (20 parcelles de 300m2) dans une zone dont le coût au mètre carré, s’il est disponible, oscille entre 45000 et 50000 FCFA ;
4. Sans informer ni AZIMMO ni les résidents.

D’ailleurs il ne fait pas que se susurrer que près de 50 millions de FCFA auraient alors changé de mains à la même occasion : c’est la seule réconciliation qui autorise une lecture rationnelle d’une telle opération. L’ancien maire, vu la tournure des événements, a par la suite fait son mea-culpa, en prétendant qu’il avait été induit en erreur par ses propres services (qui ne nous engage pas) tout en proposant à M. TRAORE de lui donner du temps pour lui trouver un autre terrain : ce dernier aurait donc refusé, convaincu qu’il est, qu’on peut, AUJOURD’HUI, faire subir au bon peuple du BURKINA, ce qui n’a donc pu se faire HIER !
« …Cela dit, personne, je dis bien personne n’a vu venir la manière dont le régime s’effondrerait et surtout le spectacle par lequel Blaise Compaoré est parti du pouvoir. Tous ceux qui affirment aujourd’hui qu’ils avaient tout prévu racontent des histoires… » dixit M. Melegué, ancien président de l’Assemblée Nationale dont la lecture de la scène politique de notre pays est des plus éclairées et respectées, dans une interview accordée à NOTRE TEMPS le 23 mai 2016.

Et pourtant ! Cet épisode, avec d’autres signes avant-coureurs comme la mutinerie de 2011 et bien avant le départ des RSS (Départ de Rock, Salif et Simon du parti au pouvoir, ndlr), dernière caution morale du régime, ainsi que la dextérité avec laquelle le Chef de file de l’opposition conduisit plus tard les « assauts », avait fini de nous convaincre de la chute et de la manière dont ce régime s’effondrerait.

En effet, pendant qu’au niveau central on s’évertuait à amadouer le peuple et tenter de lui faire oublier certaines pratiques, voici donc dans toute sa sordidité et sa petitesse, ce qui se tramait dans notre arrondissement, donc certainement ailleurs aussi.
M. Stanislas Ilboudo est à la MACO pour faits de corruption avérée dont à n’en pas douter, le cas du terrain de notre secteur. Or donc, la loi dispose que le corrompu et le corrupteur sont tous coupables à ses yeux et passibles de sanctions sévères. Que se passe-t-il donc au pays de Norbert Zongo ?

Aujourd’hui l’affaire oppose en justice M. Salam TRAORE à l’Association Vivre Ensemble d’une part, et d’autre part la société AZIMMO qui disons-le, est dans son rôle ici pour autant qu’elle le joue à fond.

M. Salam qui, vous avez compris maintenant, dispose donc de vrais faux papiers essaye depuis un moment d’entamer un chantier sur le terrain pour mettre tout le monde devant le fait accompli : il voudrait y ériger un complexe scolaire pour nous (sic), si nous avons bien compris. Mais tenez-vous bien, nous ne sommes pas à une absurdité près : qui pensez-vous donc qui vienne protéger les travaux sur son chantier ?

Oui, bien sûr ! Tantôt la police de tel secteur, tantôt la gendarmerie de tel autre et ensuite la police de tel autre secteur ! En somme, NOS gendarmes et NOS policiers.
Nous voulons bien comprendre qu’en changeant chaque fois de poste de police ou de gendarmerie, et aussi disposant de vrais faux papiers et peut-être d’un peu plus, il parvienne à égarer nos forces tant respectées de l’ordre, mais tout de même, quelle absurdité !

• Le gouvernement a fait coffrer l’ancien maire Stanislas Ilboudo ;
• Les faits à lui reprochés sont relatifs à des deals de parcelles dont notre espace communautaire ;
• Le mandat d’amener a été soit exécuté par la Gendarmerie ou la Police ;
• Son partenaire qui est dehors pour le moment (si nous lisons donc la Loi sur la Corruption…Et nous entendons la lire) va chercher la Police ou la Gendarmerie au gré des circonstances pour venir fouetter le peuple qui a élu le Président du Faso, L’Assemblée Nationale et les Conseillers Municipaux !
• La Justice qui est déjà surchargée par d’autres dossiers plus importants, que fait-elle pendant ce temps ? Elle organise des audiences pour connaitre si M. TRAORE a raison, alors même que ce dossier est contenu dans celui à juger, de l’ancien maire. Ce dossier ne devrait point dépasser le domaine d’un traitement administratif quand on s’en tient aux faits.

Il nous plait ici du reste d’interpeller les forces de l’ordre : lorsqu’un individu, soit-il Crésus, Job ou Tipoko vous fait appel en vous présentant un document, fut-il un vrai faux ; une fois sur le terrain lorsque vous constatez qu’il s’agit d’un litige relatif à un espace communautaire et non une parcelle individuelle, le bon sens devrait commander.

Jean-Jacques Rousseau dans son Contrat Social écrit aussi loin qu’en 1762 disait que « Tant que plusieurs Hommes réunis se considèrent comme un seul corps, ils n’ont qu’une seule volonté qui se rapporte à la commune conservation et au bien-être général. Alors tous les ressorts de l’État sont vigoureux et simples, ses maximes sont claires et lumineuses, il n’a point d’intérêts embrouillés, contradictoires ; le bien commun se montre partout avec évidence, et ne demande que du bon sens pour être aperçu. La paix, l’union, l’égalité, sont ennemies des subtilités politiques. Les hommes droits et simples sont difficiles à tromper à cause de leur simplicité : les leurres, les prétextes raffinés ne leur en imposent point, ils ne sont pas même assez fins pour être dupes’’.

Que nous sommes bien seuls !

Nous en appelons à tous nos concitoyens, surtout la frange jeune, qui souvent assiste à la spoliation des terrains communautaires sans souvent savoir quoi faire, pour une mobilisation locale, plus tard nationale, pour qu’en plus de nous voler des parcelles individuelles, on essaye de nous insulter en s’accaparant de nos seuls terrains de loisirs, qui ne sont d’ailleurs équipés qu’exceptionnellement.
Où sont donc le Président de l’Assemblée Nationale et le Premier Ministre pour nous rétablir, nous et tous les autres, dans nos droits ;

M. le Ministre de l’Administration Territoriale, de la décentralisation et de la Sécurité intérieure : ces faits se sont déroulés alors que vous n’étiez plus maire, mais qui mieux que vous ? Il y a plusieurs cas de spoliation d’espaces communautaires et administratifs comme vous le savez ;

M. le Chef d’Etat-major de la gendarmerie, M. le Directeur General de la police : ne permettez plus à vos hommes d’utiliser l’argent du contribuable pour combattre le contribuable …et le fouetter au passage ;

Honorables Députés : même si certains de nos concitoyens vous sollicitent pour des funérailles et des baptêmes compte tenu des difficultés qu’ils vivent et de la tradition aussi, vous ne pourrez jamais jouer rôle encore plus noble que d’aider à protéger le bien commun ! Décidez-donc d’une commission parlementaire qui va connaitre de tous les problèmes de domaines publics, qui concernent tous les citoyens et dont la spoliation est une injure majeure et une gifle au peuple ;

Nous en appelons au RENLAC, à l’ASCE, au MBDHP, au Balai Citoyen, à tous les Syndicats : nos quartiers sont habités avant tout par le citoyen ordinaire dont vous défendez par ailleurs le bien-être : venez-donc nous aider ;
Monsieur le Procureur General, demandez donc à entendre tous ceux qui dans les quartiers spolient les biens communautaires !

Quant à vous, Conseillers nouvellement élus, le mot de la fin vous reviendra si vous savez rencontrer l’Histoire.
M. TRAORE, comme ailleurs dans d’autres secteurs certainement, vous avez essayé, vous avez joué, mais au mauvais moment et au mauvais endroit, passez à autre chose : nous nous sommes trop engagés pour la sauvegarde de ce terrain pour nous le laisser prendre de la sorte.

C’est dans ce cadre que les habitants du secteur sont sortis calmement le samedi 4 juin 2016 manifester fermement leur indignation sur les velléités de reprise du chantier, ce sous la protection de la Police. Il faut une fois de plus saluer et louer la patience et la sagesse des responsables de l’Association qui ont cette fois-ci réussi à contenir les débordements : il s’agit bien d’une affaire d’Administration territoriale mais comme nous le voyons aussi, de Sécurité.

A ce jeu, que peut-il advenir la prochaine fois qu’il tentera d’y déposer des briques encore ?

Un Citoyen-Résident indigné

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Vos commentaires

  • Le 10 juin 2016 à 14:56, par a.k.a.Z En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    Le Procureur doit agir immédiatement !
    Salam TRAORE agit peut-être au nom de Mme Alizeta Gando TRAORE après tout.
    Le Maire ne doit pas être seul en prison et le terrain doit rester à la communauté.
    Courage les gars.

  • Le 10 juin 2016 à 17:12, par jan jan En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    Courage j’espère que vous aurez gain de cause.

  • Le 10 juin 2016 à 17:21 En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    SVP ALIZETA GANDO est OUEDRAOGO née OUEDRAOGO et non TRAORE . Cest l’épouse de l’ex député TAHERE OUEDRAOGO du ZONDOMA . En avant pour la revendication du terrain , mais pas dans le mensonge .

  • Le 10 juin 2016 à 17:34, par résident En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    Il est vraiment temps que ce type de prédateur soit soumis à la rigueur de la loi !
    Devons-vous finalement se résoudre que l’on ne peut faire du neuf avec du vieux ? Comment comprendre qu’à peine le nouveau régime installé, ce Monsieur se pointe avec les forces de l’ordre pour intimider sinon séquestrer les riverains et se mettre de nouveau à construire sa soit disante école ??
    Plus jamais ça sous nos cieux.
    Le maire qui a autorisé l’attribution étant à la MACO pour faits de corruption avérée, les corrupteurs doivent l’y rejoindre.

  • Le 10 juin 2016 à 22:07, par Daouda En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    Le probleme de la spoliation des terrains communautaires est une question centrale De justice sociale. Tenez vous bien. En 2014 des murs en parpaing on ete construits pour entourer 6 terrains tous situés a la zone du Bois autour De l ecole internationale De l amitie. Vous pouvez passer faire le constat : a chacun des 4 cotés De l ecole, le coté Est De l onatel zone du Bois, les 2 parcelles jouxtant l ancienne maison des hotes De marque sous la revolution y compris une parcelle vaste coté Sud des HLM ou les eleves venaient apprendre leurs lecons sous les karités. Je dis bien que tous ces 6 terrains on ete entourés de murs hauts et en dur. C est l insurrection qui a probablement stoppé ce debut De spoliation. Je rappele que ces terrains existent depuis 1982 et etaient utilisés par les jeunes pour diverses activités sportives. A wemtinga et dagnoin , un operateur economique du quartier a fait main basse sur plusieurs reserves entre 2005 et 2014. Il les acquierait et les revendait sans autres formes. Et souvent les jeunes qui protestent trouvent la police en face. Est ce cela le Burkina apres l insurrection populaire ? J espere vivement que non. Autorités, passez a l action pour proteger le peuple. C est le seul combat qui vaille la peine. Ces murs seront ils rasés pour servir d exemple ? On vous observe. Merci.

  • Le 10 juin 2016 à 22:46 En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    Oui, à la promotion du privé, mais les promoteurs immobiliers qui s’accaparent des terrains pour leurs poches sont à bannir. Les espaces publics doivent rester des espaces publics. J’appelle les FDS d’être des professionnelles et de ne point intervenir sur appel d’un individu et commencer à massacrer d’autres individus, tant que le droit n’a pas été dit. Ils ne doivent utiliser la force que pour faire respecter une décision de justice et cela si c’est une décision définitive pour laquelle il ne peut y avoir appel.

  • Le 11 juin 2016 à 00:52, par Le Capitaine En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    Affaire de parcelles....malheureusement, nous sommes dans un pays où le changement n’est que verbal. Il ya seulement deux mois, nous avons assite a une scene dans le quartier de kilwin où une equipe du cadastre est venu pour faire le relevé d’une parcelle appartenant deja a une famille, tout simplement parce qu’un monsieur s’est presenté avec des faux papiers (cela a ete prouve par la suite)...et on s’est demande si les services du cadastre ne sont pas complices de detournements de parcelles, vu qu’il ne vient peut etre pas a leur esprit de verifier l’authenticite des documents. A ouaga 2000, est ce que vous voyez des espaces verts ??? C’etait prevu, mais ca a ete vendus a des richards et j’en connaissais un qui travallait a KANIS et qui a fait borner une reserve pour y implanter un forage..ce jour la, le voisinage est sorti demander des comptes aussi..mais aucune suite n’a ete donne car l’affaire etait dans le sac en complicite avec ceux du cadastre..
    Tenez.bons, on viendra manifester avec vous, y en a marre !!!

  • Le 11 juin 2016 à 19:21, par Tabah En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    A la prochaine manifestation, informez-nous. Nous viendrons vous aider pour lutter contre cette magouille. En attendant, bon courage ! Tenez bon !

  • Le 11 juin 2016 à 20:15, par la verite En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    internaute 3 : Alizéta est née Traore et est épouse Ouedraogo. renseignés toi avant de faire des affirmations de la sorte.

  • Le 12 juin 2016 à 06:38, par Kéré En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    Je crois qu’à Ouagadougou l’Etat fait un effort, venez à Tenkodogo îl n’y a plus de reserves publiques, même l’aerodrome a été touché et l’Etat ne fait rien

  • Le 12 juin 2016 à 07:49 En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    Bon courage les gars ! Si l’affaire n’est pas déjà en justice, déposez toute une plainte à l’ASCE. c’est vraiment dommage le manque de réactivité de nos autorités. nous attendons beaucoup des enquêtes parlementaires annoncées. cette question des réserves publiques il faut impérativement la tirer au claire.

  • Le 13 juin 2016 à 09:09, par Watta En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    Je doute fort qu’on puisse sortir de ce cercle vicieux , d’autant plus que nous sommes retombés dans le même travers en faisant le choix erroné de nos dirigeants. C’est franchement le retour des vieux démons. Want and see

  • Le 13 juin 2016 à 10:50, par bt En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    affaire de terre à Ouaga. même des organismes à but non lucratif accaparent des terres. aller voir aux alentours de Saaba, des longs murs tantôt pour saint Camille,tantôt pour des sœurs. De grands domaines bornés avec des murs de 2 m de hauteur. il faut que ça s’arrête.quelle population vous compter aider si cette dernière ne peut pas s’abriter sous un toit de votre faite parce occupant des dizaines d’hectares. Si l’Etat ne récupère pas ces domaine c’est la masse populaire qui va le faire.

  • Le 13 juin 2016 à 17:16, par SOME Zubada En réponse à : Spoliation de terrains communautaires : l’autre viol de la Constitution

    J’ai toujours dit qu’il faudra qu’on se regle les comptes dans ce pays a travers une jeune guerre civile. Il n’ya pas 2 facons de regler certaines choses. Il faut que le peuple (Association, Communautes,....) prenne ses responsabilites au prix de son sang.
    TROP C’EST TROP. Les politiques ne feront jamais rien, rien que des laches et malhonnettes

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